
La peur est la plus sûre alliée du vrai fascisme.
© Hannah Assouline.
L’une des questions que pose l'affaire de Sciences Po Grenoble est de savoir si un professeur doit accepter stoïquement d’être traité de fasciste au motif qu’il rappelle la définition d’un mot. Une autre question est de savoir si nous pouvons laisser tranquillement écrire et proclamer par des étudiants enivrés de leur courage antifasciste que « l’islamophobie tue ». Jusqu’à preuve du contraire, ce qui a beaucoup tué en France ces dernières années, ce n'est pas une supposée islamophobie.