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santé et médecine - Page 346

  • Robotisation : une étape importante franchie avec un homme à bras mécaniques

    Aux Etats-Unis (Colorado), un homme a marqué l’histoire, au « laboratoire de physique appliquée de l’université John Hopkins », quand il est devenu le premier amputé des deux bras (au niveau des épaules) à porter et manier simultanément deux « prothèses modulaires ».

    Plus notable, Lee Baugh, qui avait perdu les deux bras dans un accident électrique il y a 40 ans, parvenait il y a quelques semaines à faire fonctionner le système en pensant simplement à bouger ses membres, pouvant effectuer des tâches diverses.

    (en anglais mais les images sont éloquentes)

    http://www.contre-info.com/

  • Huile de palme : la bataille de l’image

    C’est la graisse la moins chère au monde et ses qualités techniques en font un ingrédient très employé par l’industrie. Mais l’expansion rapide de cette culture entraîne déforestation massive, déplacements forcés de population et disparition d’espèces sauvages, accusent les ONG. Premier producteur mondial, la Malaisie réagit par un lobbying intense.

    « Acheter moins d’Airbus ? Je ne crois pas que nous aurons besoin d’aller jusque-là ! ». Le ministre malaisien de l’Industrie des plantations et des Matières premières, Douglas Uggah Embas, part d’un grand rire, avant d’ajouter, soudain beaucoup plus sérieux : « Mais nous avons besoin que vous achetiez notre huile de palme pour acheter vos avions… ».

    L’image déplorable de cette huile végétale en Occident agace autant qu’elle décontenance le deuxième pays producteur au monde. Depuis le début des années 2000, les campagnes des ONG liant l’expansion de la culture de l’huile de palme à la déforestation massive, aux déplacements forcés de population et à la disparition des orangs-outans ont sensibilisé les Européens. Mais la défiance est particulièrement vive en France, où on la juge, en outre, mauvaise pour la santé. C’est dans l’Hexagone qu’on compte le plus d’entreprises agroalimentaires à avoir abandonné l’huile de palme.

    Face à ces problématiques, la Malaisie veut se faire entendre. En juin, Douglas Uggah Embas a adressé une lettre au ministre des Finances, Michel Sapin, et à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, au sujet de la mention « sans huile de palme ». L’étiquette a fleuri ces dernières années sur les paquets de gâteaux ou de pain de mie industriels. Label « discriminatoire », selon lui, « action sans fondement de la part des industriels en France », le ministre malaisien n’hésite pas à évoquer « un impact négatif […] sur la relation commerciale à long terme entre la Malaisie et la France ».

    La petite phrase n’est pas passée inaperçue. L’an passé, Airbus a été le premier fournisseur d’avions de la Malaisie. Sous-marins, frégates, avions de transport militaire A400M… Kuala Lumpur est généralement un bon client de la France, qui est son premier pourvoyeur d’équipements militaires. Dans les années à venir, le pays pourrait se doter de sous-marins supplémentaires, d’avions de combat et d’hélicoptères. Mais la commission des Affaires étrangères du Sénat, dans un récent rapport intitulé « Reprendre pied en Asie du Sud-Est », prévient qu’il faudra « savoir aplanir les motifs d’irritation susceptibles de nous causer de grands torts commerciaux, telle l’huile de palme par exemple ».

    En attendant, la Malaisie a fait appel à un cabinet d’avocats britannique, Hogan Lovells, afin d’évaluer les recours légaux possibles si cette mention « sans huile de palme » n’était pas retirée après une nouvelle réglementation européenne entrée en vigueur samedi. Cette réforme, destinée à améliorer l’information des consommateurs, oblige les industriels de l’agroalimentaire à préciser l’origine des graisses végétales dans la liste des ingrédients. En France, l’huile de palme, qui se cachait la plupart du temps derrière le terme discret d’« huile végétale », doit désormais apparaître clairement. Les opérateurs qui persistent avec le label pourraient bien se retrouver hors la loi, a estimé Hogan Lovells. Pour la Direction des fraudes (DGCCRF), il faudra regarder au cas par cas, la mention « pourrait être jugée licite dans certains, ou en infraction avec la réglementation dans d’autres. » La Malaisie a déjà fait savoir qu’elle se réservait le droit de poursuivre des détaillants en justice.

