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santé et médecine - Page 349

  • Euthanasie : « une mauvaise réponse à une question qui ne se pose pas »

    Lu sur Gènéthique :

    "Dans une tribune proposée dans le magasine Valeurs actuelles, Damien le Gay, membre du comité scientifique de la SFAP (Société française d’accompagnement et de soins palliatifs) constate que l’accablant rapport Sicard de 2012 sur la fin de vie n’a été suivi d’aucun effet : « Les français redoutent de mourir à l’hôpital, ils craignent l’indignité constatée et sont certains qu’ils n’auront alors plus leur mot à dire. Ils souhaitent plus de confort, plus d’écoute, plus de soins palliatifs. Et comme tout se fait attendre toujours et encore, ils disent vouloir l’euthanasie – de guerre lasse, sans enthousiasme, résignés qu’ils sont. Plutôt que d'entendre les doléances, on ne retient que la mauvaise solution. »"

    Michel Janva

  • Euthanasie : François, ne fais pas comme la Hollande

    L'ADMD a lancé sa campagne pour l'euthanasie en appellant François Hollande à faire comme aux Pays-Bas, où l'euthanasie est légalisée. Mais ce pays n'est pas une exception et connait des dérives tout comme la Belgique : plus de 300 euthanasies sont réalisés chaque année. Une note de l'Institut Renaissance indique :

    • "Une interpellation du Comité des Droits de l’homme de l’ONU

    En juillet 2009, le Comité des Droits de l’homme de l’ONU s’est inquiété du nombre élevé de cas d’euthanasies et de suicides assistés. Il a demandé aux Pays Bas de réviser la législation pour se mettre en conformité avec les dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966. Deux sujets ont été abordés en particulier :

    - Le nombre important d’euthanasies et de suicides assistés, et sa progression chaque année ;

    - Certaines modalités posent question : le fait d’autoriser un médecin à mettre fin à la vie d’un patient sans recourir à l’avis d’un juge, et le fait que le deuxième avis médical requis puisse être obtenu au travers d’une ligne téléphonique d’urgence.

    • Des euthanasies clandestines persistantes

    Courant 2008, des députés français se sont rendus aux Pays-Bas dans le cadre de l’évaluation de la loi fin de vie de 2004. Le Rapport d’information de novembre 2008 relève que le taux de signalement des cas d’euthanasie est en constante augmentation depuis 2002. Cela n’empêche pas un fort tauxd’euthanasies clandestines, estimé par le Ministère de la Santé néerlandais à 20% qui pose donc la question de la transparence de cette législation.

    En 2012 le  journal néerlandais De Volkskrant révèle que près de300 euthanasies avaient été réalisées sans demande explicite de la part du patient ou de ses proches au cours de l’année.

    • Un manque de respect et de contrôle des procédures

    Cette loi présente plusieurs caractéristiques qui interrogent :

    - Les critères d’évaluation du degré de la souffrance du patient sont flous. Le contrôle qui se fait à posteriori vérifie plus le respect de la procédure que la réalité des motifs médicaux justifiant cette euthanasie ;

    - l’appréciation du médecin est subjective et la méconnaissance de la loi n’est pas sanctionnée ;

    • Sédations inappropriées

    Selon une étude du Centre Intégral du Cancer néerlandais (IKNL), les soins apportés aux patients en phase terminale ne sont pas appropriés. Chaque année, 1700 cas de sédations en fin de vie relèveraient d’une pratique inadéquate pouvant cacher des euthanasies.

    • Exil de personnes âgées

    L’Ordre des médecins allemands fait état de l’installation croissante de personnes âgées néerlandaises en Allemagne voisine. S’y sont ouverts des établissements pour personnes âgées accueillant des Néerlandais. Ces personnes craignent en effet que leur entourage ne profite de leur vulnérabilité pour abréger leur vie. Elles n’ont plus confiance dans les praticiens hollandais. Les pratiques médicales hollandaises sont mal vécues par une partie de la population.

