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santé et médecine - Page 346

  • 8 mars : Jennifer Lahl interviendra au forum pour l'abolition de la GPA

    Jennifer_LahlJennifer Lahl est fondatrice et présidentedu Center for Bioethics and Culture Network (Etats-Unis).

    Elle a eu de nombreuses responsabilités au cours des 25 années d'expérience comme infirmière pédiatrique de soins critiques, administratrice d’hôpital et gestionnaire de soins infirmiers de haut niveau avec toujours une passion profonde pour parler au nom de ceux qui sont sans voix. 

    Jennifer Lahl a publié de nombreux articles et tribunes, notamment dans le San Francisco ChronicleDallas Morning News et l'American Journal of Bioethics. Comme experte de terrain, elle est régulièrement interviewée à la radio et la télévision (ABC, CBS, PBS et NPR). Elle a également pris la parole devant les législateurs et les membres de la communauté scientifique. Elle a été invitée à s’exprimer au Parlement européen au sujet du traffic des embryons. Elle a produit plusieurs documentaires, notamment le Jour du père anonyme, un film explorant les histoires de femmes et d'hommes qui sont nés de dons de spermes anonymes. Son dernier film The Breeders, A Subclass of Women ("Les éleveurs : une sous-classe de femmes ?") sur la gestation pour autrui est sorti en janvier 2014.

    Pour rencontrer Jennifer Lahl, n'oubliez pas de vous inscrire au Forum.

  • Avortement : l’ordre des sages femmes demande le maintien de la clause de conscience

    La semaine dernière, la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale a remis un rapport d’information réclamant, entre autres demandes, la suppression de la clause de conscience pour l’IVG et l’autorisation donnée aux sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales (Cf. Synthèse Gènéthique du 19 février 2015).

    Ce à quoi l’Ordre national des sages-femmes a répondu par communiqué de presse en date du vendredi 20 février 2015. Il rappelle que les sages femmes sont« prêtes à s’engager auprès des femmes en accompagnant leur grossesse, qu’elle qu’en soit l’issue » mais qu’« il est important de maintenir la clause de conscience spécifique à l’IVG ».

    Sur la question de la suppression de la clause de conscience spécifique à l’avortement, Jean-Yves Nau rapporte les propos du Collège des gynécologues-obstétriciens français (CNGOF) : « Pour ce qui est de la clause de conscience des médecins, c’est une disposition générale qui existe dans le Code de Déontologie et le Code de Santé Publique pour l’ensemble des actes médicaux. Il n’est donc pas possible de la supprimer pour un acte particulier, quel qu’il soit. » Il se prononce également sur un autre aspect du rapport d’information de la Délégation aux droits des femmes, celui de la suppression du délai de réflexion accordé aux femmes demandant un avortement : « Le délai de réflexion, qui peut être supprimé lorsque la situation l’exige, peut constituer une dernière aide à une décision difficile. Il peut sans doute être réduit, mais sa suppression totale ou sa réduction excessive seraient contre-productives. »

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • L'autisme favorisé par les pesticides, Monsanto pointé du doigt