    Un appel aux grands groupes

    S’agirait-il alors de menaces ? Évidemment non, a assuré le président du Conseil malaisien de l’huile de palme (MPOC), lors d’une visite à Paris en octobre. Yusof Basiron préfère mettre en avant les campagnes d’information menées par le Conseil. L’organisme promeut la palme jusqu’en Europe, et il a les moyens de son lobbying : outre les conférences, publicités (dont certaines interdites pour manque de véracité au Royaume-Uni et en Belgique), sites Internet, études scientifiques et voyages sur place, le MPOC a ouvert une dizaine de bureaux, dont un à Paris. Avec des relais, comme l’Alliance européenne pour l’huile de palme, qui a des antennes dans différents pays.

    En France, l’Alliance française pour une huile de palme durable s’est montée en 2013, avec pour mission de convaincre du bien-fondé de l’utilisation de cette matière grasse. Tous les membres de l’organisation, parmi lesquels Ferrero, le fabricant de Nutella (17 % d’huile de palme), Unilever, le premier acheteur au monde, Nestlé ou Labeyrie, ont promis de n’utiliser que de l’huile de palme 100 % durable d’ici à 2020. « Les grands groupes veulent être irréprochables. Beaucoup ne peuvent pas se passer de cette huile aux propriétés techniques irremplaçables », explique Antoine de Gasquet, président de Baillon Intercor, un courtier en huiles végétales. C’est aussi la graisse la moins chère au monde et les industriels ont nettement augmenté son incorporation ces dernières années.

    Redorer l’image de l’huile de palme grâce aux standards de durabilité. A quelques heures de route au nord de Kuala Lumpur, le MPOC aime à faire visiter les plus belles plantations de Malaisie. Elles appartiennent à United Plantations Berhad (UP), une société dirigée par deux frères danois nés en Malaisie, qui l’ont héritée de leur père. La première, expliquent-ils, à avoir été certifiée RSPO, du nom de la table ronde pour la production durable d’huile de palme qui a vu le jour il y a dix ans. Au total, UP détient 58.000 hectares, 7 millions de palmiers, 525 kilomètres de rails pour acheminer les régimes de fruits jusqu’aux usines de transformation autosuffisantes en électricité.

    Il y a aussi une usine de biogaz, inaugurée en 2006 par la princesse Benedikte de Danemark, comme en atteste une grande plaque dorée. Carl et Martin Bek-Nielsen ne laissent rien au hasard : « C’est une entreprise malaisienne avec des normes scandinaves. » Ils logent leurs ouvriers, les enfants vont à l’école sur la plantation, jouent sur les terrains de sport, les familles peuvent se faire soigner dans l’hôpital, aller prier au temple, à la mosquée ou à l’église, et les plus âgés peuvent prendre leur retraite dans une maison adaptée. Il y a même une pâtisserie danoise, où l’on fait des gâteaux « pur beurre », s’amuse Carl Bek-Nielsen. Il espère que la réforme européenne sur l’étiquetage va pousser les industriels à montrer qu’ils achètent de l’huile certifiée. Pour lui, c’est aux grands groupes comme Nestlé, Unilever et Procter & Gamble de soutenir la palme durable. Bien sûr, un coup de pouce des consommateurs serait le bienvenu. Car, aujourd’hui, « l’offre d’huile certifiée est là, mais la demande ne suit pas ».

    Au sein du Conseil malaisien de l’huile de palme, le sujet irrite également. Les Chinois et les Indiens, énormes consommateurs, se contentent de l’huile « normale », moins chère, qui leur convient très bien. La « durable » est faite expressément pour les Européens et les Américains. « Nous avons dépensé beaucoup d’argent pour faire de l’huile durable. Maintenant, la question est : où sont les acheteurs ? », s’agace-t-on.