    • Des euthanasies sur des personnes ne remplissant pas les conditions

    Le rapport 2009 des commissions régionales de contrôle néerlandaises fait état de 12 cas d’euthanasie pratiquée pour des maladies neurologiques, dont des personnes démarrant la maladie d’Alzheimer.

    • Les soins palliatifs ne sont pas suffisamment utilisés.

    Les pouvoirs publics n’ont pas prêté l’attention nécessaire aux soins palliatifs et à l’accompagnement des mourants.

    L’ADMD semble donc avoir choisi un bien mauvais exemple pour promouvoir sa demande de légalisation de l’euthanasie. Cette loi, loin de ne faire qu’encadrer des euthanasies déjà existantes, les a démultipliées, et n’a pas réussi à toutes les encadrer. Dans ce pays où plus de 300 euthanasies par an sont réalisées sans l’accord du patient  les personnes âgées n’ont plus confiance envers le personnel médical. Tout comme la Belgique les Pays-Bas sont présentés comme un exemple à suivre sur les questions de fin de vie mais commencent à donner un aperçu sérieux de dérives jugées inconcevables dans un premier temps. Et cela se manifeste seulement treize ans après l’entrée en vigueur de cette loi sur l’euthanasie active. La majorité des demandes d’euthanasie seraient liées à une souffrance physique insupportable et donc à de mauvaises pratiques médicales dans le traitement de la douleur. Les Pays-Bas semblent avoir fait le choix de former ses médecins aux maniements des produits létaux plutôt qu’aux soins palliatifs. Dès lors le malade n’a donc le choix qu’entre souffrir ou demander l’euthanasie. Il faut lui offrir un troisième choix : être soulagé de sa douleur. Il est donc primordial, avant toute chose, de poursuivre le programme de développement des soins palliatifs en France et d’empêcher toute loi sur l’euthanasie qui entrainerait automatiquement ces terribles dérives."

    Michel Janva   http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Y a-t-il un futur euthanasié par ici ?

    Le texte qui prévoyait de légaliser l’euthanasie, examiné mardi au sénat, a été supprimé par deux amendements. S’il y avait bien quelque chose à supprimer, c’était ce texte, n’importe comment, n’importe quoi. Et personne d’autre.

    L’opération n’en est pas moins réussie : comme tous les six mois, on reparle de l’euthanasie. Cette fois, le sujet est trop grave pour que l’on prenne au sérieux des arguments comme "nous sommes en retard", ou "d’autres pays le font". On ne peut encore moins prétendre que ce "retard" incombe aux "lobbies de catho extrémistes", comme le fait sans rire Jean-Luc Romero, principal soutien de cette loi. Dans la foulée, il ajoute : "C’est incroyable que la France, qui était en avance auparavant, soit désormais en retard sur ces questions de société". "Les politiques sont tellement conservateurs et tellement soumis à l’Eglise". L’absence de crédibilité de la phrase précédente annihile toute l’argumentation du personnage, vous en conviendrez.

    Comme le dit simplement Jean Leonetti (auteur de la loi de 2005 sur la fin de vie), "Il n’y a pas des pays en avance et la France en retard". Les arguments habituels des progressistes, c’est-à-dire ceux qui n’en sont pas, doivent être rejetés. Avec raison, Leonetti a dénoncé le lobbying exercé par l’association de Romero : "Elle ne peut pas tous les six mois faire une proposition identique en espérant qu’elle passe", ce qui rappellerait furieusement la méthode employée pour faire adopter la constitution européenne et autres avancées sociales bourdonnantes (le mariage gay, par exemple)…

