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France et politique française - Page 1635

  • Le 49-3 jeté à la face du pays déjà bouillant : la provocation de trop ?

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    Avec le président de la République, et de plus en plus, en effet un autre monde.

    Un autre monde et non pas un nouveau, qui a duré le temps d’une promesse électorale.

    Un autre monde.

    Le rassemblement invoqué comme un mantra, une sorte de discours obligatoire qui vise par l’abstraction à faire oublier les déchirures concrètes et ostensibles du tissu national – est en miettes.

    Je n’incrimine pas forcément la responsabilité du Président dans ce délitement inédit ; en tout cas elle n’est pas exclusive.

    Mais pour qui essaie d’avoir une parole libre, d’être à la fois un citoyen concerné et un observateur curieux, le champ de ruines ne manque pas de frapper l’esprit et, davantage même, la sensibilité républicaine.

    Inutile de revenir sur le degré de haine exprimé à l’encontre d’ et parfois de son couple. S’il a commis des maladresses de langage et eu des attitudes perçues comme arrogantes ou condescendantes, elles ne peuvent pas expliquer à elles seules cette intensité d’hostilité sans commune mesure avec les effervescences politiques antérieures. Une détestation régalienne plus qu’une animosité civique.

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  • Et hop ! Édouard Philippe dégaine le 49-3 un samedi aprèm, en pleine crise du coronavirus !

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    Vous croyiez que le Conseil des ministres extraordinaire de ce samedi avait pour but de préparer les mesures contre l’expansion du coronavirus ? Pas seulement. Vous aviez oublié le « en même temps ».  en a profité pour confirmer aux membres du gouvernement, et à tous les Français, qu’il utiliserait l’article 49-3 pour faire passer son texte sur la réforme des retraites. Il est allé l’annoncer ensuite aux députés :

    « Conformément à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution de 1958, et après en avoir obtenu l’autorisation du Conseil des ministres du 29 février, j’ai décidé d’engager la responsabilité du gouvernement sur le projet de loi instituant un système universel de retraites. »

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  • Face à Mounir Mahjoubi, Eric Zemmour pulvérise le macronisme


    https://www.lesalonbeige.fr/face-a-mounir-mahjoubi-eric-zemmour-pulverise-le-macronisme/

  • Nombreux candidats Civitas aux élections municipales de mars 2020

    Par communiqué, Civitas a félicité tous ses militants et sympathisants qui ont déposé une liste d’intérêt municipal ou trouvé une place éligible sur une liste !

    Le communiqué de Civitas rappelle également le calendrier électoral des prochains jours.

  • Selon que vous soyez gaulois ou non…

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    La chronique de Philippe Randa

    Rachida Dati ne mâche pas ses mots. Et quels mots ! Que ce soit à l’encontre d’Angela Merkel qui « paie aujourd’hui au prix fort cette ouverture massive des frontières, (dont elle) « n’a pas mesuré les conséquences » (et qu’elle a décidé) « sans anticipation » (déclarations à FranceInfo) ou d’Anne Hidalgo dont elle rappelle les propres déclarations (« Je m’inspire de Mme Merkel en disant moi aussi je veux accueillir massivement, bienvenue aux migrants et aux réfugiés à Paris »), elle en conclue, lapidaire :« Ça a abouti à quoi ? À la dépossession de l’espace public et privé des Parisiens du nord et de l’est de Paris (et à) une explosion de la délinquance… »

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  • Sous l’Ancien Régime, la pendaison. Et la roue ? Vous avez oublié la roue !

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    Mercredi, à l’ouverture du procès Fillon, il paraît que le procureur a bien fait rigoler la salle en déclarant : « Le délit de détournement de fonds publics était puni d’une peine de mort par pendaison sous l’Ancien Régime ! » Outre le trait d’humour que n’ont pas forcément apprécié l’ancien Premier ministre et son épouse, faut-il voir dans cette phrase une sorte de nostalgie de la France d’avant la Révolution ?

    Il est vrai que l’apparat judiciaire français vient tout droit de la monarchie. Il suffit de voir une rentrée solennelle de la Cour de cassation pour s’en convaincre : robes rouges, hermines, ordres en sautoir et tout le tremblement. La cérémonie d’installation d’un premier président est d’ailleurs, en bien des points, similaire à ce qu’était un lit de justice sous la monarchie : le président de la République ne trône-t-il pas dans un angle de la salle d’audience, comme le roi autrefois ? Une vraie reconstitution historique du Parlement de Paris. Continuité de la France, me direz-vous.

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  • La démocratie est par nature une illusion et une imposture fin

    Le premier facteur, du moins dans le cas de la France, est celui de l’affaiblissement de l’Etat. En France, on le sait, l’Etat a jusqu’ici toujours joué un rôle déterminant, et ce depuis le Moyen-âge : la France s’est construite autour de son Etat et grâce à lui. En apparence la place de l’Etat est toujours essentielle : les impôts et taxes n’ont jamais été aussi élevés, les fonctionnaires jamais aussi nombreux, les organismes et agences étatiques jamais aussi pléthoriques, les présidents et les ministres jamais aussi arrogants. Mais tout cela n’est qu’apparence : l’Etat en France aujourd’hui est obèse, boursouflé et adipeux mais il est devenu un Etat faible (voir cette chroniquecelle-ci et celle-ci).