    Pour réduire les frais, la Malaisie a décidé de développer son propre standard : le MSPO, pour « Malaysian sustainable palm oil », verra le jour en janvier. Tous les petits planteurs pourront y participer, assurent les autorités. « Autant demander au loup de faire sa propre réglementation », lance Sylvain Angerand, coordinateur des campagnes pour Les Amis de la Terre. Ces certifications laissent l’ONG dubitative : elle souligne notamment qu’un herbicide interdit en Europe, le paraquat, continuerait d’être utilisé dans les plantations malaisiennes. Son fabricant, note Sylvain Angerand, est membre de la RSPO.

    Le biodiesel en ligne de mire

    La Malaisie n’en est pas à sa première bataille contre ce qu’elle considère comme du « palm bashing ». A la fin des années 1980, l’association américaine du soja avait lancé une vaste campagne associant huiles tropicales et risques accrus de maladies cardio-vasculaires, causant une chute des ventes de 40 % en trois ans pour l’huile de palme malaisienne. Il avait fallu à l’association des producteurs malaisiens des millions de dollars et des mois de bagarre, à coups notamment de publicités dans les journaux américains, pour que la hache de guerre soit enterrée.

    Aujourd’hui, une querelle de lobbys paraît moins concevable. « Il ne servirait à rien de s’opposer à l’huile de palme, admet Michel Boucly, le directeur général adjoint de Sofiprotéol, le groupe industriel et financier de la filière française des huiles et protéines. Sans cette extraordinaire machine de production, le secteur des oléagineux est incapable de répondre aux besoins toujours plus importants de la planète en huiles. » Car les années 1980 sont loin et il ne s’agit plus désormais uniquement d’alimentation et de santé.

    Depuis quelques années, la demande d’huile de palme est tirée par les biocarburants. Entre 2006 et 2012, son utilisation pour du biodiesel a été quasiment multipliée par cinq en Europe : elle a représenté 80 % de la hausse de la consommation, contre 10 % dans l’industrie alimentaire, d’après l’Institut international du développement durable. Or l’Europe, comme les États-Unis, ne veut pas ouvrir son marché des biocarburants à l’huile de palme, peste le président du Conseil malaisien de l’huile de palme. « L’Europe est la région du monde où le protectionnisme commercial est le plus fort. »

    Pour la Malaisie, l’enjeu est immense. La palme représente 10 % de ses exportations. Ses dirigeants la voient rejoindre le club des pays à hauts revenus d’ici à 2020, et cette culture s’est imposée comme un moyen efficace de lutter contre la pauvreté. Sur l’île de Bornéo, la transformation de la région du Sarawak est donnée en exemple. Depuis la fin des années 2000, le palmier à huile s’y développe à grande vitesse, remplaçant le riz. C’est là que l’État concentre ses efforts car il n’y a presque plus de terres disponibles sur la péninsule. Les surfaces plantées devraient encore doubler dans les sept ans à venir. « Aucun pays ne peut se permettre d’avoir 80 % de forêts s’il veut se développer », assène Yusof Basiron. Sur une carte, il montre une Amérique du Nord largement couverte de forêts primaires. Elle date de 1620. Puis il en fait défiler d’autres : 1850, 1926 et enfin aujourd’hui. Les forêts intactes, celles qui n’ont jamais été exploitées, ont quasiment toutes disparu.

    Les Echos

    http://fortune.fdesouche.com/368841-huile-de-palme-la-bataille-de-limage#more-368841

  • La sédation terminale est une euthanasie

    Voilà une vidéo faite par des étudiants en médecine qui explique en quoi la sédation terminale est une euthanasie. Alix Frenais, porte parole, explique pourquoi les médecins sont opposés à la sédation terminale lors du rassemblement au Trocadéro mercredi :

    "Soulager et mettre tout en place pour combattre les souffrances de nos patients, c'est OUI. Donner la mort c'est NON et c'est là tout le sens de notre engagement au sein de Soulager mais pas tuer".

    Michel Janva

  • Un médicament réveille un patient plongé dans un état de conscience minimale depuis 2 ans

    Lu sur Gènéthique :

    "Plongé en état de conscience minimale depuis près de 2 ans à la suite d’un accident de la route, un patient italien a été réveillé par un anxiolytique.

