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magouille et compagnie - Page 2153

  • Au lieu de gouverner, ils nous bercent !

    On avait autrefois, sous la IVe, l’habitude de railler le président du Conseil, tout juste bon à « inaugurer les chrysanthèmes ». Aujourd’hui, c’est encore mieux : nos politiques ne se contentent pas de les inaugurer, ils les plantent !

    L’État peut tout, l’État est notre mère. À son sein nous tétons, dans ses bras nous pleurons, sur son paillasson nous trépignons… Il y en a même parfois qui font popo dans ses bureaux. Et l’État nous écoute, nous berce et nous console. Les ministres et le Président n’ont plus une minute à eux et plus une minute pour gouverner, happés qu’ils sont par leur course effrénée d’un sinistre à l’autre : une salmonelle dans le pâté de tête ? Le ministre de la Santé est là dans l’instant, sa charlotte sur le crâne. Un accident d’autocar sur l’autoroute ? C’est le Premier ministre en personne qui s’y colle avec le ministre du Tourisme, et si d’aventure un camion de sardines portugaises est de la partie, on voit débarquer le Commerce et les Affaires étrangères. Un malade d’Alzheimer échappé de sa maison de retraite ? C’est le ministre des Personnes âgée qui entreprend les recherches. La tempête en hiver ? Revoilà Manuel Valls.

    C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur a chaussé jeudi ses grandes bottes de caoutchouc pour aller rendre visite aux commerçants de Quimperlé inondés par la grosse vague d’hiver. Il a froncé son sourcil noir et, serrant contre lui le col de son manteau, il a avoué : « Il y a eu sans aucun doute une erreur d’appréciation. » Ben oui, la mer n’avait pas communiqué la hauteur des vagues avant de passer à l’assaut. On nous annonçait 2,40 m, on a eu 2,57 m, dit le maire de Guipry en regardant monter la Vilaine. Résultat : alerte orange et pas alerte rouge. C’est bête, tout de même. Vous voulez mon avis ? Les préfets du Finistère et du Morbihan devraient commencer à faire leurs valises.

    Au moins, à Paris, on avait fermé les parcs et jardins. Des fois que les embruns auraient remonté la Seine. À trois mois des élections municipales, on n’est jamais trop prudent.

    La France a la trouille et le gouvernement a peur de la France. Il y a un paquet d’années que ça dure, et ça ne fait qu’empirer. C’est bien simple, la surenchère émotionnelle est telle qu’on a dû inventer de nouveaux mots. Rien n’est plus émouvant, tout est « émotionnant », mélange de commotion et d’émulsifiant sans doute, pour désigner ce qui nous brasse et nous remue. Comme les paquets d’autrefois, notre pays est « en souffrance », courant de sinistres en cérémonies du souvenir, de repentance en commémorations.
    etat

    La France a le cœur gros comme ça. C’est la raison pour laquelle notre Président nous précipite, sans demander l’avis de quiconque, dans des guerres humanitaires. Et dès qu’un pauvre soldat se fait tirer comme un lapin par un « terroriste » du bout du monde, lorsqu’il tombe au combat non pour son pays mais pour un autre, on lui offre le grand jeu. Défilé sur le pont Alexandre-III et remise de médailles par le Président dans la cour des Invalides. C’est ce que l’on offrait autrefois, à titre d’exception, aux héros de la nation.

    Alors si un jour – Dieu nous en garde – on a même le centième des morts de la guerre de 1914, morts réellement pour la France ceux-là, le Président leur rendra-t-il un à un les honneurs ?

    Marie Delarue dan Boulevard Voltaire
    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/au-lieu-de-gouverner-ils-nous-bercent_94463.html#more-94463

  • Un exemple parfait de convergence des luttes… qu’on a raté en beauté

    Jeudi 7 novembre, les sages-femmes étaient dans la rue, à Paris et dans plusieurs villes de province. Ne pouvant me rendre à l’une d’elle, j’ai dépêché à Paris un envoyé spécial, qui m’a permis de proposer à mes abonnés esbaudis un live-tweet que vous pouvez retrouver en cliquant ici.
    Ce que ce live-tweet montre, c’est que les sages-femmes n’étaient pas contente, du tout : elles ont forcé la porte du ministère, pour forcer la ministre à les recevoir. Le résultat ? Je ne sais pas, et ce n’est pas pour moi le plus important. Le plus important, c’est que je n’ai entendu parler de cette manifestation que par ma belle-sœur, étudiante sage-femme, et pas par aucun des mouvements de résistance à la loi Taubira et à ce qui s’ensuit. Et c’est très dommage.
    Voyons pourquoi. Pourquoi manifestaient-elles, les sages-femmes ?

