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tradition - Page 26

  • L’exemple du héros 1/2

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    Dans la quatorzième livraison de la revue bimensuelle des Diipetes (Athènes, Grèce), un article de Thomas Mastakouri puise inspiration dans la figure du Héros de nos sociétés européennes antiques. Les idées développées par l'auteur, tout en étant discutables de par un certain romantisme de la révolte, ont cependant le mérite de nous interpeller et nous invitent à une réflexion critique sur ce que peut vouloir encore dire héroïcité. Ce que nous avons à réaliser est aussi d'une certaine façon ce que nous avons à transmettre, c'est bien là la seule source de grandeur et c'est pourquoi Boileau rappelait à juste titre qu'« on peut être héros sans ravager la terre ».

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  • Le sacré et le mythe 3/3

    Un recours pertinent à l'étymologie peut éclairer le concept : Muthos et Logos signifient tous deux : parole. Mais s'agit-il de la même parole ? En fait, Logos évoque la notion de tri, de choix. C'est donc une parole mûrement réfléchie, qui s'interroge. Le Logos n'est donc pas, par sa nature même, de l'ordre de la vérité. Pour être convaincant, il doit se mettre en posture de convaincre, et donc de résister à la critique. Le Muthos (…) est à l'origine une parole qui échappe à la critique, dans la mesure même où il n'est pas pensable de le mettre en question.

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  • Le sacré et le mythe 1/3

    « Le sacré relève d'abord d'une perception de choses manifestant le divin, et non d'un état de croyance impliquant l'adoption d'une vérité absolue. » (Jean-Jacques Wunenburger)

    « La mythologie comprend l'histoire archétypique du monde originel ; passé, présent et futur y sont embrassés. » (Novalis)

    « Le symbole est une représentation qui fait apparaître un sens secret. Il est l'épiphanie d'un mystère. » (Gilbert Durand)

    "Le poids des mots, le choc des photos" dit la publicité d'un hebdomadaire contemporain bien connu. Ce slogan, bien que purement commercial, est frappant. C'est bien évidemment son intention mais nous pourrions nous demander pourquoi il apparaît tel. Le poids des mots doit certainement faire appel à la résonance que le verbe a sur notre imaginaire et nous renvoyer à l'importance qu'avait — et qu'a encore, mais dans une moindre mesure -, l'oralité.

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  • « L’identité des peuples se fonde sur un double héritage, culturel et biologique »

    Henri Levavasseur, L’identité, socle de la Cité. Réconcilier ethnos et polis. Avant-propos de Jean-Yves Le Gallou. Paris, Editions de la Nouvelle Libraire (Collection Cartouches de l’Institut Iliade)
    La perte de tout équilibre entre communauté ethnique et communauté civique menace la pérennité même de nos nations. Henri Levavasseur invite dans son nouvel ouvrage les peuples d’Europe à reprendre collectivement conscience de « ce que nous sommes », afin de refonder la cité sur le socle de l’identité. Un entretien de Breizh Info.

    BREIZH INFO : Henri Levavasseur, pouvez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs ?

    HENRI LEVAVASSEUR. Historien et linguiste de formation, je m’intéresse depuis longtemps à la genèse des cultures de l’Europe ancienne. Ma vision du monde a par ailleurs été fortement influencée par la lecture de Martin Heidegger et la manière dont ce philosophe reprend les questionnements fondamentaux de la pensée grecque pour parvenir à une compréhension intime de la modernité.

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  • Comment la tradition grecque s’est transmise au Moyen Âge : « Aristote au Mont-Saint-Michel »

     
    #ColloqueILIADE : Comment la tradition grecque s’est transmise au Moyen Âge : « Aristote au Mont-Saint-Michel »

    Intervention de Fabien Niezgoda, contributeur de la revue Eléments et auteur de Le sens de l'écologie politique : Une vision par-delà droite et gauche, lors du colloque « Européens : transmettre ou disparaître » le 18 mars 2017 à Paris.

    Il est assez peu courant que des controverses sur la transmission de manuscrits médiévaux dans les abbayes bénédictines ou sur le parcours de lettrés byzantins aboutissent, sous les yeux du grand public, à des tribunes polémiques ou à des pétitions rageuses. C’est pourtant ce qui s’est passé, au printemps 2008, après la publication d’Aristote au Mont-Saint-Michel.

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  • Fêtes celtiques

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    ♦ Recension : Françoise Le Roux & Christian J. Guyon Varc'h, Les fêtes celtiques, éd. Ouest-France-Université, 1995, 215 p.

    De l'immense corpus que ces deux grands savants ont ac­cumulé au long de leur existence et dont nous pouvons es­pérer qu'un jour il sera réuni in extenso en une seule collection, cet ouvrage, qui n'est sans doute pas le plus volumi­neux en apparence, nous paraît le plus éblouissant, irradiant d'une lumière qui sera pour beaucoup une révélation, plon­geant ses racines, non seulement dans l'antiquité la plus profonde et crépusculaire des anciens Irlandais et des an­ciens Celtes, mais par-delà notre propre monde, dans cet au-delà dont nos ancêtres n'ont jamais été séparés.

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  • Les fondements du paganisme celtique et slave

    Celtes et Slaves honoraient un dieu du ciel et nous en retrouvons les traces aujourd'hui encore dans des mythes, des noms de sites cultuels, des coutumes traditionnelles. Les mythes celtiques, après une christianisation superficielle, ont été transposés dans des littératures richissimes, qui continuent à nous enchanter. Les Slaves ont pu conserver sans trop de problèmes leurs propres mythes dans les coutumes de la religion orthodoxe, demeurée paysanne et enracinée.

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  • Quand les Celtes mesuraient le temps

    Le calendrier celtique remonte à des époques extrêmement éloignées. Il était transmis de bouche à oreille. Les Druides furent les gardiens jaloux du calcul traditionnel des jours, des mois, des années et de l'évolution des saisons.

    De la façon dont les Celtes subdivisaient l'année et les saisons, il ne nous reste plus que de rares indications, souvent peu objectives, qui nous viennent d'auteurs latins comme César ou Pline. Mais nous disposons aussi de quelques témoignages directs, très intéressants. Beaucoup d'encre a coulé après la découverte de fragments de calendriers gallo-romains en 1807 près du lac d'Antre, dans le Jura français et, en 1897, à Coligny, dans l'Ain.

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  • Virgile, notre vigie

     
    Virgile, notre vigie

    Si le latin peut à juste titre être qualifié d’idiome sacré de l’Europe, Virgile est bien l’un de ses principaux prophètes.

    Une recension du livre Virgile, notre vigie, de Xavier Darcos, par l’écrivain Christopher Gérard.

    Si le latin, tour à tour langue des administrations et des armées impériales, des érudits et des ecclésiastiques (jusqu’en 1962, avec quelques îlots de résistance), des lettrés d’hier (Montherlant) ou d’aujourd’hui (Matzneff, Oberlé, Féquant), peut à juste titre être qualifié d’idiome sacré de l’Europe, Virgile est bien l’un de ses principaux prophètes.

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  • Héritage celtique 2/2

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    En cette fin de XXe siècle, écrit Bradley, la vague écologique, le retour à des pensées de type systémique, les démarches organiques devaient nécessairement conduire à une redécouverte des philosophes celtiques de la fin de l’Antiquité et du début du Moyen Âge, afin d’explorer des sources occidentales, écrites en grec ou en latin, et de ne pas en rester à un orientalisme parfois caricatural et mal compris.

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