    Cette première déroutante s’est produite dans un hôpital de Pise en novembre : en attendant le scan du cerveau que devait passer ce patient, un infirmier lui a administré un anxiolytique. C’est alors que le patient s’est réveillé et lui a parlé avant de replonger, quelques instants plus tard, dans un état de conscience minimale.

    Pour savoir si le réveil de ce patient était bel et bien dû à l’administration de l’anxiolytique à base de midazolam, les médecins ont décidé une nouvelle prise de ce médicament. Comme la première fois, le patient s’est réveillé et a parlé avec le personnel hospitalier de manière tout à fait normale."

    Et en France, certains prétendent que Vincent Lambert, en état de conscience minimale, est en fin de vie...

    Louise Tudy

  • Loi Veil : Dépénaliser n’exprime en rien la bonté d’un acte et le considérer comme relevant d’un bien

     Mgr François Duthel, curé de la paroisse Saint-Claude de Tassin, signe cette lettre sur l'avortement dans La Croix :

    "Il ne faut donc pas confondre dépénaliser et légaliser (...) Dépénaliser n’exprime en rien la bonté d’un acte et le considérer comme relevant d’un bien. Si le législateur n’a fait que dépénaliser, c’est parce qu’il a senti qu’il ne lui revenait pas de légaliser un acte qui n’est pas de soi légalisable ; il ne peut pas dire autre chose que le respect de tout être humain, indépendamment du stade de son existence. Il ne revient pas à la loi de décider du moment de l’existence de l’être humain. N’en déplaise à certains, c’est donc un abus de langage de parler de la loi de Simone Veil comme d’une loi qui légalise l’avortement.

    C’est anesthésier les consciences de laisser penser que ce qui n’est qu’une dépénalisation devenait un droit au sens strict et que ce qui était prétendument légal serait naturellement moral. C’est laisser penser qu’un tel acte est un acte banal sur le plan moral comme bien d’autres actes chirurgicaux. Nombre de femmes se sont laissé piéger par une telle dérive du vocabulaire qui est aussi une dérive morale, du sens de l’homme comme du sens des relations affectives et sexuelles. Nous savons les séquelles psychologiques que cela peut occasionner après coup chez de nombreuses personnes qui considèrent que l’avortement est un moyen de contraception parmi d’autres, laissant penser qu’un tel acte est banal et n’a aucune conséquence. Les praticiens de la psychologie sont souvent témoins des répercussions négatives du mode de pensée actuel en la matière."

    A l'occasion du triste 40ème anniversaire de la loi Veil, tous à la Marche pour la Vie le 25 janvier 2015 !

    Lancement-site

    Philippe Carhon

  • La circulaire Taubira est un véritable passeport pour la GPA

    Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, déclare à Présent :

    "La circulaire Taubira est un véritable passeport pour la GPA. Les défenseurs de cette circulaire brandissent le fait que ces enfants-là sont apatrides. Ce qui est absolument faux. Ils ont la nationalité de leur pays de naissance. Sans compter que, parce qu’ils vivent en France, ils obtiendront la nationalité française au bout de cinq ans.

    Le problème est ailleurs : où est l’intérêt supérieur de l’enfant dans tout cela ? Ce que nous voulons pour les enfants, c’est qu’ils aient un père et une mère et soient attendus dans des conditions normales, et non via une GPA qui brisent tout lien familial et toute filiation.

    La Manif pour tous dénonce une nouvelle forme d’esclavage à travers cette pratique. Le mot n’est-il pas trop fort ?

    La GPA n’est pas autre chose que la commercialisation d’un enfant, un enfant qui est commandé et payé par le couple ou la personne seule qui a recours à cette GPA. Ce n’est rien d’autre qu’un trafic d’êtres humains. Il ne faut avoir aucune tolérance envers de telles pratiques, mais les interdire purement et simplement. La femme rapporteur de la circulaire Taubira devant le Conseil d’Etat a écrit un livre, Réinventer la famille, dans lequel elle aborde le sujet de la GPA. Que dit-elle ? Qu’il faut un débat ouvert sur le sujet. Mais il ne peut pas y avoir de débat sur un sujet aussi scandaleux, sur la commercialisation d’enfants et la marchandisation du corps des femmes.