     

     

    En gros, elles ont un métier épuisant, autant physiquement (horaires difficiles, activité variable du rien du tout – épuisant – au beaucoup trop…) que nerveusement (énorme responsabilité, événement éprouvant pour les patients et donc pour les sages-femmes…), qui nécessite de longues années d’études, dont une première année de médecine, en même temps que les chirurgien neurologistes et tous les autres métiers médicaux, et quatre autres de formation, avec des stages aux horaires incroyables (12 heures par jour, une fois de jour, une fois de nuit), qui épuisent les étudiantes tout en limitant drastiquement leur vie sociale. Et pour finir, elles ne sont quasiment pas reconnues, sont souvent-sous-exploitées, et ne sont absolument pas payées à hauteur de leurs compétences, et surtout de l’importance fondamentale de leur travail.
    Rien que pour tout ça, il me semble que nous aurions dû nous joindre à elles. discrètement, sans drapeaux ni slogans spécifiques, seulement pour faire acte de présence et les soutenir. Nous défendons la famille et les enfants, nous devrions militer aussi pour que celles qui donnent naissance à nos enfants soient reconnues à leur juste valeur.
    J’en profite pour préciser que les institutrices (non, je ne dirai pas "professeur des écoles") elles aussi ont un Bac+5, et sont payées à peu près la même chose que les sages-femmes. Et accessoirement, leur formation est pitoyable, mais ça n’est pas le sujet. Le sujet, c’est que tous les métiers qui touchent à l’enfance sont logés à la même enseigne, avec mépris.
    Mais il y a plus grave : il y a une raison encore plus pressante de rejoindre le combat des sages-femmes. Vous l’avez sûrement entendu : il semblerait qu’il soit trop difficile aujourd’hui en France d’avorter. Alors que 40% des Françaises ont eu ou auront recours à l’avortement dans leur vie – ce qui prouve d’ailleurs assez que l’avortement est devenu un moyen de contraception à part entière -, notre gouvernement trouve que c’est pas assez. On a déjà eu droit à une offensive sur Internet, mais il est évident que ça n’en restera pas là.
    L’une des raisons de cette difficulté à trouver un avortoir quand on n’a pas été foutu de mettre une capote comme tout le monde, c’est qu’il n’y a pas assez de médecins pour tous les pratiquer. Le Haut Conseil à l’Égalité entre les femme et les hommes préconise donc "que les avortements les moins risqués puissent se faire dans des maisons médicales et autres centres de santé de proximité par des sages-femmes ou des médecins généralistes" (Source). Sages-femmes qui, rappelons-le, ont déjà énormément de boulot d’une part, et d’autre part ont généralement choisi ce travail pour faire naître des enfants. Vivants, si possible.
    Olivia Déchelette, porte-parole du collectif "Sages-femmes de demain", déclare accueillir cette annonce "avec beaucoup d’inquiétude et de colère. [...] Notre mission est de suivre et d’accompagner les femmes enceintes pendant la grossesse et jusqu’à la naissance, en prenant soin de deux vies. Pratiquer une IVG ne relève ni de nos compétences, ni de notre vocation."
    Pour le moment, les sages-femmes ont droit à l’objection de conscience. Dans les faits, c’est déjà compliqué : si l’une ne veut pas assister un médecin pratiquant un avortement sur ses heures de travail, elle doit s’arranger pour qu’une collègue prenne sa place. "La loi nous permet donc de refuser de participer à ces interruptions médicales de grossesse sous couvert qu’il y ait une collègue pour la prendre en charge", témoignait en 2008 une sage-femme sur LibertéPolitique.com. Cette liberté de conscience est donc garantie en théorie, mais déjà limitée dans la pratique. Il est évident que notre gouvernement n’hésitera pas à aller plus loin, soit en ajoutant d’autres limites à la clause de conscience, soit en la supprimant totalement, comme ils n’ont pas hésité à le faire pour les maires.
    Se battre pour la famille et pour les enfants, aujourd’hui, implique donc de se battre pour et avec les sages-femmes. La prochaine fois qu’elles descendent dans la rue, nous devrons y être avec elles.

