Se dirige-t-on vers une campagne confisquée ? Celle de 2017 avait été détournée par l’« affaire Fillon », ses costumes offerts par un aigrefin et les doutes sur la réalité de l’emploi de son épouse. Celle de 2022 se réduit, pour l’instant, à des injures ou des accusations en nazisme. Elles sont lancées, pour l’essentiel, par la gauche comateuse et la macronie sans idées. Quand, dernièrement, Emmanuel Macron se rend une deuxième fois à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), ville martyrisée par les SS, c’est pour y suggérer qu’Éric Zemmour banaliserait des idées dangereuses. Quand ce dernier vient à Lille samedi pour son grand meeting, ce sont les « antifas », cornaqués par Martine Aubry, qui affrontent la police. À peine Zemmour y a-t-il déclaré, devant 8 000 personnes : « Nous sommes la solution » que la gauche la moins sectaire fait savoir, par la voix de Rachel Khan, qu’elle se sent heurtée par le « rapport historique » (entendre : la solution finale).
France et politique française - Page 1108
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Mode d’emploi pour bloquer un débat
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Des dizaines de militants LR sont partis du meeting de Valérie Pécresse avant la fin car ils la trouvaient “chiante” ( elle renonce finalement à organiser d’autres grands meetings)
Vu sur FdeSouche 15/02/2022
Valérie Pécresse ne tiendra plus de grand meeting comme au Zénith
(…)
La candidate LR a ainsi affirmé qu’elle était effectivement “plus à l’aise dans le dialogue avec les Français”. Et donc la stratégie va évoluer. La décision a été prise lundi, raconte un soutien de Valérie Pécresse. Il y aura des plus petits meetings comme au Cannet ce vendredi devant 2.500 personnes, et aussi des formats nouveaux.
Dans l’équipe de Valérie Pécresse, on assure que des meetings seront toujours organisés. Même si la forme va être amenée à évoluer. LR a choisi 4 villes : Lyon, Nice, Bordeaux et Marseille. Sur la scène, la candidate de droite sera entourée d’une dizaine de personnes pour qu’il y ait des questions et des échanges. L’objectif : montrer une candidate plus naturelle, plus à l’aise, et qui connait ses dossiers sur le bout des doigts.
la suite sur FdeSouche
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Entente à droite ou victoire de Macron ?
De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :
L’étrange campagne présidentielle actuelle se poursuit sans qu’il soit possible, à huit semaines du premier tour, de deviner comment elle va se conclure.
J’avoue tout d’abord que je doute fort qu’Emmanuel Macron soit aussi haut dans les urnes que ce qu’en disent les instituts de sondage. Même s’il est tout à fait possible (et même, hélas, probable) qu’il l’emporte, non pas en convainquant les électeurs de la qualité de son bilan, mais en laissant les candidats de droite se neutraliser mutuellement.
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Macron, la tentation du pourrissement
Rien n’est plus dangereux qu’un pouvoir aux abois. Devant une échéance électorale incertaine, voire au pronostic très défavorable, Emmanuel Macron pourrait être tenté de jouer son va-tout et chercher à profiter d’une situation exceptionnelle. La peur resserre les rangs des électeurs autour du pouvoir. Des troubles avant le premier tour pourraient provoquer un vote légitimiste. Un raz-de-marée électoral à la faveur du sauveur « Macron », à l’image des élections législatives de juin 1968. De Gaulle avait tenu bon face aux émeutiers. L’électorat lui en avait été reconnaissant en lui donnant une majorité inespérée.
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Convoi de la Liberté : scènes de guerre civile sur les Champs-Elysées
Samedi 12 février, Boulevard Voltaire était présent sur les Champs Elysées lors des manifestations du Convoi de la Liberté. Gaz lacrymogènes, charges de CRS… la rudesse avec laquelle les manifestants ont été reçus pose question.
La preuve en images.
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Valérie Pécresse au zénith : anatomie d’un naufrage
Valérie Pécresse tenait hier son grand meeting de campagne au Zénith de Paris devant 7.500 militants. Il devait relancer une candidature qui patine dans les sondages : objectif raté. Emmanuel Macron a même peut-être pris hier soir son ticket définitif pour l’Elysée. Ce meeting risque de rester dans les mémoires comme le naufrage d’une candidate qui pouvait prétendre au second tour. Commençons par ce qui marché : une salle immense, pleine. Une scène magnifique, des drapeaux, des jeunes, une vraie ambiance. On a scandé « Pécresse présidente » jusqu’à la fin. Les troupes étaient là, elles étaient gonflées à bloc. « L’ambiance était excellente, c’était techniquement magnifique, cela m’a rappelé les grandes heures de Sarko et de Chirac », raconte un Chiraquien historique. Tout allait donc très bien jusqu’à l’arrivée de la candidate sur scène.
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Pouvoir blindé – Le Convoi de la liberté réprimé avec violence
Alors qu’au Canada les routiers bloquent Ottawa depuis quinze jours avec une réponse mesurée des autorités, en France la répression s’est immédiatement abattue sur le Convoi de la liberté. Les blindés contre les petites gens !
Contrôles routiers et verbalisations à la chaîne, interpellations et placements en garde à vue en masse, jets de gaz lacrymogène et coups de matraque en avalanche, mise en fourrière de nombreux véhicules, et même… policier braquant son arme de service vers un conducteur pacifique : obéissant scrupuleusement aux consignes de « très grande fermeté » données la veille par Castex, Darmanin et leur exécuteur des basses œuvres, le préfet de police de Paris Didier Lallement, les forces de l’ordre ont fait preuve samedi d’une incroyable violence pour interdire aux milliers de Français participant au Convoi de la liberté de manifester pacifiquement dans Paris. Un véritable déchaînement qui, cependant, n’a pas empêché plusieurs centaines d’entre eux de faire entendre leur voix sur les Champs-Elysées !
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UN PRÉSIDENT DOIT AVOIR UNE VISION HISTORIQUE ! (I)
Dans son dernier roman “Anéantir”, Michel Houellebecq note qu'”on attend traditionnellement en France d’un Président de la République qu’il ait un minimum de vision historique”. L’air de rien, cette idée est sans doute la clef de l’élection présidentielle prochaine. Ou les Français se rattacheront à cette tradition et choisiront le candidat qui possède une vision historique, ou ils se conformeront à cette fatalité que le Général de Gaulle avait voulu repousser de toutes ses forces : “celle des peuples qui n’ont plus assez de forces pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir.” L’enjeu est de taille. Il suppose que le peuple français ait toujours assez de forces pour exister ou non. Et s’il les possède encore, qu’il se tourne vers celui qui a une vision historique à la hauteur de l’enjeu.
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L’affaire qui peut faire tomber Macron (et Pécresse)
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Comment sont morts les politiques ?