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France et politique française - Page 2794

  • Législatives - Jacques Bompard : "je suis le candidat de la droite localiste, identitaire et enracinée"

    6a00d83451619c69e201b8d281d77e970c-800wi.jpgJacques Bompard, qui durant son mandat a été un infatigable défenseur de la vie et de la famille, se représente dans la circonscription d'Orange. Il a accepté de répondre à nos questions.

    Vous représentez à l'élection législative dans la circonscription d'Orange, mais est-ce bien utile ? N'avez-vous pas l'impression d'être isolé à l'Assemblée nationale ? La Ligue du Sud présente-t-elle d'autres candidats ?

    Je dois avouer un certain étonnement devant votre question. Je suis maire d’Orange depuis une vingtaine d’année et mon épouse dirige Bollène depuis deux mandats. Notre travail consiste à résoudre au quotidien des questions de bien commun au sein de nos Cités, d’aménagement du territoire et même à pallier à d’immenses manquements d’Etat notamment à travers une police municipale forte ou encore le soutien au patrimoine religieux.

    Aussi je ne me sens pas isolé, je me sens ancré, en pleine exercice de ma mission : porter la parole des Vauclusiens contre vents et marées.

    L’isolement à l’assemblée nationale est plutôt une épidémie qui touche les affidés des gros partis politiques : leur légitimité tient à une étiquette, au bon vouloir de carterons de dirigeants parisiens, et souvent à de savants calculs pour ne rien dire. On voit d’ailleurs l’échec frappant des « grandes stratégies nationales » ou du « témoignage du programme » des grosses structures. Cela donne des députés absents pour défendre de la vie, maladroits pour parler des problèmes politiques concrets, et qui ne peuvent par exemple pas dénoncer le Grand Remplacement.

    Franchement, je n’ai jamais entendu un Vauclusien regretter que je n’appliquasse pas les recommandations de Florian Philippot ou de Nathalie Kosciuko Morizet. En revanche, j’en connais un certain nombre qui sont exaspérés par les partis pachydermiques.

    De récents évènements en Vaucluse appellent à notre réflexion sur les candidatures. La nécessaire union des droites est encore ralentie par les quolibets politiques dont s’affublent le FN et Les Républicains. Dont acte.

    L’évidence, c’est que dans la IV ème circonscription de Vaucluse je suis le candidat de la droite. De la droite localiste, identitaire et enracinée. C’est-à-dire de la droite qui convient aux Vauclusiens.

    Face au poison Macron, il faut des hommes libres. Qui me disputera cette qualité ?

    Vous avez appelé à voter Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle : pourquoi ne pas vous rallier au candidat du Front National ? Le FN et vous-même avez-vous cherché une unité pour cette élection ? Et avec d'autres (DLF, LR ...) ? Ou partez-vous divisés, vérifiant la formule selon laquelle nous avons la droite la plus bête du monde ?

    6a00d83451619c69e201b8d281d7a2970c-200wi.pngVous devriez savoir au Salon Beige que les fruits du ralliement oscillent entre le désordre et l’incurie. J’ai suivi une logique politique à savoir l’union des droites et j’ai été de ceux qui présentaient la réalité de Macron. Mon pamphlet « Contre Macron » a déjà attiré plus de cinq milles lecteurs. Mes articles d’analyse du programme de Macron ont été largement utilisés…

    Il n’en reste pas moins que je garde mes préventions contre Marine Le Pen. Et pour cause : elle me fait livrer une guerre incessante parce que j’ai le tort de blesser la superbe de son mouvement politique. Je tiens à rappeler que sans l’entêtement frontiste, le département de Vaucluse serait aujourd’hui géré par la Ligue et par le FN.

    La droite ne part donc pas divisée. Elle propose deux candidats légitimes : monsieur Perilhou, maire de Vaison, mon concurrent, essaye de servir son terroir. Nous avons nos différences, mais il est un adversaire tout à fait valable. Pour ma part, je crois que chacun connait ma rectitude dans la défense des convictions de tous les Français.

    C’est une élection nationale, contre les manipulations partisanes et médiatiques, il est urgent de voter local !

    Etes-vous favorable à la formation d'un groupe parlementaire avec des élus d'autres partis, qu'ils soient LR, PCD, DLF, FN ?

    Je suis favorable à toutes les ententes dès lors qu’elles se fondent sur le service du bien commun et la liberté. J’avais été scandalisé d’entendre le Front National dire : « sans nous, monsieur Ménard ne serait pas maire de Béziers ». Ce fut une faute politique évidente, et je crois que Nanterre n’est pas prêt à faire sa mue sur le sujet. Tous les témoignages vont dans ce sens : l’échec de Marine Le Pen durant son débat s’explique principalement parce qu’elle s’entoure d’une cours et refuse la pluralité et la remise en cause en interne.

    Toutefois, si des individus, ancrés dans leurs territoires, veulent fracasser les frontières du politiquement correct pour travailler ensemble alors j’y suis tout à faire prêt ! Mes conditions sont simples : l’équité, le respect mutuel, et aucune intrusion de dictateurs en goguette qui confondent les couloirs de leurs partis politiques et le pays réel.

