Le 6 janvier 2021, l’AFP diffuse une information (pour une fois) très peu reprise par les médias de grand-chemin : RMC est épinglée par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel pour « manque de respect des obligations de la radio en matière de traitement de l’information. » Après les médias dits de réinformation, la censure s’étendrait-elle aux médias officiels ? Il semble bien que la réponse soit oui.
Les exemples de censure se multiplient. Après CNews et Zemmour, sans cesse montrés du doigt, ainsi que le décrivent ces articles parus sur l’OJIM, ou l’officialisation de la censure à l’échelle de l’UE, la surveillance de ce qui se dit dans les médias devient coutumière : dès qu’un invité ou une opinion différente de la doxa officielle s’expriment, un porte-flingue ou un autre intervient. Le professeur Peronne qui, outre ses passages multiples sur les plateaux des chaînes d’information en continu lors du premier confinement, a eu le mauvais goût, du point de vue des réseaux de surveillance, souvent menés par des personnalités hautement respectables telles qu’Olivier Duhamel, de participer au documentaire honni de ces mêmes médias, Hold-Up, en fait régulièrement les frais.