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santé et médecine - Page 343

  • Un avorteur avec plus de 40 000 avortements devient pro-vie

    Lu sur ce site canadien :

    "[...] M. Adasevic, devenu aujourd’hui l’un des chefs du mouvement pro-vie en Serbie, avait pratiqué plus de 48 000 avortements avant que des doutes sur la procédure ne le poussent à arrêter cette pratique. D’autres sources estiment ce nombre à 60 000. Il attribue sa conversion pro-vie à deux éléments : une succession inhabituelle de rêves et une expérience particulièrement troublante au cours de ce qui devait être un avortement de routine. Il décrit ainsi la procédure :

    J’ai ouvert le ventre, déchiré le placenta, après quoi la poche des eaux s’est rompue et j’ai pu travailler avec mon forceps d’avortement. J’ai attrapé quelque chose, que j’ai brisé, extrait et jeté sur un linge. Je regarde et je vois une main – une main assez grande. L’enfant avait 3 mois, peut-être 4. Je n’avais rien pour mesurer.

    A trois mois de grossesse, le bébé est entièrement formé, y compris ses doigts et ses orteils. Tous ses organes et les systèmes de son corps sont présents. Il a des empreintes digitales et respire du liquide amniotique pour se préparer à sa vie en dehors du corps de la maman. M. Adasevic poursuit :

    Quelqu’un avait versé de l’iode sur la table et la main est tombée de telle façon que les terminaisons nerveuses sont entrées en contact avec le liquide. Et que s’est-il passé ? J’ai regardé et je me suis dit : « Mon Dieu, la main bouge toute seule. » Je continue malgré tout avec mon forceps, j’attrape autre chose, je le brise, je l’extrais. Je me dis : « J’espère que ce n’est pas une jambe. » Je tire, je regarde : une jambe.

    Je veux poser la jambe sur la table, doucement, afin qu’elle ne se place pas près de la main qui bouge. Mon bras se baisse et j’entends un coup dans mon dos. Je sursaute et, automatiquement, mon emprise sur le forceps se détend. A ce moment, la jambe fait une culbute et vient tomber près de la main. 

    Je regarde – la main et la jambe bougent toutes seules. Je poursuis tout de même en dirigeant mon instrument vers le ventre et je commence à briser tout ce qui se trouve à l’intérieur. Je me dis en moi-même que tout ce dont j’ai besoin pour compléter le tableau, c’est de tomber sur le cœur. Je continue de broyer, je broie, je broie, jusqu’à être sûr d’avoir fait de la bouillie de tout ce qu’il reste à l’intérieur, et je retire à nouveau mon forceps.

    J’extrais cette bouillie en me disant qu’il doit s’agir de fragments osseux et je la pose sur le linge. Je regarde et je vois un cœur humain, qui se contracte, qui se relâche et qui bat, qui bat, qui bat. Je crois devenir fou. Je vois les battements du cœur ralentir, plus lentement, encore plus lentement, jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent complètement. Personne n’a pu voir ce que j’ai vu de mes yeux et être plus convaincu que moi de ce que je venais de faire : j’ai tué un être humain.

    Cette étrange et terrible expérience a ouvert les yeux de Stojan Adasevic sur le caractère horrible de l’acte qu’il pratiquait. Cette puissante rencontre avec l’humanité de l’enfant à naître était en net contraste avec la formation qu’il avait reçue. Dans le documentaire, M. Adasevic décrit ses journées de travail en tant qu’avorteur :

    Il m’arrivait de pratiquer 20, 25, 30 ou même 35 avortements par jour. Nous travaillions cinq jours par semaine… [...]

    Il rêvait à un magnifique champ rempli d’enfants et de jeunes gens qui jouaient et riaient, âgés entre 4 et 24 ans, mais qui prenaient peur à sa vue et s’enfuyaient. Un homme vêtu de noir et de blanc le fixait en silence.

    Ce rêve revenait chaque nuit et il se réveillait avec des sueurs froides. Une nuit, il demanda à l’homme en noir et blanc qui il était. « Je m’appelle Thomas d’Aquin. »

    « Pourquoi ne me demandes-tu pas qui sont ces enfants ? » m’a demandé St Thomas dans un rêve.

    « Ce sont ceux que tu as tués en les avortant », m’a-t-il répondu. (...)

    [...] Après les songes troublants et la terrible expérience de cet avortement, M. Adasevic a annoncé à l’hôpital où il travaillait qu’il ne pratiquerait plus d’avortements. Sa conversion pro-vie lui a coûté cher.

