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tradition - Page 23

  • Les travaux de Tilak et Horken : sur les origines des peuples indo-européens 1/2

    Il arrive parfois que deux chercheurs, chacun pour soi, se rapprochent de la solution recherchée, si bien que chacun d’entre eux aurait abouti dans sa démarche plus rapidement s’il avait eu connaissance des résultats de son homologue. Je vais étudier la démarche de deux chercheurs, qui ne se connaissaient pas l’un l’autre, appartenaient à des générations différentes et n’ont donc jamais eu l’occasion de se rencontrer ni, a fortiori, de compléter leurs recherches en s’inspirant l’un de l’autre. Je vais essayer de rattraper le temps perdu, tout en sachant que le résultat de mon travail contiendra forcément un dose de spéculation, comme c’est généralement le cas dans tous travaux d’archéologie et d’anthropologie.

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  • LES DIEUX VIVENT DANS LES FORÊTS

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    [Ci-contre : couverture de l'étude de R. Harrison, reparue en poche (Champs-Flammarion, 1994). « Le mot “forêt” est à l’origine un terme juridique. Tout comme ses nombreux dérivés dans les langues européennes (forestaforestforst...), il vient du latin foresta. Le mot latin n’apparait pas avant la période mérovingienne. Dans les documents romains et les premiers actes du Moyen Âge le terme usuel pour désigner les bois et les régions boisées était nemus. Le mot foresta apparaît pour la première fois dans les lois des Lombards et les capitulaires de Charlemagne, pour désigner non tant les régions boisées en général que les réserves de chasse royale. L’origine du mot est incertaine. Selon toute vraisemblance, il viendrait du latin foris, en dehors. L’obscur verbe latin forestare signifiait retenir en dehors, mettre à l’écart, exclure. En effet, pendant la période mérovingienne où le mot foresta fit son entrée dans le lexique, les rois s’étaient octroyé le droit d’exclure du domaine public de vastes étendues boisées, afin d’y préserver la vie sauvage qui, en retour, devait assurer le maintien d’un rituel royal fondamental : la chasse »]

    « Détruire des forêts ne signifie pas seulement réduire en cendres des siècles de croissance naturelle. C'est aussi un fonds de mémoire culturelle qui s'en va » : Robert Harrison résume bien, ainsi, l'enjeu plurimillénaire, le choix de civilisation que représente la forêt, avec ses mythes et ses réalités (Forêts : Essai sur l'imaginaire occidental, Flammarion, 1992). Une forêt omniprésente dans l'imaginaire européen.

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  • Pas de pays sans paysans ! (Stéphanie Bignon)

    La première médecine est l’alimentation et donc notre bonne relation à la terre. C’est une évidence si on se laisse aller à penser, à relier les faits entre eux, à sortir des cases, des classes, des grilles, des courbes pour respirer, pour prendre le large !

    Renouons les fils du temps, retrouvons l’indispensable et incontournable dépendance de tous les domaines entre eux, réutilisons nos cerveaux et remontons un peu dans l’actualité.

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  • Michel, l’Archange impérial germanique

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    Sur les pèlerins et les combattants michaëliques dans l’histoire allemande

    Mai 1945 : l’Allemagne est au fond de l’abîme. Le pays est en grande partie détruit. Des millions de soldats ont été tués au combat, sont portés disparus, sont prisonniers ou ont péri en fuyant les provinces de l’Est ou en en étant expulsés. Pour bon nombre d’Allemands, cette année fatidique signifie aussi l’effondrement de tout un monde spirituel. Beaucoup de catholiques allemands, qui suivaient alors scrupuleusement les étapes du cycle liturgique, ont tout de suite remarqué que les Alliés ont imposé la capitulation inconditionnelle de la Wehrmacht à la date du 8 mai. C’est le jour où l’Église fêtait l’apparition de l’Archange Michel dans les montagnes de Gargano en Apulie. Saint Michel, que beaucoup d’Allemands considéraient alors comme “l’Ange des Allemands” et l’honoraient à ce titre, se serait-il  détourné de son peuple, à l’heure fatidique où il était livré à des vainqueurs sans pitié ?

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  • À propos des révolutions

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    [Ci-contre : Boris Koustodiev, Le Bolchevique, 1920]

    Les révolutions poursuivent de grands buts : l’affranchissement de l’homme de l’oppression et de l’esclavage. Ceux qui ont préparé la révolution étaient des hommes héroïques, capables de sacrifier leur vie à une idée. Mais une fois qu’elles ont triomphé, les révolutions détruisent la liberté, sans en laisser la moindre trace, elles s’en méfient plus qu’on ne s’en méfiait avant la révolution, et ses auteurs, une fois installés au pouvoir, deviennent féroces, cruels et se déshonorent en versant le sang humain.

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  • Les fondements du paganisme celtique et slave

    Celtes et Slaves honoraient un dieu du ciel et nous en retrouvons les traces aujourd'hui encore dans des my-thes, des noms de sites cultuels, des coutumes traditionnelles. Les mythes celtiques, après une christianisation superficielle, ont été transposés dans des littératures richissimes, qui continuent à nous en-chanter. Les Slaves ont pu conserver sans trop de problèmes leurs propres mythes dans les coutumes de la religion orthodoxe, demeurée paysanne et enracinée.