    Ce qui frappe à chaque fois que ce débat est exhumé, c’est l’appel à la dignité. Les partisans de l’euthanasie évoquent même la dignité ultime qu’est le choix de la mort. Comment peut-on affirmer qu’il est digne et même suprêmement digne de permettre à un individu d’en finir ? Dans cette affaire, "Ceux qui prétendent savoir sont soit des ignorants soit des menteurs", a encore affirmé Jean Leonetti, en plaidant pour "Une culture du doute collectif" tout à fait pertinente. Seulement voilà : en face, il y a l’émotion, la souffrance, la dignité… tout ça ne laisse guère de place au doute et aux arguments. Toute bonne émission qui traite du sujet exhibera un malade incurable en phase terminale, convoquera une mère éplorée qui dira qu’on a pas idée de la souffrance qu’a connu son fils, que son agonie a été interminable, indigne du pays des Droits de l’homme. Que ce n’était pas humain de lui faire ça. Que répondre, sereinement, sans devenir un monstre ? Madame, votre fils n’était pas représentatif ? Madame, nous devons cultiver le doute collectif ? Impossible.[...]

    La suite sur Ring

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Y-a-t-il-un-futur-euthanasie-par

  • Demi-mensonges et vraie nuisance de la sécu monopoliste

    Quand on évoque officiellement, dans l'hexagone, matraqué par ses gros moyens de désinformation, la construction historique du "modèle social" et de sa pièce maîtresse, la sécurité sociale, c'est toujours pour entendre répercuter les mêmes incertitudes et répéter les mêmes demi-mensonges.

    Pour parler comme Mme Aubry, il y a plus que du flou dans ce récit parce qu'il y a non pas "un", mais plusieurs "loups", une véritable meute.

    Nous disposons à cet égard d'un mètre étalon. Il est proposé par un site qui s'intitule fièrement "sécurité sociale", avec un trait d'union et sans les accents et un suffixe ".fr". En elle-même, sa prose, – car ce n'est pas de la poésie, – nous renvoie à cette conception d'un universalisme administratif républicain, où l'on finirait presque par croire que Paris légifère, depuis toujours, grâce à la révolution de 1789 sans doute, pour le monde.

    Le site indiqué plus haut se présente sur sa page d'accueil pour le "portail du service public de la sécurité sociale".

    Pour le commun des mortels tout cela semble logique, et on passe aux centres d'intérêts pratiques.

    On y trouve cependant une page qui mérite la visite et pas seulement le ricanement. Elle a été mise en ligne, avec la mention "à la une sur le portail", le 29 octobre 2013 et elle a été mise à jour 6 mars 2014. Elle s'intitule : "Rappel des obligations d’affiliation et de cotisation à la Sécurité sociale". Elle affirme ainsi de façon fort péremptoire :

    "La Direction de la Sécurité sociale tient à rappeler l’obligation de s’affilier et de cotiser à la Sécurité sociale à la suite de différents articles ou émissions de radio annonçant une nouvelle fois à tort la fin du monopole de la Sécurité Sociale."

    Les rédacteurs du site mettent ici des guillemets au concept de monopole. On se demande pourquoi : je les supprime.

    Mais au fait qu'est-ce donc que cette "Direction de la Sécurité sociale" ?

    Cette chose anonyme se trouve définie sur un autre site, mieux identifiable juridiquement, puisqu'il dépend, lui, de manière directe, d'une administration précise. Sa page d'accueil place en haut à droite la photo de notre irremplaçable ministre de la Santé "et des Affaires sociales", Mme Marisol Touraine.

    Il nous y est révélé que "la direction de la Sécurité sociale, DSS, est chargée de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique relative à la Sécurité sociale : assurance-maladie, accidents du travail et maladies professionnelles, retraite, famille, dépendance, financement et gouvernance. 
Elle est rattachée aux ministères des "Affaires sociales et de la Santé", d'une part, et au ministère de l’Économie et des Finances, d'autre part. On devient aisément qui porte la culotte et tire les chèques dans ce couple. Son adresse, toutefois se trouve 14, avenue Duquesne à Paris, 7e arrondissement.

    Le siège apparent, l'enseigne est installée par conséquent au bon vieux ministère de la Santé.