    La chercheuse américaine Stephanie Seneff établit une corrélation entre l'utilisation croissante du glyphosate (présent dans le pesticide Round Up) et le développement de l'autisme chez les enfants américains. 
    « D'ici 2025, la moitié des enfants nés aux États-Unis seront diagnostiqués autistes ». C'est le constat alarmiste que dresse le Docteur Stephanie Seneff, chercheuse au MIT (Massachussetts Institute of Technology) au laboratoire d'Informatique et intelligence artificielle. 
    La chercheuse a expliqué, lors d'une conférence à Groton (Massachusetts), qu'il y aurait une corrélation entre l'utilisation du glyphosate (le Round Up, du groupe américain Monsanto) et le nombre d'enfants autistes aux Etats-Unis. 
    Glyphosate : une utilisation croissante 
    « J'ai passé plusieurs années à faire des recherches sur l'autisme afin d'en comprendre ses caractéristiques, et j'ai remarqué que l'augmentation de l'usage du glyphosate sur les cultures de maïs et de soja correspond exactement à l'augmentation de l'autisme aux États-Unis. De plus, les effets connus du glyphosate sur le système biologique peuvent expliquer de nombreuses caractéristiques de l'autisme. », a expliqué Stephanie Seneff à Bio à la Une. 
    Sont notamment détectés chez les enfants autistes un haut taux de glyphosate, des carences en zinc et en fer ou encore des maladies mitochondriales. 90% des cultures de maïs, soja, colza et betterave à sucre de l'industrie agro-alimentaire américaine sont traitées au Roundup. Le glyphosate resterait ensuite présent dans ces aliments, même transformés (bonbons, sodas, lait ou viande - pour les animaux nourris au maïs ou au soja). 
    Son utilisation n'a cessé de croître dans les exploitations américaines depuis son lancement sur le marché en 1990. « Les achats américains de glyphosate représentent 25% du marché mondial, et nous ne représentons clairement pas 25% de la population mondiale. » De 1 pour 5000 en 1975, le nombre d'enfants autistes serait passé à 1 pour 68 aujourd'hui, tandis que la quantité de glyphosate utilisée serait passée de 10000 tonnes (pour le soja et le maïs) en 1998 à plus de 80000 en 2010. 
    Alors comment échapper au glyphosate, qui serait présent, non seulement dans la nourriture des américains, mais aussi dans l'air et dans l'eau ? La solution,Stephanie Seneff la voit dans les cultures biologiques, qui se développent de plus en plus aux États-Unis, notamment grâce à la demande croissante des consommateurs. 
    « Il y a un groupe de chercheurs qui pense que faire paître les vaches sur l'herbe peut à la fois contribuer à réparer le sol (détruit par le glyphosate et par les méthodes d'exploitation chimique) et offrir une nourriture saine à la population. », conclut-elle. 
  • Le recul de la délinquance c’est… pas pour tout de suite !

    Vous n’êtes sûrement pas sans savoir les événements qui ont eu lieu en banlieue de Marseille le 9 février dernier, mais en voici un bref rappel : dans la cité de La Castellane, au nord de la ville, un premier échange de tirs est signalé. Le directeur de la police Pierre-Marie Bourniquel se rend sur place avec quelques hommes pour maîtriser la fusillade. Qu’à cela ne tienne, les tireurs à la kalachnikov tentent en vain de tirer sur la voiture de police.

    Quatre Kosovars sont alors mis en garde à vue, et la police ne tarde pas à trouver sept kalachnikovs et plusieurs kilos de cannabis dans leur appartement, sans oublier, à proximité, une BMW faussement immatriculée dans laquelle se trouvaient 2 fusils à pompe, plus de 300 cartouches de gros calibre et un gilet pare-balles.

    Cependant, la sueur retrouvée sur les combinaisons des tireurs ne correspond pas à l’ADN des quatre premiers interpellés. Ces hommes faisaient simplement office de « nourrices » : ils gardaient la planque d’armes pour les deux tireurs qui sont, semble-t-il, quant à eux partis à Paris.

    Une banale petite affaire de délinquance ?
    Eh bien c’est visiblement ce qu’a également pensé la « justice » française, qui a libéré les quatre Kosovars vendredi dernier sans retenir aucune charge !

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  • La Cour Européenne des Droits de l’Homme impose à l’Italie la vente d’enfants par GPA

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné le 27 janvier 2015 l’Italie pour avoir retiré à un couple l’enfant acheté 49.000 euros, et à lui verser 30.000 euros de dommages.

    L’enfant avait été purement et simplement produit sur commande et vendu. La société qui a vendu l’enfant explique avoir acheté des gamètes humains puis loué une mère porteuse.
    Les autorités transalpines avaient refusé de donner un état civil Italien à un bébé acheté en mars 2011 en Russie. Un test ADN révéla que l’enfant n’avait aucun lien génétique avec le couple de « parents » et devait donc être confié à un organisme chargé de s’occuper de son adoption.