     

  • Pas de séparation entre l'Etat et la religion maçonnique

    Daniel Keller, Grand Maître du Grand Orient de France (GODF), a été reçu par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault vendredi 20 décembre pendant un peu plus de 35 minutes. Ils ont notamment évoqué le rapport sur l'intégration et Daniel Keller affirme :

    « Le Premier ministre m’a assuré qu’il était hors de question de revenir sur la loi de 2004 sur les signes religieux à l’école. »

    Il a confié à Jean-Marc Ayrault son souhait que son obédience soit plus active dans le débat d’idées :

    « Je lui ai dit que nous réfléchissons sur la crise des valeurs de la République. »

    Le 5 décembre, Daniel Keller avait rencontré François Hollande à l’Élysée. En septembre, il s’était entretenu avec Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale. Et le 28 novembre, Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur a invité à déjeuner les dignitaires des cinq principales obédiences.

    Michel Janva

  • La « quenelle » devient une affaire d’Etat, Valls veut interdire Dieudonné de représentation

    Le gouvernement ne craint toujours pas le ridicule, et le voilà qui tremble devant la popularité inexorable de Dieudonné, manifestée par la reprise de son geste fétiche, la « quenelle ».

    Semblant exécuter à la lettre les ordres du CRIF, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a annoncé vendredi qu’il étudiait les possibilités juridiques d’interdire les spectacles et réunions publiques de Dieudonné, en raison des « propos racistes et antisémites » qui y seraient tenus.
    « Malgré une condamnation pour diffamation, injure et provocation à la haine et à la discrimination raciale, Dieudonné M’Bala M’Bala ne semble plus s’embarrasser de la moindre limite », peut-on lire dans un communiqué du très tyrannique et liberticide Valls.

    « Dans ces conditions, le ministre de l’Intérieur a décidé d’étudier de manière approfondie toutes les voies juridiques permettant d’interdire des réunions publiques qui n’appartiennent plus à la dimension créative mais contribuent, à chaque nouvelle représentation, à accroître les risques de troubles à l’ordre public », ajoute le ministre de l’Intérieur.

    Il désigne par là les agressions menées par des extrémistes Juifs et des antifas, avec qui il agit objectivement de concert (il leur laisse l’impunité, ils lui donnent les prétextes).

    Ainsi, dimanche, une trentaine de Juifs tentaient de s’en prendre à un employé du restaurant branché lyonnais Mama Shelter, car l’un des serveurs avait été identifié sur une photo, faisant une « quenelle ».
    Quelques heures plus tard, celui-ci était toutefois pris à partie violemment par plusieurs agresseurs dans une rue de Villeurbanne, près de chez lui. Interpellés dans la nuit même et le lendemain des faits, ces six jeunes ont été simplement placés sous contrôle judiciaire… Un traitement de faveur évident.

    BFM, en évoquant les agressions à sens unique de ce week-end, ose écrire « Après les violences entre militants anti-quenelles et sympathisants de Dieudonné qui ont éclaté le week-end dernier à Lyon »…

    http://www.contre-info.com/la-quenelle-devient-une-affaire-detat-valls-veut-interdire-dieudonne-de-representation#more-30712

  • Malgré l'argent du contribuable, la presse papier est en crise

    Lu ici :

    "sept des huit grands quotidiens nationaux français (sauf La Croix) ont vu leur diffusion baisser sur les 10 premiers mois de l'année, selon l'OJD. Les Echos résistent, Le Figaro et Le Monde s'en sortent avec des baisses de 3 à 5%, mais la chute est alarmante pour Le Parisien, Aujourd'hui en France et l'Equipe, qui reculent d'environ 10%, et plus encore pour Libération (-16,06%). [...]

    Cette année, le groupe Le Monde prévoit un déficit net de 2 millions d'euros et Le Parisien une perte nette de 17 millions, presqu'autant qu'en 2012. Libération, fragilisé par une dette de 6 millions, perdra plus d'un million cette année. Les Echos prévoient une perte opérationnelle courante de près de 3 millions, après -6,7 millions en 2012. [...]

    Au moins 300 postes de journalistes seront détruits cette année, selon le Baromètre de l'emploi Journalistes 2013. Déjà 2012 avait vu 1.158 suppressions d'emplois dans la presse, dont 600 journalistes. Derniers exemples, Le Monde veut supprimer 29 postes à Courrier International, Nice-Matin 148 postes, le Groupe Sud-Ouest 180, L'Equipe fait partir 71 salariés et 20 minutes va supprimer son service photo.