    Là aussi le public non averti n'y voit pas malice. Pour lui la "Sécu" c'est tout simplement sa caisse maladie. C'est ce qui émet désormais "la petite carte verte". La carte "vitale" a été instituée en 1997, à l'époque du plan Juppé. Et elle semble permettre de consommer gratuitement des soins, des médicaments, sans rien payer. Cela peut paraître une magnifique – jusqu'au jour où l'on découvre que rien ne coûte plus cher que la gratuité.

    Au fait, qui dirige cet immense organisation dont le budget est supérieur à celui de l'État ? Posez la question pour briller en société. Il s'appelle Thomas Fatome.

    Il n'a pas l'air méchant sur la photo.

    Voilà comment Les Échos le présentaient lors de sa nomination par le gouvernement Fillon en mars 2012 :

    "Un homme de cabinet à la Direction de la Sécurité sociale" 

    CV de premier de la classe pour le nouveau patron de la Direction de la Sécurité sociale : HEC, DEA de droit public, ENA, Inspection générale des Affaires sociales (Igas), cabinets ministériels et de la présidence de la République. Thomas Fatome, trente-sept ans à peine, marié et père de trois garçons, est un homme rapide. Ambitieux ? Ce n'est pas un forcené de l'ambition au mauvais sens du terme,(…) Thomas Fatome n'arrive pas en terrain inconnu à la Direction de la Sécurité sociale (DSS), rattachée au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé, au ministère du Budget et au ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale."

    L'essentiel me semble dévoilé dans ces quelques lignes.

    On y découvre notamment le caractère hybride de cette administration molle, rattachée, à la fois, à la citadelle Bercy et la médecine publique. Le "social", et sa "cohésion", en effet pour ces gens-là, ce sont les soins hospitaliers.

    Que la même structure, quasi anonyme, – car M. Fatome me le pardonnera mais son existence n'est pas très "médiatisée", – structure rattachée à la fois à Bercy et à l'avenue Duquesne, règne, en même temps, sur la retraite des Français, sur l'assurance-maladie, et donc sur toutes les professions de santé, mais aussi sur la branche dite "famille", mais aussi sur les accidents du travail, sur l'assurance veuvage, sur l'invalidité, et encore demain sur le risque dépendance, voilà qui pose d'abord un problème de transparence, un problème de démocratie, un problème de liberté.

    Cela soulève certainement aussi un doute sur l'omni-compétence, aussi bien quand on mesure le coût de l'ensemble et son déficit chronique, mais également lorsqu'on prend acte de son refus, refus acharné, de la même structure d'entrer en concurrence.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Une femme élevée par des lesbiennes témoigne de l’enfer LGBT et reçoit des menaces…

    Lu sur Reinformation.tv : Une Américaine, Rivka Edelman, a décidé récemment de publier un livre (NDCI : voir ici en anglais) pour raconter son enfance et contredire tous les activistes qui affirment qu’un enfant adopté par une paire homosexuelle ne manque de rien.

    Les femmes premières victimes de la culture lesbienne et LGBT

    Elevée elle-même par deux lesbiennes elle revient sur les souffrances de son enfance et dénonce la « misogynie impitoyable » répandue dans la culture LGBT. Elle affirme également que cette violence prend impunément pour cibles les femmes et les enfants alors que la lutte de ces milieux est saluée comme étant « courageuse et « héroïque » par les autorités.

    Le témoignage courageux de personnes élevées par des paires homosexuelles

    Avec trois autres enfants élevés par des paires homosexuelles, cette jeune femme a décidé d’écrire une note à l’attention du Texas qui s’apprêtait à légaliser le mariage homosexuel afin de démentir l’idée selon laquelle les enfants confiés à ces personnes n’auraient aucun handicap.

    Depuis, Rivka Edelman subit une campagne de diabolisation par quelques activistes LGBT se présentant comme des « activistes des Droits de l’Homme ». N’ayant aucun argument à lui opposer ces derniers ont choisi la menace et l’insulte. Des adresses qui n’ont décidemment pas de frontières puisqu’elle est accusée d’être « bigote » et « homophobe »…

    A cela s’ajoute les menaces de mort, la publication de ses coordonnées, de détails sur sa fille. Ils ont même été jusqu’à contacter l’ex-mari de Rivka Edelman a qui ils ont demandé de témoigner pour affirmer qu’elle mentait. Ce qu’il n’a pas fait.