    Aux électeurs d’envoyer ce type d’élus à l’assemblée nationale et pas des marionnettes collant une photo sur leurs affiches en fantasmant d’acheter une légitimé de la sorte. Même le parti communiste est sorti de ce genre de lubies.

    J’espère avec vous que la droite mettra des hommes libres au pouvoir.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Election présidentielle : le Bien commun oublié

    En date du 8 mai 2017, le CRAF (Centre Royaliste d'Action Française) a publié le communiqué suivant, avec lequel nous sommes ici en plein accord.  LFAR

    3815233371.jpgLe système politique fondé sur l’élection du président au suffrage universel a montré, une fois de plus et de façon particulièrement criante, ses limites et sa perversité.

    Un président élu par moins de 44 % des électeurs inscrits, dont presque la moitié revendiquent un vote par défaut, ne peut pas être légitime – d’autant moins avec le programme qu’il s’apprête à mettre en œuvre, dans la continuité du quinquennat qui s’achève.

    L’Action française déplore et s’inquiète de la division que cette élection a creusée au sein du peuple français. D’un côté les mondialistes, désireux de conserver leurs privilèges et totalement indifférents à la crise de civilisation que le libéralisme a engendrée et dont il s’alimente ; d’un autre côté, les souverainistes, pour qui la France signifie autre chose qu’une province européenne ou un segment de marché géographique ; d’un autre côté encore, ceux, de plus en plus nombreux, qui par leur abstention ou leur vote blanc expriment le décalage entre la classe politique et le peuple, voire rejettent et dénoncent un système en faillite.

    Cette faillite, c’est son incapacité à assurer le Bien commun, qui fut la seule préoccupation de nos souverains pendant des siècles et dont la classe politique actuelle a oublié jusqu’au sens. Au sortir d’une campagne avilissante, c’est donc autour de cette notion de Bien commun que l’Action française veut remobiliser les Français, à l’occasion du colloque public organisé le 13 mai avec la participation du Prince Jean de France, et autour de la figure de Jeanne d’Arc, qui sut si bien sacrifier son intérêt personnel pour celui de la France, et discerner dans la personne du Roi le seul vecteur d’espoir et d’unité : l’Action française le réaffirmera lors de sa fête nationale, dimanche 14 mai, avec son traditionnel cortège. 

    Colloque : Refonder le Bien commun
    Défilé d’hommage à Jeanne d’Arc

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Le plafond de verre du FN est passé de 30 à 40 %. Mais pour gagner les élections, il faut plus de 50 % des voix

    Marc Rousset, économiste, auteur* ♦

    Quelle a été la plus grande erreur de Jean-Marie Le Pen dans sa carrière politique ? Imposer sa fille à la tête du FN.

    Lors de ses débuts, le père imposa la fille en lui donnant un titre de responsable de la communication, puis de vice-président du FN. Avant, bien sûr, d’être élue naturellement présidente du parti, mais avec l’aide et tout le poids de son père en faveur de sa candidature, par plus de 67 % des voix contre Bruno Gollnisch en janvier 2011.

    Aujourd’hui, pourquoi la droite a-t-elle encore perdu la présidentielle, face à la catastrophe Macron ? Parce que le FN a un programme économique socialiste irréaliste et utopique (35 heures, retraite à 60 ans, nombre de fonctionnaires…) qui fait peur à juste titre aux bourgeois, aux classes supérieures ou moyennes patriotes, réalistes et responsables.

    La droite ne peut gagner que s’il y a symbiose et désistement officiel ou tacite et officieux entre LR et le FN. La démarche de Nicolas Dupont-Aignan est salutaire, un premier pas important dans cette direction.

    La droite ne gagnera les élections que le jour où Florian Philippot aura quitté le FN ou que sa tendance sera devenue minoritaire. Le recul de Marine Le Pen sur l’euro, tout comme sa dernière prise de position « retour à l’emploi d’abord, retraite à 60 ans ensuite », est un autre pas dans la bonne direction, mais beaucoup trop tardif.

    Le plafond de verre du FN, suite à la perte de vitesse du pseudo-front républicain, est passé de 30 à 40 %, mais pour gagner les élections, il faut plus de 50 % des voix. Le FN ne pourra être majoritaire en France que le jour où il sera devenu vraiment gaulliste, avec un programme plus libéral tourné vers l’efficacité en économie, et conservateur pour les valeurs, ce qu’avait compris le général de Gaulle.

    La droite a encore perdu la présidentielle ! Pour le savoir, il suffisait de lire les chroniques du Figaro, contrôlé par Serge Dassault, qui est devenu très fortement pro-Macron alors qu’il avait défendu Fillon, uniquement parce que le FN s’est trop éloigné de ses fondamentaux en économie. De même, la rébellion des chefs d’entreprise était justifiée car ils pensent efficacité économique, emplois, exportations et pas seulement bénéfices.

    Efficacité en économie, combat virulent et frontal contre l’immigration, révolution des valeurs, voilà le triptyque de la droite pour gagner les élections.