    Pour ne pas licencier, Libération négocie avec ses employés des baisses de salaire. Le directoire de "Libé" sera renforcé par un manager début janvier.

    [...] L'année dernière, Le Monde et Le Figaro ont été les deux journaux les plus aidés, avec, respectivement, 18,6 et 18,2 millions d'euros versés. Loin derrière, viennent ensuite le quotidien régional Ouest-France (11,9 millions), le journal catholique La Croix (10,7 millions), l'hebdomadaire culturel Télérama (10,3 millions), Libération (10 millions), les Echos (4 millions). La Tribune a reçu un peu plus de 221.000 euros. Au total, 272,8 millions d'euros d'aides directes ont été accordés à la presse en 2012."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/malgr%C3%A9-largent-du-contribuable-la-presse-papier-est-en-crise.html

  • La loi Taubira n'est pas entrée dans les moeurs : elle divise toujours

    Selon un sondage BVA, pour «Le Parisien»-«Aujourd'hui en France» et itélé, les Français restent très partagés sur la loi Taubira. Huit mois après son adoption définitive, loin d’être entrée dans les mœurs, cette loi inique continue de partager très nettement les Français.

    48 % des Français y sont plutôt favorables tandis que 50 % sont plutôt opposés.

    Voilà une raison supplémentaire d'exiger l'abrogation de cette loi.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • TVA, SMIC, prestations, timbre… ce qui change au 1er janvier 2014

    Hausse de la TVA, revalorisation du SMIC, tabac et timbres plus chers, validité de la carte d’identité plus longue : tour d’horizon des principaux changements qui interviendront début janvier 2014.

    Le taux normal de TVA passe au 1er janvier 2014 de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports …). – AFP

    TVA : le taux normal passe de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports …). Pas de changement pour le taux réduit (5,5%). Pour les tickets de cinéma, la TVA baissera de 7 à 5,5%, comme les livres et les spectacles vivants. Pour les centres équestres, elle augmente de 7 à 20% pour se conformer à la réglementation européenne.

    RETRAITE : les pensions complémentaires du privé (Agirc et Arrco) seront versées chaque mois et non plus chaque trimestre. Les cotisations acquittées par les entreprises et les salariés, augmentent, ainsi que celles du régime général de base. Les majorations de pension des retraités ayant eu au moins trois enfants sont désormais soumises à l’impôt.

    QUOTIENT FAMILIAL : le plafond de ce dispositif réduisant l’impôt des familles en fonction du nombre d’enfants et des revenus baisse de 2.000 à 1.500 euros par demi-part.

    RSA : le revenu de solidarité active « socle » augmente de 1,3% à 499 euros pour une personne seule, 749 euros avec un enfant.

    PRESTATIONS FAMILIALES : les plafonds d’attribution pour les prestations familiales (allocation rentrée scolaire, prestation d’accueil du jeune enfant…) augmentent de 1,9%.

    FONCTIONNAIRES : abrogation de la journée de carence, non indemnisée en cas d’arrêt maladie. En outre, les fonctionnaires les moins bien payés (catégorie C, 47% des agents) bénéficient d’un coup de pouce (au 1er février) de 4,6 euros à quelque 46 euros mensuels.

    TEMPS PARTIELS : la durée minimale des temps partiels passe à 24 heures hebdomadaires (pour les contrats en cours, les entreprises ont jusqu’au 1er janvier 2016 pour se conformer).

    EMPLOI – UNION EUROPENNE : les Bulgares et Roumains sont désormais libres de venir travailler en France, au nom du principe de la libre circulation des travailleurs européens. Ces deux pays sont membres de l’UE depuis 2007.

    TIMBRE : les plus courants vont coûter 3 centimes de plus. La lettre verte passe à 0,61 euro et la lettre prioritaire à 0,66 euro.

    TABAC :à partir du 13 janvier et non du 6 comme prévu initialement , le paquet de cigarettes augmente de 20 centimes, portant le plus onéreux à 7 euros. Le tabac à rouler grimpe de 50 centimes.

    BOISSONS ENERGISANTES : une taxe (1 euro par litre) entre en vigueur.