    Maintenant que le Texas a légalisé le « mariage » homosexuel, elle s’apprête à publier cette note, déterminée à ne pas taire la souffrance qui lui a été imposée.

    http://www.contre-info.com/une-femme-elevee-par-des-lesbiennes-temoigne-contre-lgbt-et-recoit-des-menaces

  • Le nazisme, à l’heure de la Modernité

    Michaël Foessel, professeur de philosophie à l’école Polytechnique, a lu pourLibération l’essai de l’historien allemand Götz Aly, les Anormaux (Flammarion). Sa thèse : « Le national-socialisme, loin d’être un phénomène antimoderne, accomplit certaines des tendances les plus fortes de la modernité. » Le discours des nazis sur l’élimination des handicapés et les arguments d’aujourd’hui en faveur de l’euthanasie ne sont guère éloignés : il y a toujours des « vies indignes d’être vécues ». Extraits :

    "En 1922, l’assemblée annuelle des neurologues de Saxe se réunit autour de la question : « Le médecin a-t-il le droit de tuer ? » Dans l’ambiance libérale de la République de Weimar, les réflexions se multiplient sur les vies qui ne sont pas « dignes d’être vécues ». Il s’agit surtout des handicapés mentaux dont certains médecins envisagent, avec les meilleures intentions du monde, d’abréger les souffrances. On retrouvera beaucoup de ces médecins pétris d’humanisme scientiste au sein de l’opération T4 qui, à partir de 1939 et sur ordre de Hitler, mettra en œuvre l’élimination dans des chambres à gaz des malades mentaux.

    À l’heure où, par exemple à propos de Heidegger, il est de bon ton de se demander comment des esprits supérieurs ont pu adhérer au national-socialisme, vient de paraître en France un livre troublant sur cet assassinat des malades mentaux sous le IIIe Reich. Son auteur, Götz Aly, compte parmi les meilleurs spécialistes du nazisme et de la Shoah, mais son travail n’est pas seulement celui d’un historien. Sa thèse est que le national-socialisme, loin d’être un phénomène antimoderne, accomplit certaines des tendances les plus fortes de la modernité : hygiénisme militant, promotion du « progrès » même par la violence, rationalité instrumentale, efficacité bureaucratique.

    Dans ce cadre, l’euthanasie des malades mentaux, au cours de laquelle plus de 200.000 Allemands et autant de Slaves furent assassinés légalement, prend une dimension vertigineuse. Les militants politiques, qui s’engagèrent dans les années vingt pour l’aide à mourir, s’élevaient aussi contre la peine de mort et pour le droit à l’avortement. Un certain nombre d’entre eux furent des adversaires acharnés du nazisme, mais, à l’instar de l’Association des médecins socialistes allemands, ils apportèrent leur soutien à « l’opération Mort miséricordieuse » (Aktion Gnadentod) décrétée par Hitler. Götz Aly reconstitue minutieusement la biographie de Paul Nitsche, le principal responsable médical de l’euthanasie forcée. Avant de mettre sa science au service des SS, il fut un psychiatre réformateur, soucieux du bien-être des patients et partisan d’une politique du soin bannissant l’usage de la camisole de force et des châtiments corporels. [...]"

    Aujourd'hui, nous avons le CCNE.

    Michel Janva

  • La musique la sort du coma

    Lu ici :

    "Cheryl, une Britannique âgée de 53 ans, est sortie du coma grâce à une méthode originale. Cette femme avait été victime d'une grave crise cardiaque et son coeur s'était arrêté de battre l'espace de quelques minutes. Le personnel hospitalier ne pensait pas qu'elle émergerait un jour de son son état comateux.