    [...] Nous allons ensuite faire un recours auprès du comité des droits de l’enfant à Genève. Pour que les conseillers reviennent sur cette décision lâche qui va à l’encontre de notre droit français, mais aussi des conventions internationales. [...]"

    Michel Janva

  • Radio Courtoisie : « Mirko Beljanski et sa lutte contre le cancer » (Audio)

    Le dimanche 14 décembre 2014, dans l’émission “Le Libre journal des auditeurs et des musiciens” sur Radio Courtoisie, Didier Rochard recevait Monique Beljanski, veuve du scientifique Mirko Beljanski, afin de revenir sur les découvertes et les persécutions connues par le couple, à la suite de la mise sur le marché de produits naturels contre le cancer.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • La Hongrie détruit tous les champs de maïs OGM de Monsanto

    La Hongrie a adopté une courageuse position contre le géant de la biotechnologie Monsanto et ses modifications génétiques en détruisant 400 hectares d’un maïs reconnu produit par des graines génétiquement modifiées, selon Lajos Bognar, secrétaire adjoint au ministère du développement rural. 

    À l’inverse de nombreux pays européens, les graines génétiquement modifiées sont interdites en Hongrie. Avec une position similaire contre les OGM, le Pérou a également fait passer une interdiction de 10 ans sur les aliments OGM. 

    Planetsave rapporte : 

    Près de 400 hectares de maïs reconnu OGM ont été détruits à travers la Hongrie a déclaré Lajos Bognar. Le maïs OGM a été enfoui sous terre par labourage, mais son pollen n’a pas été disséminé, ajoute-t-il. 

    Les graines OGM sont bannies en Hongrie. Les contrôles continueront bien que les semenciers soient obligés de s’assurer de l’absence d’OGM. 

    Pendant l’investigation, les contrôleurs ont découvert des produits Pioneer de chez Monsanto dans les graines semées. 

    La libre circulation des marchandises à l’intérieur de l’union européenne signifie que les autorités ne feront pas d’enquête sur la manière dont les graines sont parvenues en Hongrie, mais elles vérifieront l’emplacement de ces marchandises. La radio publique régionale a rapporté que les deux plus gros semenciers internationaux sont concernés par ce problème et que les graines OGM auraient pu être semées sur des milliers d’hectares dans le pays. La plupart des agriculteurs locaux se sont plaints depuis qu’ils ont découvert qu’ils utilisaient des graines OGM. 

    Avec une saison déjà bien avancée, il est trop tard pour semer d’autres graines, la récolte sera donc perdue cette année. 

    Et pour aggraver les choses, la société qui a distribué les graines dans le comté de Baranya est en liquidation. Et donc si une quelconque indemnité est payée par les semenciers internationaux, l’argent sera versé en premier aux créditeurs de cette société plutôt qu’aux agriculteurs.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Mères porteuses : La Manif Pour Tous porte plainte contre X

    Après des mois de mobilisation contre la pratique indigne de la GPA (Gestation Pour Autrui) qui asservit la femme et considère l’enfant comme une marchandise, La Manif Pour Tous passe à l’offensive sur le terrain judiciaire.Une plainte contre X a été déposée ce 10 décembre au TGI de Paris.

    En effet, une société américaine, spécialisée dans la mise en œuvre de Gestations Pour Autrui et la commercialisation d’ovocytes, avait à nouveau prévu toute la semaine à Paris des réunions d’information. Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, dénonce :

    « Il s’agit de démarchage commercial. Cette agence propose ses services dans le monde entier, et intervient régulièrement en France, dans la plus grande illégalité et en totale impunité ».