    Saisie par le couple, la Cour de Strasbourg a jugé que la relation créée par les acheteurs à l’égard de l’enfant constitue une « vie familiale » et par conséquence confère ainsi aux acquéreurs un droit sur cet enfant.

    Source et article plus détaillé sur Le village de la justice.

    http://fr.novopress.info/

  • L'accès à des soins palliatifs : d'abord une volonté politique et des budgets adaptés

    Un entretien avec le Figarovox de Claire Fourcade, docteur à la Polyclinique Le Languedoc à Narbonne. Elle exerce depuis plus de 12 ans en service de soins palliatifs, expérience qu'elle relate dans son livre «1001 vies en soins palliatifs» paru en 2012 aux éditions Bayard. Pour elle, ce qui manque aux soins palliatifs en France est une réelle volonté politique :

    "La France a une pratique de la médecine palliative qui s'est développée beaucoup plus tardivement et plus lentement que chez nos voisins anglo-saxons. Notre société n'a pas fait le choix, dans un contexte de ressources contraintes, d'attribuer à cette discipline des moyens permettant de répondre à l'ensemble des besoins des patients, même si beaucoup a été fait depuis 15 ans. [...]

    Malgré un «programme national de développement» mis en place à partir de 2008, les sages ont remarqué qu'en 2014 «aucune estimation globale du nombre de personnes ayant effectivement bénéficié de soins palliatifs sur une année donnée n'est disponible». Comment expliquez-vous ce manque de données? D'où viennent les blocages?

    Ce dernier plan de développement s'est achevé en 2012 sans être prolongé. Les réticences de notre société à envisager la mort expliquent probablement en grande partie cette carence et ce manque de volonté politique. Les soins palliatifs continuent encore trop souvent d'être un pis-aller qui ferait suite à l'échec de la médecine curative alors qu'ils pourraient être proposés bien plus tôt dans l'accompagnement des maladies graves, en offrant aux patients une prise en charge globale qui comprenne l'ensemble des difficultés auxquelles ils sont confrontés.

    Permettre l'accès à des soins palliatifs pour tous nécessite d'abord une volonté politique et des budgets adaptés. Un meilleur contrôle de l'utilisation des ressources allouées permettraient également d'éviter que certains budgets ne puissent être utilisés à d'autres fins que celles prévues, dans un contexte de forte contrainte économique pour les établissements de santé. Les équipes de soins palliatifs ne reçoivent pas toujours l'intégralité des moyens qu'ils devraient recevoir.[...]

    La proposition de loi sur la fin de vie de Mrs Léonetti et Claeys ne modifie pas à mon sens les grands équilibres de la loi de 2005. Elle vient répondre à certaines inquiétudes de nos concitoyens (par exemple sur la question de la sédation) et préciser certains dispositifs (comme les directives anticipées). Néanmoins, ces questions sont extrêmement complexes et la vigilance sera de mise tout au long des débats pour éviter que des formulations imprécises ne conduisent à des dérives, dans la pratique de la sédation en particulier. [...]

    Nous essayons de ne jamais oublier que chacune des décisions uniques que nous prenons pour des patients uniques vient dire aussi à tous l'attention que notre société porte aux plus vulnérables."

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ce vaccin contre le cancer... qui ne sera pas commercialisé

