Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

santé et médecine - Page 347

  • Pendant ce temps-là, les adolescents se suicident...

    Les médias ont largement parlé ces derniers jours de la parution du livre de Nora Fraisse Marion, 13 ans pour toujours. Dans celui-ci, l’auteur, mère d’une ado qui s’est donné la mort il y a deux ans, traite d’un sujet très préoccupant et très symptomatique de « notre » société malade : le suicide des adolescents.

    marion.jpg

    « Notre » belle société y est habituée depuis près de 3 décennies. Ce n’est pas une nouveauté et cette cause de mortalité est l’une des principales chez les moins de 20 ans. Cela est connu. Dans un monde d’excès comme le nôtre, il était impensable que cela ne s’arrête qu’aux adolescents et ne finisse pas par toucher les jeunes ados ou pré-ados. C’est chose faite ! Plusieurs affaires ont été traitées par les médias ces derniers mois au sujet d’enfants de 12-13 ans se donnant volontairement la mort. La première constatation que l’on peut en tirer, c’est que nous vivons dans une époque de mal-être généralisé. S’il est choquant de voir des jeunes de 12-13 ans (donc des enfants quelque part) se suicider, ce n’est pas étonnant à mon sens.  Pourquoi ? Premièrement, parce que nous vivons dans un monde sans repères et le passage entre l’enfance et l’âge adulte est une phase souvent difficile. Cette phase s’appelle « l’adolescence ».  C’est une émanation du monde moderne car jadis nos anciens passaient directement de l’enfance à l’âge adulte. Pas de période intermédiaire. Comment se fait le basculement aujourd’hui? A quel moment ? Ce passage est-il évident pour l’enfant ? Y-a-t-il un rite de passage, un évènement qui le fait sortir de l’enfance ? Je ne le pense pas et l’entrée au collège ne joue certainement pas ce rôle… La plupart des groupes sociaux ayant été abattus dans la société libérale (Famille, Eglise, Armée, scoutisme, etc…), les enfants cherchent bien souvent leurs propres rites de passage : le jeu du foulard, la première cigarette, la première cuite, le premier joint, la multiplication des partenaires sexuels, les scarifications, l’identification aux stars, et bien sûr, la consommation effrénée… tout ça participe à cette transition douloureuse et sans repères sociaux et culturels.

    Lire la suite

  • Fin de vie : l’urgence réside dans l'amélioration des soins palliatifs

    Valérie Debord, secrétaire nationale de l’UMP chargée de la famille, écrit dansValeurs actuelles à propos de ce qui se prépare autour de la fin de vie et de l'euthanasie :

    Valeurs4078_001_0"[...] Si l’on peut se réjouir d’une amélioration des processus de sédation, avec un encadrement strict, cette nouvelle forme de sédation sera-t-elle un droit de confort, ou ne visera-t-elle pas, à terme, à donner la mort ? Si la définition de la sédation fait consensus en anesthésie et réanimation, il n’en est pas de même en médecine palliative oùil faut différencier “sédation en phase terminale” et “sédation terminale”. Cette pratique, ayant pour effet secondaire d’accélérer la fin de vie, est bien mise en place uniquement pour soulager la souffrance. Il s’agit d’un double effet, non d’une pratique euthanasique, ce qui revient à supprimer la notion d’intention dans l’administration des substances. De plus, il est très difficile de connaître l’effet réel de cette pratique sur une éventuelle accélération de la fin de vie, car il existe des cas où l’inverse se produit.

    Rendre contraignantes les directives anticipées conduira-t-il à maintenir ou à abolir la liberté d’appréciation des équipes soignantes ? Dès lors qu’elles ne sont plus simplement indicatives, comment ne deviendraient-elles pas un droit opposable, susceptible de se retourner contre le patient lui-même ?

    Sur ces points fondamentaux, les risques de dérives ne semblent pas levés et doivent inciter à la prudence et à l’humilité.Aujourd’hui, l’urgence réside dans une meilleure application de la loi et dans l’augmentation du nombre de lits en unité de soins palliatifs, dans l’amélioration de la formation médicale et de la coordination des services médicaux et médico-sociaux, afin que toute personne en fin de vie puisse avoir accès à un accompagnement. Il faut tout faire pour soulager la souffrance des familles et des patients, qui doivent être respectés en fin de vie dans leur dignité, dans leur autonomie et dans leur vulnérabilité.

    En revanche, aller au-delà, en créant une possibilité pour le corps médical de donner la mort, est contraire à notre conception de la dignité de l’être humain et du respect de la vie, et reviendrait à instaurer un droit à la mort, équivalent d’un droit à la vie. Le suicide, “droit liberté”, ne peut devenir un “droit créance” et l’instauration d’un “droit à la mort” constituerait une rupture de solidarité vis-à-vis des plus faibles. À l’heure où 300 000 de nos concitoyens meurent d’une manière inhumaine et où 80 % de ceux qui pourraient avoir accès aux soins palliatifs en sont exclus, la question prioritaire n’est pas celle de l’euthanasie, mais celle de l’urgence à remédier au vrai scandale auquel sont confrontées les familles : la persistance du “mal-mourir” en France."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Des menottes pour les avortueurs

    Lu dans Présent :

    "En Amérique les avortements sont très majoritairement effectués dans des avortoirs privés dont les médecins sont animés d’un sentiment de lucre; ils exercent ainsi le plus souvent dans des conditions absolument sordides. Des centaines de cliniques ont été fermées par décision administrative et des dizaines de médecins se sont retrouvés en prison. Pour saluer la 42èmeannée de la légalisation de l’avortement par l’arrêt de la Cour Suprême Roevs Wade, la ligue pour une action Pro-life a envoyé à chaque directeur une paire de menottes. Les scandales liés aux avortements ont contribué à retourner l’opinion publique contre cette pratique « médicale »."