    Cette société dispose ainsi d’un site entièrement rédigé en français, permettant de consulter les propositions, leurs conditions et coûts, de procéder à toutes les démarches utiles, de signer et mettre en œuvre le contrat de mère porteuse.Cette agence a annoncé sur son site qu’elle prévoyait une tournée d’information, c’est-à-dire de démarchage commercial, en Europe en décembre 2014. Plusieurs réunions étaient prévues entre le 7 et le 13 décembre dans un grand hôtel luxueux du centre de Paris. Albéric Dumont, coordinateur général de La Manif Pour Tous, explique :

    « Nous avons initié des démarches avec la préfecture de police en vue de manifester devant l’hôtel tout au long de la semaine ». « Nous avons également pris contact avec la direction de l’hôtel qui nous a déclaré ne pas être au courant et ne pas cautionner de telles activités ».

    Quelques heures plus tard, le site de l’agence annonçait l’annulation des réunions d’information. Ludovine de La Rochère ajoute :

    « Contrairement aux engagements de Manuel Valls, le gouvernement n’est pas opposé au fait que des femmes soient utilisées et des enfants vendus puisqu’il tolère ces démarchages. C’est pourquoi, au-delà des manifestations, nous avons décidé de poursuivre notre action sur le plan judiciaire avec le dépôt de cette plainte contre X auprès du Procureur de la République. ».

    Michel Janva

  • Ebola : l'Afrique ne manque pas de médecins

    Bernard Lugan, en fin connaisseur de l'Afrique, livre comme d'habitude une analyse au vitriol :

    Blog"Les médias nous disent que si l'Afrique ne parvient pas à combattre Ebola c'est parce qu'elle manque de médecins. Faux ! L'Afrique a des médecins, mais ils ont émigré en Europe ou aux Amériques. Ceux qui furent formés en Afrique sont partis vers des cieux meilleurs et ceux qui le furent en Europe y sont restés... La vérité est que l’Afrique exporte ses personnels médicaux alors qu’en moyenne, elle compte moins de 15 médecins pour 100 000 habitants contre 380 en France.

    En 2008, le Center for Global Development chiffrait à 135 000 les personnels médicaux africains (médecins, infirmiers et autres) exerçant hors d'Afrique, dont 28 000 médecins originaires d'Afrique sud-saharienne. S'il n'y a pas de médecins au Liberia, en Sierra Leone, en Guinée et au Mali c'est parce que ces déserteurs ont abandonné leur continent pour aller s'employer dans les pays du Nord.
     
    Les conséquences de ce scandale sont clairement apparues le 26 novembre 2014, quand, pour tenter d'enrayer la propagation d'Ebola, la Commission européenne proposa de mobiliser 5000 (!!!) médecins européens. Le Commissaire à l'Aide humanitaire, M. Andriukaitis déclara ainsi qu'il avait « (...) appelé les ministres de 14 Etats membres pour les exhorter à envoyer plus de personnel médical dans les pays frappés par Ebola ».
    Avant de faire appel aux médecins européens, pourquoi M. Andriukaitis n'a t-il pas songé à exiger des milliers de médecins africains exerçant au sein de l'UE, de se porter volontaires pour aller soigner leurs frères dans le malheur ?
     
    L'exemple d'Ebola n'est pas isolé. Impuissantes, les autorités de Madagascar qui font actuellement face à une épidémie de peste viennent de lancer un appel à l'aide à l'Europe alors que des centaines de médecins malgaches exercent dans les limites de l'UE. Rien qu'en France, ils sont 770 (...)
     
    Cette question des médecins africains dans l'UE est révélatrice de ce « grand remplacement » qui se fait à tous les niveaux de la société et que certains considèrent comme un « fantasme »(...) Disons le clairement, cette nouvelle forme de la traite des Noirs, porte sur les plus précieux des Africains, ses diplômés, et elle se fait avec l’habituelle complicité des « gentils » de l’anti-ségrégation et des requins du capitalisme associés pour la circonstance. Au nom du paradigme de la culpabilité qui les hante, les premiers s’interdisent de voir qu’en les accueillant, ils saignent l’Afrique. Les seconds les encouragent à venir au nom des lois du marché, du travail global et de la mobilité de la main d’œuvre.
    Madame Taubira et le Cran sont étrangement silencieux sur cette question. Pourquoi ?"

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html