    Alors que Cheryl était inconsciente depuis déjà plusieurs semaines,sa fille a eu une idée de génie. Elle a placé sur les oreilles de la patiente un casque audio pour lui faire écouter de la musique. En entendant son morceau préféré, "Dynamo" de Si Cranstoun, la quinquagénaire est revenue à la vie. "J'ai toujours aimé le rockabilly. Je pense que ça a déclenché quelque chose dans mon cerveau, en lien avec mon enfance. Si m'a ramené à la vie, je lui suis tellement reconnaissante", a témoigné par la suite la miraculée. Trois jours après son réveil, elle a retrouvé l'usage de la parole et deux semaines plus tard, elle sortait de l'hôpital.Le pouvoir de la musique..."

    Michel Janva

  • Vingt-huit produits d’hygiène pour les bébés à bannir

    Ce n’est pas nouveau, beaucoup de grands industriels se moquent de la santé de leurs clients même s’il s’agit de nouveau-nés. Les grandes marques spécialisées dans l’hygiène des bébés ne se privent pas pour mettre une bonne dose de produits chimiques même s’ils sont déconseillés par les autorités sanitaires.

    L’association 60 Millions de consommateurs a passé au crible 52 produits d’hygiène et de soin pour bébé. Résultats: il faudrait en éviter 28. Ils contiennent des substances chimiques problématiques, à l’instar du propylparaben, phénoxyéthanol, méthylisothiazolinone… Des perturbateurs endocriniens, des molécules toxiques et des substances allergisantes qui représentent des risques pour les bébés qui «sont particulièrement sensibles, parce qu’ils sont en plein développement et ont une faible capacité de détoxication», souligne le magazine.

    D’ailleurs, les autorités sanitaires ont récemment émis plusieurs recommandations à ce sujet. «Il est par exemple conseillé de ne plus utiliser de phénoxyéthanol, suspecté d’être toxique, dans les produits pour le siège et, à partir du 16 avril 2015, le propylparaben, perturbateur endocrinien potentiel, sera interdit dans les produits sans rinçage à appliquer sur le siège des enfants de moins de 3 ans», rappelle le magazine. Des alertes que semblent ignorer les industriels.

    Les grandes marques pointées doigt

    Fait étonnant : les produits épinglés appartiennent à des grandes marques. Le magazine pointe notamment les lingettes Pampers et Mixa bébé, qui contiennent du phénoxyéthanol ou l’eau nettoyante Biolane «bourrée de composés allergisants et sensibilisants.». Les résultats sont tout aussi négatifs pour les laits nettoyants puisque60 Millions de consommateurs  en déconseille sept sur les dix testés (dont Mixa Bébé, Poupina, Carrefour baby, Auchan Baby…) et les crèmes hydratantes dont cinq sur sept ne passent pas la barre des tests (Bébé cadum, Nivea Baby, Pommette, Corine de Farme, Prim’âge).

    Plus globalement, l’association de consommateurs dénonce la mention hypoallergénique qui peut «induire en erreur les consommateurs sur l’absence d’ingrédients à risque». Des constats qui risquent d’avoir une forte résonance tant chez les parents que chez les industriels.

    Source : 20minutes

    http://www.contre-info.com/

  • Mensonges d’Etat : l’affaire du sang contaminé

    En avril 1991, la journaliste Anne-Marie Casteret publie dans l’hebdomadaire L’Événement du Jeudi un article prouvant que le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a sciemment distribué à des hémophiles, de 1984 à la fin de l’année 1985, des produits sanguins dont certains étaient contaminés par le virus du sida. L’ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius et les anciens ministres socialistes Georgina Dufoix et Edmond Hervé ont comparu du 9 février au 2 mars 1999 devant la Cour de justice de la République pour « homicide involontaire ». Cette cour a rendu son verdict par un arrêt qui les innocente.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • C’est officiel! La Russie interdit complètement les OGM

    Le Premier ministre Dmitri Medvedev a récemment annoncé que la Russie n’allait plus importer des produits contenant des OGM, affirmant que la nation a suffisamment d’espace et de ressources suffisantes pour produire de la nourriture biologique.