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  • SYMBOLES, DU MONDE PAÏEN AU MONDE CHRÉTIEN

    Depuis la nuit des temps, l'homme use de symboles : les dessins rupestres sont symboles religieux et non, comme on l'a cru longtemps, des fresques narratives. La symbolique évolue en fonction du degré de la civilisation : on peut distinguer quatre étapes qui se chevauchent et/ou coexistent.

    • 1) Le symbole matérialise un concept philosophique ou religieux inaccessible autrement au commun des mortels. En général, le symbole est inclus dans une narration, mythe, conte, légende, épopée…

    • 2) Le symbole représente une chose concrète ou abstraite et se substitue à elle par souci de poésie (neige et vieillesse), par pudeur ou tabou (avoir la puce à l'oreille), par similitude de forme (ventre et grotte), par recouvrement de caractère (rat et avarice)…

    • 3) Le symbole masque une vérité que l'on ne veut pas ou que l'on ne peut pas exprimer en clair : ésotérisme (alchimie), sociétés secrètes ou sectes (franc-maçonnerie), politique, psychanalyse…

    • 4) Le symbole permet les jeux de mot, sur les armes (Hugues Capet, abbé de Senlis, élu roi, pris pour écu un semis de lys  — cent lis —  sur champ d'azur  — le fleuve —) ; les rébus, le pictionary (contraction de picture et dictionary).

    La deuxième série permet d'obtenir quelques renseignements sur les mœurs, la troisième est inexploitable sauf par les personnes concernées directement, la quatrième catégorie, un temps utilisée pour favoriser l'éveil des enfants à leur langue maternelle, a été abandonnée par suite de trop nombreuses confusions de sens et d'orthographe.

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  • Pour une Renaissance européenne : retrouver le fil de la continuité

     
    Pour une Renaissance européenne : retrouver le fil de la continuité

    « Vivre ensemble » : telle est l’injonction faite aux Européens en ce début du XXIe siècle. « Vivre ensemble » avec ceux dont on ne partage ni les origines, ni les mœurs, ni les coutumes, ni les interdits, ni la religion, ni la civilisation. Tel est le commandement diversitaire qui s’impose dans tous les pays européens. Au nom du multiculturalisme en Grande-Bretagne, dans les pays scandinaves, l’Allemagne et la Belgique. En France, par référence à une conception dévoyée de l’assimilation, devenue « intégration » et « inclusion ». Le tout sur fond d’une inversion du niveau des contraintes imposé à ceux d’ici, d’un côté, à ceux venus d’ailleurs, de l’autre. L’habituelle exigence d’adaptation des immigrés aux règles des pays d’accueil a été abandonnée, rendant la cohabitation plus difficile encore. Alors, pour rendre possible un « côte à côte » de plus en plus conflictuel, les élites progressistes ont mis en place une redoutable mécanique de déconstruction des traditions, de l’histoire, des références culturelles et religieuses. Il s’agit de faire croire qu’il n’y a plus ni passé, ni avenir, ni homme, ni femme, ni Blanc, ni Noir, ni chrétien, ni non chrétien. Les oligarques mondialistes ont renoncé à acculturer les autres, ils ont préféré déraciner les nôtres. Le Grand Bouleversement est mis au service du Grand Remplacement. Le Grand Effacement de la mémoire prépare le Grand Remplacement des peuples. Un tel phénomène est sans précédent.

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  • QU'EST-CE QUE LE PAGANISME ?

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    « La religion de l’Europe est d’essence cosmique. Elle voit l’univers comme éternel, soumis à des cycles. Cet univers n’est pas regardé comme vide de forces ni comme “absurde” comme le prétendent les nihilistes. Tout fait sens, tout est forces et puissances impersonnelles régies par un ordre inviolable, que les Indiens appellent Dharma (concept récupéré plus tard par les Bouddhistes), terme qui peut sembler exotique, mais que les Grecs traduisent par Kosmos : Ordre. Depuis des millénaires, notre religion, reflet de la tradition primordiale, pousse l’homme à s’insérer dans cet ordre, à en connaître les lois implacables, à comprendre le monde dans sa double dimension visible et invisible. Le païen d’aujourd’hui, comme il y a trois mille ans, fait siennes les devises du Temple d’Apollon à Delphes : connais-toi toi-même et rien de trop. » (Christopher Gérard, La Source pérenne, L'Âge d'Homme, 2007).

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  • Ernst Jünger entre les dieux et les titans

     
    Ernst Jünger entre les dieux et les titans

    Implexe, foisonnante, parfois cryptique, l’œuvre d’Ernst Jünger (1895 – 1998) est de celles qui, par la profondeur des « idées » qu’elles mobilisent et auxquelles elles donnent naissance, nécessitent une introduction. Le livre d’Alain de Benoist remplit parfaitement ce rôle ; il est loin de s’en contenter. S’il définit d’emblée et avec beaucoup de clarté l’espace de la réflexion jüngerienne et les « notions » qui la traversent, c’est pour entamer une passionnante narration philosophique, abondamment ponctuée d’éléments bio-bibliographiques.

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