    Michel Janva

  • Libération découvre les ravages du gender

    Le quotidien découvre l'histoire de Bruce Reimer, qui a subi une réassignationsexuelle par un médecin psychologue, adepte d'une idéologie qui ne disait pas encore son nom : le gender. Devenu fille suite à une circonsision qui a mal tourné, éduqué comme une fille, il a choisi à 14 ans, après avoir découvert la vérité, de retrouver son sexe d’origine.

    Michel Janva

  • L'euthanasie existe depuis 40 ans : celui des enfants non-nés

    Thibaud Collin écrit dans Le Figarovox :

    "Quarante ans jour pour jour après la promulgation de la loi Veil, le Parlement s'empare de la question de «la fin de vie». Ce rapprochement pourrait paraître incongru à certains tant ces thèmes semblent poser des problèmes différents, l'un le «droit des femmes», l'autre le «droit de mourir dans la dignité». Il n'en est rien. L'euthanasie existe déjà en droit français, précisément depuis 40 ans. Certes le mot ne se trouve pas dans la loi Veil mais la chose, sans nul doute. En effet, celle-ci dépénalise l'avortement jusqu'à dix semaines mais en cas de malformations graves du fœtus l'autorise jusqu'au terme de la grossesse. Quel est l'argument justifiant une telle différence de traitement? La logique euthanasiqueIl s'agit de supprimer l'enfant pour «son bien» ; par «compassion». Comment infliger à un enfant une vie handicapée? Mieux vaut le libérer d'emblée de souffrances futures. Ainsi au commencement et au terme de la vie humaine, le même raisonnement légitime le fait de donner la mort. La mort n'est plus ce qu'il faut éviter à tout prix, la vie étant un bien à sauvegarder quelqu'en soit le coût. A la mort se substitue désormais la souffrance, physique et/ou psychique. En quoi tout cela nous révèle-t-il la manière dont notre société se représente l'homme? Et quelle vision de l'homme de telles pratiques impliquent-elles et favorisent-elles?

    Leur présupposé commun est que la vie n'est pleinement humaine que si elle est prise dans un projet lui donnant un sens. La valeur d'une vie dépend de la construction dont elle est l'objet. Il faut que le matériau à partir duquel réaliser cette œuvre soit adéquat au but recherché. Mais le matériau, quel est-il si ce n'est la personne dans son corps et ses diverses potentialités? Et à certains moments, le matériau disponible peut apparaître comme incapable de réaliser le projet de vie. Lorsque la personne subit des maux qui oblitèrent ses forces d'action et de création, la vie peut apparaître comme un fardeau insupportable et désormais insensé. Le handicap, la souffrance, la grande dépendance remettent en cause le projet de vie incapable d'assumer cette passivité envahissante. A l'aune d'un tel critère, de telles conditions de vie peuvent même sembler violer la dignité de la personne. La mort est alors envisagée comme une libération et devient l'objet d'un appel à la bienveillance d'autrui. C'est ici que se met en place le cercle des dispositions sociales influençant les mentalités et par là les attitudes, et réciproquement. (...)"

    Michel Janva

  • Le drame des enfants nés vivants durant leur avortement

    Les statistiques officielles pour l’Angleterre et le pays de Galles indiquent qu’en 2005, 66 nouveau-nés ont survécu à leur avortement et ont agonisé pendant parfois plus de dix heures.

    Lorsqu’un enfant naît grand prématuré, tout est mis en œuvre pour le sauver. Si ce n’est pas possible, il reçoit des soins de confort et est entouré jusqu’à son décès.

    Tout autre est la situation de ceux qui naissent vivants après un avortement. Il ne s’agit pas de ceux dont on provoque la naissance parce que la poursuite de la grossesse présente un danger majeur, mais bien de ceux qui naissent vivants accidentellement, suite à un « échec » de l’avortement. Une étude publiée en 2007 a conclu qu’environ une interruption de grossesse sur 30 après 16 semaines résultait en une naissance vivante. À 23 semaines, la proportion atteignait 9,7 %, soit presque 1 sur 10. Or, l’avortement est pratiqué sur simple demande jusqu’à 18 semaines en Suède, 24 semaines en Angleterre et aux Pays-Bas, et sans limite légale au Canada. Il est pratiqué jusqu’à la fin de la grossesse en cas de malformation en France et en Angleterre. Le seuil de viabilité fixé par l’OMS est 22 semaines.