    Marine Le Pen est en progrès pour les voix, mais sur la sellette en tant que présidente du FN. Il manque au FN un chef valable et le troisième pied du triptyque gagnant : l’efficacité économique, laissée aux Républicains ! Si le FN avait adopté un programme économique plus réaliste, Laurent Wauquiez ou François Baroin auraient du souci à se faire pour relancer les LR après la présidentielle !

    adieu-argent-roi-192x300.jpg*MARC ROUSSET EST L’AUTEUR DE ADIEU L’ARGENT-ROI ! PLACE AUX HÉROS EUROPÉENS, CRITIQUE DE LA CIVILISATION DE L’ARGENT, APOLOGIE DE L’HÉROÏSME, GODEFROY DE BOUILLON ÉDITEUR, PARIS 2016, 37 EUROS.

    Source

  • Bérénice Levet : « Le crépuscule des idoles progressistes »

    Bérénice-Levet-600x319.jpg

    Bérénice-Levet-Livre-220x350.jpgBérénice Levet appartient à cette nouvelle génération d’intellectuels qui vient bousculer les vieilles badernes du politiquement correct qui hantent encore les plateaux de télévision et les amphis des universités. Docteur en philosophie et enseignante, spécialiste d’Hannah Arendt, Bérénice Levet vient de publier un ouvrage de combat intitulé : Le Crépuscule des idoles progressistes (Stock). Elle y analyse les fondements de l’idéologie progressiste, son échec annoncé et ses possibles remèdes.

    L’écrivain indique qu’il est urgent de renouer avec notre héritage, quitte à se rendre suspect dans une époque où celui-ci est vu comme un privilège oppresseur. Il est tout aussi vital d’assumer le droit des peuples à la continuité historique en transmettant une identité civilisationnelle à nos enfants.

    Pour ne pas les jeter dans un monde sans repère ni profondeur, il convient de les escorter dans un univers riche de signes, de symboles, de degrés et en faire des hommes libres.

    Pour cela, la philosophe considère qu’il est impératif de refondre l’école dont la vocation de transmission structurante et d’édification a été dévoyée pour en faire un outil de déconstruction et de désaffiliation.

    Un ouvrage à lire de toute urgence et un entretien accordé à TVLibertés à regarder pour détenir les clés d’une lutte efficace contre l’idéologie moderniste incarnée, notamment, par Emmanuel Macron.

  • Une histoire de la laïcité (entretien avec Guillaume Bernard)

  • Emmanuel Macron et les retraites

    Comme Philippe Carhon l'avait souligné, le directeur du programme d'Emmanuel Macron avait reconnu que les retraités seraient les grands perdants.

    Il semble toutefois qu'un futur jeune retraité ait réussi à tirer son épingle du jeu. Celui qui a lutté contre le cumul des mandats, profitera du cumul des indemnités... François Hollande bénéficiera :

    "d'une pension mensuelle équivalente à 15.000 euros net. Un total obtenu grâce au cumul de quatre indemnités différentes: celle d'ancien président de la République (5184 euros net), d'ex-député de Corrèze (6208 net), d'ancien conseiller de la Cour des comptes (3473 euros net) et finalement d'ancien président du conseil général de Corrèze (235 euros)."

    Reste à savoir s'il siègera au Conseil Constitutionnel, ce qui lui permettrait de profiter d'une indemnité de 14 000 € brut mensuels...

    Cela viendra s'ajouter aux 10 millions d'euros que nous coûtent, chaque année, nos anciens présidents.

    Carole d'Hombelois

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marie Guévenoux, de l’UNI à Emmanuel Macron…

    3752576289.jpg

    Source Paris Vox cliquez ici

    Cette candidature étonne d’autant plus que Marie Guévenoux était encore salariée de l’équipe de campagne de François Fillon il y a quelques semaines. Décidément, en poltique politicienne, les convictions n’ont d’égales que les fidélités…

    Marie Guévenoux avait tout d’abord travaillé avec Alain Juppé jusqu’à sa défaite à la primaire de droite avant de rejoindre les rangs de François Fillon. Chargée des ressources financière, elle abandonne son poste en mars lorsque la mise en examen du candidat de la droite est annoncée. Cependant elle a continué à être payée (environ 4000 euros par mois) jusqu’à la fin de son CDD.

    Elle se retrouve donc aujourd’hui candidate à la députation pour le parti du nouveau président de la République. Toujours au secours de la victoire, le parcours de Marie Guévenoux apparaît assez révélateur d’un personnel politique exclusivement motivé par des ambitions personnelles et la recherche frénétique des « places » rémunératrices.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Me Gilbert Collard : « Il n’y a pas de tensions au FN, il y a une réflexion ! »

    La question de la sortie de l’euro sème-t-elle la zizanie au sein du FN ? A-t-elle pris trop de place dans la campagne au point de faire fuir leurs électeurs ? Gilbert Collard répond.

    http://www.bvoltaire.fr/ny-a-de-tensions-fn-y-a-reflexion/