    ÉNERGIE : Les factures d’électricité devraient augmenter d’environ 2%, en raison d’une hausse de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), une taxe sur la facture d’électricité. En outre, les tarifs TTC de l’énergie vont répercuter les variations de TVA. Le gaz et l’électricité passent ainsi de 19,6 à 20%. Les abonnements restent au taux de 5,5%.

    ENVIRONNEMENT : chacun pourra faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques dans les habitations et lieux publics. Il suffira d’en faire la demande à l’Agence nationale des fréquences.

    TRANSPORTS EN COMMUN : les tarifs sont majorés de 3% en Ile-de-France. Deux exceptions : le ticket à l’unité reste à 1,70 euro et le pass mensuel Navigo des zones 1-5 est maintenu à 113,20 euros.

    POLICE : policiers et gendarmes disposent d’un nouveau code de déontologie, qui préconise le vouvoiement, encadre les contrôles d’identité, la palpation des suspects, et prévoit que les forces de l’ordre portent sur leur uniforme un numéro permettant de les identifier.

    CARTE D’IDENTITÉ : sa validité passe de 10 à 15 ans, sauf pour les mineurs.

    JUSTICE : suppression du timbre fiscal à 35 euros. Depuis octobre 2011, il devait être acquitté par tout justiciable (sauf les éligibles à l’aide juridictionnelle) désirant saisir la justice pour un problème civil, commercial, prud’homal, social, rural ou la justice administrative.

    JEUX : c’est désormais la chaîne privée TF1, et non plus France 2, qui retransmet les tirages du Loto (en direct) et d’Euro Millions (en différé).

  • La France a renoncé au plein emploi

    Pour Nicolas Goetzmann, responsable du pôle économie du site Atlantico, le noeud du problème est d'abord idéologique :

    "Michel Sapin s’est presque félicité, en trouvant la statistique qui lui plaisait le plus, de rappeler que le chômage baissait depuis 3 mois sur un rythme de 1 350 chômeurs par mois. A ce rythme il faudra 203 ans pour résorber le chômage, et malgré cela, le ministre semble satisfait. Ce type de déclaration ne mérite même plus d’être commenté. (...)

    Les politiques mises en œuvre en France ne sont que des politiques défensives contre un mal qui est effectivement envisagé sous l’angle de la fatalité. Les emplois aidés, la réduction du temps de travail, toutes ces mesures ne sont qu’une réaction contre l’abandon d’une politique totalement oubliée : la poursuite du plein emploi. Et pourtant, économiquement, rien ne saurait justifier un tel abandon. Rien que sur le champ sémantique, le gouvernement a déjà perdu la bataille en annonçant vouloir "lutter contre le chômage" plutôt que de poursuivre une politique de plein emploi. Le défensif s’est substitué à l’offensif, et les réformes ne sont pas du tout les mêmes dans les deux cas. Avec ce choix de mots, la France renonce au plein emploi, et c’est bien cela qui est le plus insupportable. Le résultat est une politique de boutiquier.

    Aucun secteur marchand ne recrute dans le pays, seules les collectivités publiques et les associations y parviennent, c’est-à-dire que les emplois aidés sont la seule ressource du gouvernement en matière de chômage. Je le répète, la seule solution proposée au pays pour tenter de résorber le chômage est l’emploi aidé, ce qui est de fait la totale négation de ce que peut le pouvoir politique en matière de politique économique."

    Louise Tudy

  • Hollande ? Ils y ont cru…

    Hollande n'avait pas, et n'a toujours pas la carrure.

    « Le changement, c’est maintenant », disait-il. On s’en souvient tous, c’était il n’y a pas si longtemps. François Hollande, avant d’arriver au pouvoir en 2012, nous promet monts et merveilles. La preuve : un peu plus de 18 millions de Français y ont cru et c’est ce qui a permis son élection.

    Que de paroles en période électorale. Que de désespoir en période de pouvoir. Que d’indignation en période prérévolutionnaire. Parce que c’est peut-être là qu’on en est : le climat économique et social est propice au déclenchement d’une crise populaire de grande ampleur dans les années, voire les mois qui viennent. On me disait encore hier «On y a cru ». Et pourtant, la situation ne cesse de se dégrader, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois. Pour cause : Hollande n’a, en fin de compte, ni charisme, ni autorité, et n’est, en fin de compte, pas l’homme providentiel que les Gaulois attendent.