    C’était la première fois qu’un médecin en Yougoslavie communiste refusait de pratiquer cet acte. Ils ont divisé mon salaire par deux, licencié ma fille et empêché mon fils d’entrer à l’université.

    M. Adasevic s’emploie depuis à changer les cœurs et les mentalités. Il a fait diffuser un documentaire pro-vie à la télévision serbe. Sa conversion fulgurante est glaçante, mais aussi enthousiasmante. Un avorteur acharné est devenu un héros pro-vie.

    Soulignons d’ailleurs que Stojan Adasevic doit sa vie à un avortement raté. Sa mère, alors enceinte, avait demandé à se faire avorter, mais l’avorteur a manqué son acte et l’enfant est né vivant."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Vincent en sursis

    Alors qu’est attendue la sentence de la Cour européenne des droits de l’homme, les amis de Vincent Lambert lancent un appel sur Internet  :www.jesoutiensvincent.com .

    Vincent, accidenté en 2008, est-il un vivant de trop  ? Ses amis d’enfance ne le pensent pas.

     

    Leur protégé, confiné dans sa chambre de soins palliatifs, est l’un des quelque 1 600 patients «  EVC-EPR  » (pour états végétatifs chroniques et pauci-relationnels) qui vivent en France avec les graves séquelles d’accidents cérébraux. Ne devrait-il pas bénéficier d’une unité spécialisée  ?

    «  Certaines ont proposé en vain une place à Vincent  », expliquent ses amis sur le site de l’appel, «  pour lui prodiguer les soins adaptés à son état et des petits gestes simples  : l’asseoir dans un fauteuil, des séances de kiné, le promener dans un parc, lui faire ressentir la fraîcheur du soir qui tombe  ». Lorsque l’affaire Lambert a éclaté, la plupart des soignants de ces unités se sont tus, mais on trouve désormais de nombreux professionnels de santé spécialisés parmi les signataires de l’appel. Beaucoup se savent incompris d’une société prompte à assimiler les vies cassées dont ils prennent soin au monde végétal. Les mots légume ou plante verte leur font mal. Pour de nombreux bien portants, le constat de «  lésions cérébrales irréversibles  » font d’un être humain un «  mort-vivant  » éligible à l’euthanasie. La mission Claeys-Leonetti n’a d’ailleurs pas voulu recevoir les représentants des associations de proches de patients traumatisés crâniens alertés par la notion d’«  arrêts de traitements maintenant artificiellement en vie  ». […]

    La suite sur France Catholique

  • La soeur de Manuel Valls témoigne de l’enfer de la drogue

    Alors que son frère met en place des salles de shoot en France, Giovanna Valls témoigne contre l’enfer de la drogue :


    La sœur de Manuel Valls raconte l’enfer de la… par rtl-fr

    « Héroïne, hépatite C, prison, dans Accrochée à la vie, journal d’une renaissance, Giovanna Valls Galfetti, raconte ses années d’errance dans l’univers de la drogue. Un parcours chaotique qui contraste avec la réussite fulgurante de son frère, Manuel Valls.

    C’est à l’âge de 20 ans que Giovanna prend sa première dose d’héroïne. La décente en enfer est rapide. Soutenue par son entourage la jeune femme entame un sevrage à Barcelone. Mais 10 ans plus tard, elle rechute violemment. Les doses augmentent et son poids diminue jusqu’à atteindre 35 kilos. À l’âge de 40 ans, atteinte du VIH et de l’hépatite C, les médecins lui donnent deux semaines à vivre. Mais Giovanna résiste.

    Elle entame un exil au Brésil au sein d’une communauté. Petit à petit, l’ancienne toxicomane reprend des kilos et le virus de l’hépatite C diminue. Aujourd’hui, elle continue de vivre avec le VIH mais l’hépatite C a disparu. »

  • "Je ne pense pas que les gens réalisent ce qu'est un avortement avant d'en voir un pour de vrai"

    Un étudiant en médecine, pourtant favorable à l'avortement, vient d'en être témoin dans le cadre de sa formation. Il est hanté par ce qu'il avait vu :

    « Pour commencer, je dois dire que jusqu'à hier, vendredi le 2 juillet 2004, j'étais fermement pro-choix. Je suis un étudiant en médecine et, étant très scientifique, j'avais compris que la masse de cellules qui forme le corps du fœtus n'est généralement pas en mesure de survivre avant d'avoir passé le stade de vingt-quatre semaines dans l'utérus. Je suis aussi quelque peu libéral et je croyais que toutes les femmes devaient avoir le droit de choisir de ce qu'elles faisaient avec leurs corps et avec le corps de celui qui pourrait potentiellement grandir à l'intérieur d'elles ».