    « Si les Américains aiment manger des produits contenant des OGM, qu’ils en mangent. Nous n’avons pas besoin de le faire; nous avons assez d’espace et la possibilité de produire des aliments biologiques » – Medvedev 

    La Russie envisage de rejoindre la longue liste (et sans cesse croissante) des pays anti-OGM. Il le fait après qu’un groupe de scientifiques russes a exhorté le gouvernement à envisager au moins un moratoire de 10 ans sur les OGM et d’étudier de manière approfondie leur influence sur la santé humaine. 

    “Il est nécessaire d’interdire les OGM, d’imposer un moratoire pendant 10 ans. Alors que les OGM seront interdits, nous pouvons planifier des expériences, des essais ou peut-être même de nouvelles méthodes de recherche qui pourraient être développées. Il a été prouvé que non seulement en Russie, mais aussi dans de nombreux autres pays dans le monde, les OGM sont dangereux. Les méthodes d’obtention des OGM ne sont pas parfaites, donc, à ce stade, tous les OGM sont dangereux. La Consommation et l’utilisation des OGM obtenus d’une telle manière peut conduire à des tumeurs, des cancers et à l’obésité chez les animaux. Les Bio-technologies devraient certainement être développées, mais les OGM devraient être arrêtés. Nous devrions cesser de les propager » – Irina Ermakova, vice-président de l’Association nationale pour la sécurité de la Russie génétique 

    Un certain nombre de scientifiques du monde entier ont clairement souligné les dangers potentiels associés à la consommation d’OGM. J’ai récemment publié un article intitulé “10 études scientifiques démontrant que les OGM peuvent être nocifs pour la santé humaine”, vous pouvez le lire en entier ici. Ce ne sont que quelques-unes des études choisies parmis des centaines qui sont maintenant disponibles dans le domaine public, il semble qu’elles continuent de faire surface année après année. 

    Que la Russie, un pays si grand et si développé, interdise complètement les OGM, est un grand pas en avant dans la création d’une plus grande sensibilisation en ce qui concerne les OGM. Demandez-vous, pourquoi tant de pays interdisent les OGM et les pesticides ? C’est parce que les preuves soulignent le fait qu’ils ne sont pas sûrs, qu’ils sont jeunes, et que nous n’en savons pas assez sur eux pour en consommer en toute sécurité. Ils ne sont tout simplement pas nécessaires, alors pourquoi en produire ? 

    Au cours des dernières années, la sensibilisation sur les OGM a grimpé en flèche. L’activisme a joué un rôle important dans l’éveil d’une grande partie de la population sur Terre en ce qui concerne les OGM. Les gens commencent à poser des questions et obtenir des réponses. Ce faisant, nous en venons tous à la même conclusion que la Russie. 

    En Février, la Douma d’État a présenté un projet de loi interdisant la culture de produits alimentaires OGM. Le président Poutine a ordonné que les citoyens russes soit protégés des OGM. Le Comité de l’agriculture a appuyé la recommandation d’interdiction par le parlement russe, et la résolution est entrée pleinement en vigueur en Juillet 2014. 

    C’est juste pour montrer ce que nous pouvons faire lorsque nous nous réunissons et exigeons le changement et partageons l’information à l’échelle mondiale. Le changement se produit, et nous nous éveillons à de nouveaux concepts de notre réalité tous les jours. Les OGM ne sont que le début, il faut se débarrasser de beaucoup de choses sur notre planète qui ne sont pas en résonance avec nous et qui sont de toute évidence inutiles. Nous commençons tous à voir à travers les fausses justifications en faveur de la nécessité des OGM, nous ne sommes plus si facilement convaincus, nous ne croyons plus tout ce que nous entendons et tout ce qui nous est présenté avec. Continuons !

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/10/cest-officiel-la-russie-interdit.html