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  • Accepter l’avortement est un « ticket d’entrée » dans le monde politique

    Dans Présent, Jeanne Smits a réagi aux propos de Florian Philippot sur l'avortement :

    "[...] A l’heure d’écrire, il n’y a eu aucune mise au point de la part des autres instances dirigeantes du parti, pour plusieurs raisons. Philippot est chargé de la stratégie et de la communication du FN, c’est donc lui qui donne la ligne et qui l’exprime. Par ailleurs, même si Marine Le Pen a fait par le passé des déclarations contre les « avortements de confort » et le remboursement de l’« IVG », elle n’a jamais fait mystère de son refus de revenir sur la loi Veil (aujourd’hui largement dépassée par des mesures encore plus favorables à l’avortement).

    A l’époque de la « dédiabolisation » du FN, qui a effectivement bien fonctionné et qui a rendu ce parti, financé comme les autres sur les fonds publics, omniprésent dans les médias, nous l’écrivions : accepter l’avortement était un « ticket d’entrée » dans le monde politique.

    On savait cependant que des responsables du Front national continuaient d’afficher leur refus de l’avortement légal – ainsi Bruno Gollnisch participait-il aux Marches pour la vie à Paris, entouré d’élus et d’autres figures du parti.

    Mais les déclarations de Florian Philippot balaient – ou voudraient balayer – tout cela. Alors même que la loi proclamant solennellement que l’avortement est un droit – avec pour objectif et conséquence logique de bâillonner toute opposition, d’interdire tout acte visant à avertir les femmes de la vérité sur ce « choix » – n’est même pas encore devant l’Assemblée nationale, il le dit, lui.

    L’avortement n’est-il donc pas un sujet ? L’immigration n’est-elle pas venue compenser, n’est-elle pas présentée comme la seule solution dans un pays où les enfants manquent par millions, sacrifiés sur l’autel infernal du refus de la vie ? Quelle sécurité espérer dans un pays qui sacralise l’égoïsme et le droit d’écraser autrui dans la plus grande violence de toutes, qui permet l’élimination du plus faible des êtres humains par sa mère elle-même ? Sa mère, qui est le plus souvent elle-même victime de ce geste que la société divinise, instrumentalisée au service d’un système qui recherche le mal et la mort ?

    Quelle démocratie, quelle nation ? Une nation est le lieu qui voit chaque jour naître son avenir : aujourd’hui la France permet, encourage, rembourse le génocide de ses enfants. Ce n’est assurément pas le seul « sujet », mais il est au cœur de la crise dont nous savons qu’elle est morale bien avant d’être sociale.

    Et parmi toutes les décisions malfaisantes, les décisions désespérantes qu’aligne le gouvernement socialiste – dans une belle continuité politique par rapport à d’autres formations politiques qui ont payé leur « ticket d’entrée » en sacrifiant à la culture de mort – celles qui portent sur les « sujets de société » sont tout sauf de l’« enfumage ». Elles relèvent d’un choix délibéré qui ancre encore plus profondément la France du côté de la Révolution. Elles délimitent le cadre dans lequel nous vivons, rendant impossible toute réforme de fond qui permette à la France de renouer avec son passé de nation civilisée.

    Et aujourd’hui, miracle ! de plus en plus d’évêques en sont conscients et le disent, jusqu’à Mgr Pontier qui pour être président de la conférence épiscopale n’en est pas moins évêque, a souligné dans son message de Noël que le projet de modification de la loi sur « l’IVG » incite quasiment les femmes « à ne se poser aucune question quant à l’élimination de l’être qu’elles portent en leur chair ».

    Cette tragédie du génocide français crie vengeance, parce que l’homme ne définit pas sa propre mesure et qu’il n’est pas la fin de toutes choses, et qu’à l’imaginer, il se place dans une posture de révolte fondamentale dont le salaire est la destruction, la tyrannie et la mort.

    Que faire lors des élections prochaines ? En tenir compte. Tous les candidats du FN n’ont pas payé leur « ticket d’entrée ». Pour les autres, se rappeler ce qui s’est fait en Espagne : le mouvement pro-vie a pesé en étant entier et net, en réclamant avec ténacité (et il continue) « l’avortement zéro ». Parce que la vie de la France comme nation en dépend aussi."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/accepter-lavortement-est-un-ticket-dentr%C3%A9e-dans-le-monde-politique.html