    « Cet été, j'ai été accepté dans un programme pré-médical à New-York, programme dans lequel on nous permettait de suivre les docteurs et de les observer pratiquer toutes sortes d'actes médicaux. Quand l'opportunité de voir un avortement s'est présentée, je n'ai pas hésité une seule seconde avant d'accepter l'offre. C'était un acte nouveau, précis, et excitant auquel je n'avais jamais assisté ».

    « Quand je suis entré dans la salle, j'ai remarqué qu'elle était semblable à toutes les autres salles dans lesquelles j'avais déjà travaillé. Sur la table devant moi, j'ai vu une femme avec les jambes dans les airs, comme si elle était en train d'accoucher, bien qu'elle fût endormie. À côté d'elle, il y avait un plateau d'instruments pour l'avortement et une machine pour aspirer les tissus fœtaux de l'utérus. Les docteurs ont enfilé leurs habits et mis leurs masques, puis la procédure a commencé. Le col de l'utérus a été tenu ouvert avec un instrument métallique brut et un grand tube transparent a été inséré à l'intérieur de la femme. En quelques secondes, le moteur de la machine a démarré, et du sang, des tissus et des petits organes ont été aspirés et retirés de leur environnement. Une minute plus tard, l'aspirateur s'est arrêté. Le tube a été retiré. Collés au bout se trouvaient un petit corps et une tête à peine rattachée puisque le cou avait été broyé. Les côtes étaient formées et il y avait une mince couche de peau pour les couvrir, les yeux s'étaient formés et les organes internes avaient commencé à fonctionner. Le cœur minuscule du fœtus, de toute évidence un petit garçon, venait de s'arrêter à tout jamais. Le filtre de l'aspirateur a été ouvert, et les bras et jambes minuscules qui ont été déchirées du fœtus s'y trouvaient. Les doigts et les orteils commençaient à avoir des ongles. Les docteurs, fiers de leur travail, ont rassemblé les différentes parties du corps pour me les montrer. Les larmes me sont montées aux yeux lorsqu'ils ont enlevé le petit bébé de la table et jeté son corps dans un contenant pour déchets biologiques ».

    « Depuis hier à 10:30, je n'ai pas réussi à penser à autre chose qu'à ce que ce petit bébé garçon aurait pu devenir. Je ne pense pas que les gens réalisent ce qu'est un avortement avant d'en voir un pour de vrai. J'ai été torturé par ces images – tellement vraies et vives – pendant deux jours maintenant.... Et je n'étais qu'un spectateur. Jamais plus je ne serai pro-choix, et jamais plus je supporterai le meurtre d'êtres humains, peu importe le stade de vie auquel ils sont rendus. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pesticides : la contamination alarmante des rivières françaises

    Des pesticides sont présents dans près de 9 points de mesure sur 10 des eaux de rivières. Les normes de qualité des eaux souterraines sont respectées à un peu plus de 80 % seulement.

    On en retrouve un peu partout, même si c’est souvent à dose relativement faible. En tout cas, à des niveaux qui sont inférieurs aux normes de la directive cadre européenne sur l’eau (DCE). L’état de contamination des cours d’eau et les nappes phréatiques par les pesticides que donne à lire une étude du Commissariat général du développement durable (CGDD) est inquiétant.

    Cet organisme qui dépend du ministère de l’Ecologie signale ainsi un taux de présence de ces substances de 89 % sur l’ensemble des 2.706 points de mesure des eaux de surface du territoire métropolitain (56 % outre-mer hors Guyane). On comprend mieux pourquoi le plan de Ecophyto du Grenelle de l’environnement, visant à diminuer de moitié la consommation de pesticides en 2018, a tourné au flop et pourquoi une nouvelle version s’impose.

    Dans les régions céréalières

    La campagne de prélèvement de 2012 du ministère relève en outre la trace d’au moins 20 pesticides différents dans un cas sur quatre dans ces mêmes eaux de surface. Surtout, « près de 5 % des points de mesure dépassent les normes fixées sur les pesticides », signale l’étude.

    Sans grande surprise, les teneurs les plus élevées se situent dans les régions céréalières, celles de maïsiculture ou de viticulture, notamment le Bassin parisien, les Pays-de-la-Loire, le Sud-Ouest et le couloir du Rhône. Seuls 11 % des points sont exempts de pesticides. Il faut presque toujours aller plus haut (Alpes, Pyrénées) pour les trouver ou alors s’enfoncer dans les déserts ruraux (Corse, sud de l’Auvergne et du Limousin).