    Lire la suite 

  • Marche pour la Vie : J - 7

    La Famille Missionnaire de Notre-Damequi a annoncé sa participation et son soutien fidèle à la Marche pour la Vie, a décidé d'effectuer un compte à rebours avant ce grand évènement pro-vie en publiant un communiqué par jour. Le premier s'intitule Pourquoi marcher pour la vie dimanche prochain à Paris ?

    "Nous avons déjà donné, dans notre communiqué invitant à marcher pour la vie, les raisons pour lesquelles nous participions à cette marche. Il nous semble important, en cette semaine, de reprendre des passages importants de l’enseignement de l’Eglise qui peuvent être compris par tous les hommes de bonne volonté, quelle que soit leur religion ou leur philosophie. Au numéro 42 de la Charte des personnels de la santé de 1995, promulguée par le Saint-Siège, il est dit au sujet de la dignité absolue de toute vie humaine :

    "Le corps participe, de manière indivisible avec l'esprit, à la dignité propre de la valeur humaine de la personne : corps-sujet et non corps-objet, et, en tant que tel, il est indisponible et inviolable. On ne peut disposer du corps comme d'un objet qui nous appartiendrait. On ne peut en faire une contrefaçon, comme s'il s'agissait d'une chose ou d'un instrument, dont on serait le propriétaire et le maître absolu. Chaque intervention abusive sur le corps est une offense à la dignité de la personne et donc à Dieu qui est le Seigneur absolu et unique : «L'homme n'est pas maître de sa propre vie, il le reçoit en usufruit ; il n'en est pas le propriétaire, mais l'administrateur, car Dieu seul est Seigneur de la vie.» (Charte 42). L'appartenance à Dieu, et non à l'homme, de la vie confère à cette dernière ce caractère sacré qui suscite une attitude de profond respect. Elle est indisponible et intangible parce que sacrée : elle est «sacrée par nature, et toute intelligence droite est capable de le reconnaître, même en faisant abstraction de toute croyance religieuse» (Charte 43).

    Nous continuerons à marcher pour la vie pour défendre ce caractère sacré de la vie. Nous n’acceptons pas l’affirmation de Pierre Simon, dans son livre « de la vie avant toute chose ». La vie n’est pas une production humaine, elle est sacrée parce que don de Dieu ! Elle doit être aimée, servie, protégée de sa conception à son terme naturel !"

    2015_mpv_image

    Philippe Carhon

  • Monsanto: Sa vie, son empire en 3 minutes

    Monsanto, probablement une des compagnies les plus critiquées dans la société actuelle. Pourtant, rien n’arrête ce géant américain qui ne cesse d’augmenter ses profits année après année.

    Monsanto, c’est cette compagnie qui offre du maïs transgénique à la population pour se nourrir et qui demande aux agriculteurs de payer chaque année pour avoir le droit de planter les graines offertes par la firme.

    Le résultat est inquiétant pour tous: les OGM sont de plus en plus utilisés un peu partout dans le monde et les petits agriculteurs ne peuvent poursuivre leurs activités, faute de fond. Et c’est ainsi que le monopole Monsanto est à nos portes.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Euthanasie : Rendez-vous dans la rue le 25 janvier pour stopper le projet funeste de Hollande

    Communiqué de La Marche pour la vie :

    "La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) examinera, ce mercredi 7 janvier 2015, le sort de Vincent Lambert et la responsabilité de l’Etat français. Soit la France sera condamnée pour violation des principes conventionnels et l’imprécision de sa législation sur la fin de vie, soit la Cour donnera raison à la France et les soins d'alimentation et d'hydratation à Vincent Lambert, abusivement assimilés à des traitements, seront arrêtés.

    Cette décision est d’autant plus attendue que s’ouvrira le 21 janvier prochain un débat à l’Assemblée Nationale sur la fin de vie et notamment sur l’évolution à apporter au cadre légal que constitue depuis 2005 la loi Leonetti.

    La Marche pour la vie entend mettre en garde contre le projet porté par le gouvernement. La priorité aujourd’hui doit être à l'amélioration des soins donnés et non à l'administration de la mort programmée. Le 1er débat parlementaire doit préparer les esprits mais les travaux déjà effectués sont explicites : ils conduisent à la légalisation de l’euthanasie qui juge la valeur de la vie humaine à l'aune de critère d'utilité ou de qualité de la vie.

    Contrairement à l’objectif annoncé, la politique du gouvernement n’est pas au consensus, encore moins à l’apaisement ou l’unité entre les Français.

    Comme le rappelle Julie Graziani, porte-parole de La Marche pour la Vie : "La majorité des Français souhaite la généralisation des soins palliatifs comme réponse prioritaire à la souffrance et l’absence d’acharnement thérapeutique au nom du respect de la volonté du malade. Le gouvernement a choisi de mettre l'accent sur les possibilités d'abréger la vie quand il aurait fallu faire porter l'effort sur le développement d'une culture des soins. On est donc à nouveau dans une logique de division. Rendez-vous dans la rue le 25 janvier pour stopper le projet funeste de François Hollande. »

    Michel Janva