    Une stratégie originale de guérison du cancer mise en évidence au début du siècle a été purement et simplement... oubliée.
    Par LE PROFESSEUR DIDIER RAOULT
    Le journal Nature a récemment raconté une histoire extraordinaire*. On y voit à l'oeuvre le meilleur de la démarche scientifique : la capacité d'observation, l'intelligence de l'analyse et l'audace de l'expérimentation. En 1924 William Coley, chirurgien des os et cancérologue, observe le cas d'un patient qui souffre à la fois d'un cancer gravissime, le sarcome, et d'une infection cutanée, la scarlatine. Mais, au sortir de son épisode de scarlatine, le malade guérit de son sarcome, sans traitement spécifique, et il ne rechute plus jamais. Le docteur Coley en déduit que l'infection par le streptocoque, la bactérie de la scarlatine, a déclenché quelque chose qui a permis de détruire les cellules cancéreuses, soit directement, soit par une stimulation de son immunité. 
    À partir de là, le cancérologue américain s'est mis à "vacciner" des patients atteints d'un sarcome avec des streptocoques vivants, puis avec des streptocoques morts. Une analyse de ce travail, faite récemment, montre que ses résultats dans le traitement des sarcomes - une survie sans rechute de 50 % à 10 ans - étaient bien supérieurs à la performance que nous obtenons actuellement dans le traitement de ces sarcomes (38 %). William Coley a ensuite essayé ce vaccin contre d'autres cancers, avec des résultats satisfaisants même s'ils étaient moins spectaculaires que pour le sarcome.
    Millions d'euros d'investissements
    Cette stratégie originale, qui a fait l'objet d'une publication, a été oubliée, remplacée par des protocoles agressifs et coûteux qui empilent parfois chimiothérapie, radiothérapie et chirurgie lourde. Elle a été redécouverte seulement en 2005, et l'on a même hésité alors à relancer la fabrication d'un tel vaccin. Mais faire ce vaccin est impossible actuellement. Pourquoi ? Parce que les normes de sécurité exigées pour injecter une bactérie, même morte, demandent des millions voire des milliards d'euros d'investissements. À moins que l'un des grands industriels du vaccin ne se lance dans une telle opération, ce vaccin ne verra jamais le jour. Tant pis si les patients continuent à mourir du sarcome et que le traitement a fait la preuve de son efficacité... 
    Il faudra bien à un moment se poser la question des protocoles compassionnels, ceux délivrés à la dernière extrémité. Pour les maladies ayant une mortalité encore très élevée ou pour les plus rares qui sont actuellement laissées à l'abandon, les exigences réglementaires devraient être allégées et réglementées afin de rendre possibles des essais thérapeutiques audacieux. Par le passé, l'audace thérapeutique a permis, dans des situations désespérées, de trouver des solutions originales et de sauver les gens. Ce fut le cas de la greffe d'organes. Aujourd'hui, cette audace est empêchée par une normalisation excessive. L'enjeu en termes de santé publique et d'éthique médicale est loin d'être anodin... 

  • Toujours plus d’abjection libérale en France "socialiste"... et Le Figaro de s’en réjouir !

    Pas un mot, bien sûr, dans l’article ci-dessous, sur les ravages en termes de santé publique, sur la vente du sang, tant pour les pauvres qui y sont acculés que sur la qualité du sang ainsi récupéré...

    Pourquoi le don de sang ne sera plus gratuit en France... ET NE SERA DONC PLUS UN DON !

     

    À partir de ce lundi, l’Etablissement français du sang n’a plus le monopole du don du sang. L’ouverture à la concurrence modifiera son modèle économique et les volontaires pourraient être rémunérés.

    Le modèle éthique français du don de sang vit peut être ses dernières heures. La fin du monopole de l’Etablissement français du sang (EFS) entre en effet en vigueur ce lundi. La fin de ce modèle économique pourrait signifier la fin de la gratuité des dons du sang. C’est déjà le cas en Allemagne, en Chine ou aux États-Unis où les volontaires sont rémunérés autour de 50 euros par le groupe suisse Octopharma.

    De fait, en juillet dernier, l’EFS a perdu l’exclusivité de la commercialisation du plasma « SD », l’un des trois plasmas thérapeutiques qu’il produit. Le conseil d’Etat a tranché en faveur du laboratoire suisse Octapharma, qui souhaitait obtenir en France une autorisation de mise sur le marché pour son produit « Octaplas », un « plasma SD ». Depuis ce lundi, la concurrence est ainsi habilitée à vendre ce composant liquide du sang riche en protéines. Créé en 1998 en réaction au scandale du sang contaminé, l’établissement public administratif possédait jusqu’à présent le monopole de la collecte du sang, du plasma et des plaquettes et de la commercialisation des produits sanguins peu transformés et à la durée de conservation courte. [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Toujours-plus-d-abjection-liberale

  • Intervention de Marion Maréchal-Le Pen sur le respect du choix des patients sur leur fin de vie.