    Aucune région n’est épargnée

    Le constat du CGDD sur les eaux souterraines n’est pas plus enviable : 71 % des prélèvements révèlent une contamination et hormis la Corse, aucune région n’est épargnée. Pas même le Massif central où l’élevage prédomine. Situation inquiétante, dans près d’un cas sur cinq (19 %), les normes de qualité DCE ne sont pas respectées. Les dépassements par substance sont les plus nombreux (13 % des points de mesures). Mais la part des « cocktails » de pesticides hors norme n’est pas mince (6% des points).

    Où ces excès sont-il commis ? Globalement au nord de l’Hexagone, dans le couloir rhodanien et le nord de l’Aquitaine. La plus belle « collection » de pesticides revient à la région Ile-de-France où 35 « espèces » différentes ont été retrouvées sur un point précis. Les régions les mieux « pourvues»  (plus de cinq variétés différentes) recouvrent grosso modo les mêmes zones en y additionnant le sud de la Bretagne.

    Les Echos

    http://fortune.fdesouche.com/380975-pesticides-la-contamination-alarmante-des-rivieres-francaises#more-380975

     

  • La vaccination contre l’hépatite B discrètement devenue obligatoire

    « Les vaccins suivants : Tetravac®, Pentavac®, InfanrixTetra®, InfanrixQuinta® sont en rupture de stock. Les médecins sont donc obligés de vacciner les bébés contre l’hépatite B même s’ils ne le veulent pas. » explique la Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations. « On comprend difficilement comment deux grands laboratoires internationaux producteurs de vaccins voient leurs chaînes de fabrication des vaccins analogues se mettre en roue libre puis en panne sèche en même temps (…)

    Un message a été adressé à GSK et à Sanofi Pasteur pour demander les raisons de cette rupture de stock. GSK a renvoyé cette réponse polie, mais sibylline : « Suite à votre demande d’information et afin de pouvoir y apporter une réponse rapide et de qualité, nous avons besoin d’informations complémentaires. Merci de bien vouloir nous contacter au 01 39 17 84 44 du lundi au vendredi de 9 h à 18 h. Restant à votre disposition pour toute information complémentaire, nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’assurance de notre considération distinguée ». Sanofi-Pasteur fait le mort ou ne daigne répondre. »

    Mais rassurez-vous, tout cela n’est évidemment que pour votre bien !

    http://www.contre-info.com/

  • PMA : les juges complices de maltraitance organisée

    Combien d’enfants devront être privés de leur père avant que les juges ne réagissent pour retrouver à la fois le bon sens, le droit et la justice ?

     Priver un enfant de son père (PMA) ou de sa mère (GPA) est une maltraitance !GPA : Il ne suffit pas d’affirmer, la main sur le cœur, que l’enfant n’est pas un objet.343 enfants privés de père

    Voici la nouvelle adoption, version cour d’appel de Versailles, Aix et autres : l’adoption est devenue un processus qui consiste à priver un enfant d’un de ses parents, de manière à le rendre adoptable par qui voudra. En l’occurrence, dans les affaires jugées ces derniers jours, la conjointe de la mère demandait à adopter l’enfant conçu du sperme d’un donneur (ou vendeur) à l’étranger.

    Les juges, complices de cette maltraitance organisée, n’ont pas voulu voir que l’adoption qui leur était demandée n’en est pas une, mais qu’elle réalise au contraire un détournement de l’adoption !

    Rappelons-le : l’adoption a pour raison d’être de confier à des parents adoptifs un enfant privé par les malheurs de la vie de ses parents d’origine ou de l’un d’eux. Or, les couples de femmes qui se rendent en Belgique pour fabriquer un enfant d’un donneur privent délibérément l’enfant de son père, et de père tout court, de manière à le rendre adoptable par la conjointe de la mère. Alors que l’adoption ne prive l’enfant de rien, mais répare ce qui lui est arrivé, cette conception d’enfants de donneurs les prive de père, délibérément, pour laisser la place à la conjointe de la mère.

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  • 29 trisomiques dépistés sur 30 sont avortés

    Les Echos a organisé un débat entre le futurologue Laurent Alexandre et le paléoanthropologue Pascal Picq. Pascal Picq est paléoanthropologue au Collège de France et chroniqueur aux « Echos ». Darwiniste convaincu, il s’intéresse de près aux questions de société les plus actuelles et donne des conférences auprès de cadres d’entreprise. Laurent Alexandre, chirurgien-urologue, est président de la société de séquençage de l’ADN DNAVision. Chroniqueur au « Monde » et au « Huffington Post », invité des Conférences TEDx, cet entrepreneur-intellectuel passé par HEC et l’ENA a publié en 2011 chez Lattès « La mort de la mort : comment la technomédecine va bouleverser l’humanité », et, plus récemment, « La Défaite du cancer ».