    Cet affaiblissement résulte d’abord de la place majeure prise aujourd’hui par les contre-pouvoirs. Au 19e siècle Tocqueville avait souligné que la démocratie pouvait conduire à ce que se mette en place une tyrannie de la majorité : c’est pourquoi il considérait que devaient être installés, face au pouvoir de l’Etat, des contre-pouvoirs suffisamment nombreux et puissants, tels que la décentralisation, les juges, la presse ou encore les associations. Il se trouve que la situation s’est aujourd’hui inversée : les différents contre-pouvoirs, à commencer par les médias, ont pris une place de plus en plus importante, réduisant d’autant les marges de manœuvre étatique. L’Etat a été affaibli également par la mise en place de pouvoirs supranationaux, comme celui de l’UE. Dans les domaines de compétence de l’UE, la liberté d’action de l’Etat est désormais soit étroitement encadrée soit même supprimée, comme c’est le cas dans les domaines monétaire, des frontières économiques et de la concurrence. L’affaiblissement de l’Etat est enfin lié à l’installation en France de la logique anglo-saxonne du contrat et du primat du judiciaire : cette évolution vient là encore affaiblir le pouvoir d’un Etat qui doit le plus souvent adopter une posture contractuelle et renoncer à tout comportement régalien. Encore faut-il préciser, nous y reviendrons plus loin, que ces différents mécanismes conduisant à l’abandon ou à la réduction des prérogatives de l’Etat ont été voulus par les élites mêmes qui se trouvent à sa tête.

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  • La démocratie est par nature une illusion et une imposture partie 1

    La démocratie est l’un des principaux dogmes de la Modernité : nous voulons ici montrer qu’à l’instar des autres « valeurs républicaines », elle constitue une illusion et une imposture.

    La révolution de 1789, qui installe au pouvoir les tenants de l’idéologie des Lumières, met en avant dès l’origine la volonté populaire, laquelle doit venir encadrer la monarchie constitutionnelle qui se met en place dans un premier temps. La révolution « communiste » de 1792-1794 se fait également au nom du peuple : c’est en s’accusant mutuellement de trahir sa volonté et ses intérêts que les révolutionnaires s’éliminent les uns les autres. Depuis lors, la démocratie, ou « pouvoir du peuple », est devenue l’une des valeurs majeures de la république. Mieux, puisqu’elle est universaliste, l’idéologie moderne analyse le monde entier au travers de ce prisme : elle trace une ligne de partage absolue entre les pays démocratiques et ceux qui ne le sont pas et considère la démocratie comme un objectif à atteindre dans toutes les régions du monde.

    Dans l’esprit des républicains, la démocratie va de pair avec les autres valeurs de la modernité, en particulier la liberté et l’égalité des individus. Les individus étant libres, ils doivent pouvoir décider eux-mêmes des lois qui s’imposeront à la société et choisir leurs dirigeants. Etant égaux, ils doivent détenir un droit égal de participer au suffrage.

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  • Bistro Libertés : Bigard met le paquet sur TVLibertés

    Martial Bild et les sociétaires reçoivent l’humoriste Jean-Marie Bigard, soutien de Marcel Campion dans la course à la mairie de Paris. Au programme des débats :

    Elections municipales : la grande foire de Paris ?

    A trois semaines du premier tour des municipales à Paris, les listes se multiplient dans les arrondissements de la Capitale. Dati, Buzyn, Federbusch, Campion et dans une moindre mesure Villani et Belliard sont en ordre de bataille pour « renverser » la reine Hidalgo. Dans cette grande foire de Paris, l’objectif est-il possible ?

    Dans la France de 2020, l’humour impossible ?

    Les réseaux sociaux expriment la crispation de la société autour de la transgression et du politiquement incorrect. Les libertés d’opinion et d’expression plient sous le poids des polémiques, des procès, des dénonciations et des signalements. Dans ce contexte, l’humour va-t-il devenir impossible ?

    Site officiel de Jean-Marie Bigard

    Retrouvez le Zoom avec Marcel Campion : Avec Bigard, pour un Paris du bon sens !

    https://www.tvlibertes.com/bistro-libertes-bigard-met-le-paquet-sur-tvlibertes

  • Ni peste islamiste ni choléra républicain : communautarisme gaulois !

    Retrouvez tous les samedis les réflexions inspirées par l’actualité à Julien Langella, co-fondateur de Génération identitaire et membre d’Academia Christiana.

    La polémique autour du « séparatisme islamiste » évoqué par Manu-les-gros-bras se renforce avec l’hystérie de certaines réactions, comme celle de Danièle Obono (LFI) aux propos de Jean-Michel Blanquer : « C’est une réalité depuis un certain nombre d’années. C’est un phénomène qui s’est accentué […]. Il m’arrive d’aller dans certaines villes où ça se voit. » Les grandes envolées lyriques sur le « retour » dans la République des brebis islamistes sont une impasse totale.

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