    Ce dernier déclare :

    "Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous sommes capables de changer notre nature biologique et génétique par la technologie. Jusqu’à présent, c’étaient les événements extérieurs qui sélectionnaient certains variants génétiques par le biais de la mortalité infantile. Cette sélection-là aujourd’hui s’est beaucoup réduite et, parallèlement, nous avons désormais les moyens technologiques de changer notre génome. Je signale qu’une pétition a d’ailleurs été lancée le mois dernier par des spécialistes de la génétique, disant qu’il faut faire un moratoire sur les modifications génétiques germinales, c’est-à-dire celles qui touchent la lignée, qui se transmettent d’une génération à l’autre.Est-il licite de faire des modifications génétiques sur l’homme qui se transmettent de génération en génération ? Cette question commence à faire débat.

    Croyez-vous que le débat politique va de plus en plus se polariser autour des questions transhumanistes, au point d’abolir les clivages traditionnels ?

    C’est déjà le cas. A l’extrême gauche, quelqu’un comme José Bové est beaucoup plus conservateur en matière biologique que Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous. Il est opposé à la fécondation in vitro chez les homosexuels comme chez les hétérosexuels et il est opposé aux thérapies géniques pour les malades. Il pense donc que les couples stériles doivent rester stériles et que les myopathes doivent rester myopathes, au nom d’une non-utilisation de la technologie. En cela, il est encore plus bio-conservateur que les gens traditionnellement très à droite."

    Etre opposé à la PMA ce n'est pas vouloir que les gens stériles restent stériles : la médecine devrait plutôt se pencher sur les raisons de cette stérilité plutôt que de fabriquer des enfants dans des éprouvettes.

    Plus loin, Laurent Alexandre avoue :

    La sélection génétique des bébés, on y est déjà. Vingt-neuf trisomiques dépistés sur trente sont avortés en FranceCela montre que la puissance publique a déjà engagé un grand programme eugéniste. Ce n’est pas un eugénisme d’Etat obligatoire comme sous le IIIe Reich, mais un eugénisme libéral, que les parents peuvent refuser [malgré les pressions, NDMJ]. Le fait nouveau, c’est qu’alors que la technologie ne permettait jusqu’à présent de repérer que la trisomie 21 et quelques rares autres pathologies, et ce en milieu de grossesse, la puissance informatique dont nous disposons désormais permet de lire la totalité des 3 milliards de bases ADN du bébé par simple prise de sang de la maman, sans amniocentèse, en tout début de grossesse, c’est-à-dire à un moment où l’avortement est totalement libre. Toutes les conditions sont réunies pour nous placer sur un toboggan eugéniste. Et l’étape d’après sera de sélectionner les variants génétiques favorisant un QI élevé, que les Chinois sont en train d’identifier dans le cadre de leur programme de séquençage des surdoués. Demain les Chinois fabriqueront plusieurs embryons et choisiront celui qui a la meilleure espérance de QI élevé. [...]"

    Bienvenue dans le meilleur des mondes.

    Michel Janva

  • La Manif Pour Tous dénonce la décision de la Cour d’Appel de Versailles

    Réaction de Ludovine de La Rochère suite à la décision évoquée ici :

    Il est cruel de priver volontairement un enfant de père : c’est pour lui une injustice profonde, douloureuse et évidemment durable“Père et mère sont irremplaçables et non interchangeables : deux femmes, aussi aimantes soient-elles, ne remplaceront jamais un père.

    le procédé qui consiste à bénéficier à l’étranger d’une assistance médicale à la procréation interdite en France, puis à demander l’adoption de l’enfant, conçu conformément à la loi étrangère mais en violation de la loi française, constitue une fraude à celle-ci et interdit donc l’adoption de l’enfant illégalement conçu.

    « Les juges s’arrogent ici le droit de décider à la place des citoyens français sur un sujet profondément humain, essentiel. La PMA « sans père » est déshumanisante. En favorisant le développement de cette pratique, qui entraînera celle de la GPA aussi, ils mettent conception, grossesse et filiation dans les mains de trafiquants et nous emmènent tout droit vers le transhumanisme ».

    « L’adoption, c’est redonner un père et une mère a un enfant qui en a été privé par un aléa de la vie, ce n’est pas donner un enfant à un couple. En effet, il n’y a pas de droit A l’enfant : il n’y a que des droits DE l’enfant et le rôle de la justice est de les faire respecter. Autrement, qui respectera la justice ? »

    Michel Janva