tradition - Page 23
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La Golden Dawn, l'ordre hermétique de l'aube dorée
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La trifonctionalité de la caste sacerdotale chez les Germains
Armement de guerrier de l'Âge du Bronze danubien ou centre-européen, influencé de façon déterminante par la civilisation du Bronze nordique. Ces armes se retrouveront plus tard en Grèce et en Crète, ce qui prouve une migration de peuples selon l'axe Jutland / Panonnie / Grèce.
Il y a plusieurs décennies, presque un siècle déjà, que les Européens ont retiré de l'oubli les héros des temps vikings, leurs vieux dieux païens, leurs figures de dragons et autres forces sombres pour leur redonner vie. Le paganisme connaît un vrai revival. Mais avant que tout cela ne fût possible, il a fallu livré un rude combat pour la revalorisation intellectuelle des anciennes structures de la pensée indo-européenne et pour que soient redécouverts les principes sous-jacents des institutions de nos ancêtres lointains mais directs.
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Du symbolisme de la hache
[Ci-contre : la double hache, “signe du pouvoir impérial”, était le symbole du pouvoir gynécocratique en Crète comme chez les Lyciens, les Lydiens, les Amazones, les Étrusques, et même les Romains (Bachofen). On l’a découverte dans les tombes des femmes du paléolithique en Europe, creusées il y a 50 000 ans (Frédéric-Marie Bergounioux). Et elle est sculptée dans les pierres sacrées du Stonehenge pré-celtique en Angleterre ; cela témoigne de la relation étroite entre l’Europe du premier Âge de Pierre, les mystérieuses constructions de Stonehenge, et les adorateurs de la double hache du monde préhistorique égéen et anatolien (J.F.S. Stone)]
Le terme hache [ascia en italien] existe dans nos langues de manière quasi inchangée au cours des millénaires. Il correspond effectivement au terme latin ascia, qui dérive de la forme indo-européenne *aksi / *agwesi, que les linguistes ont reconstituée sur base de comparaisons entre le terme latin et le terme gothique aqiziz, le terme de vieil haut allemand ackus (en allemand moderne Axt, en anglais ax, “adze”) et le grec axi(on).
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Symbolisme de la roue
Aujourd'hui, on trouvera moults dessins dans les manuels de préhistoire, où l'on voit un homme avec la roue qu'il vient d'inventer. Pourtant, la tradition affirme que c'est une femme qui a inventé la première roue. La roue symbolise en effet la Déesse qui gouverne le destin. C'est la roue de la galaxie, de la Voie Lactée, du Zodiaque. Le cercle qu'elle décrit indique les limites de l'univers s'étendant autour du yoni ou omphalos de la déesse (soit son nombril), son moyeu géo-centré. La roue est en même temps feu et eau, soleil et lune. La roue-étoile des Celtes, apanage de la Mère Arianrhod, ancêtre de Aryens, était une grande roue d'argent plongée dans la mer. Les héros chevauchaient cette roue pour se rendre en Emania, la terre des morts sur la lune. En Ethiopie, l'image de la déesse était placée au centre d'une roue de flammes, tout comme dans le culte indien de Kali. Les missionnaires chrétiens avaient reçu l'ordre de détruire ces idoles. C'est ce qui a suscité la légende du martyre de Sainte Catherine. Cette sainte n'a jamais existé. Son martyre sur la roue de feu est un avatar christianisé de la danse de Kali, déesse de la Roue Ardente. Kali effectue le Kathakali, la "danse du temps" sur le moyeu de l'univers.
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SAUVER LA FRANCE DES CLOCHERS AVEC MAURICE BARRÈS
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Du corbeau dans les traditions indo-européennes
Nos racines, nous les retrouvons en toutes choses : dans les lieux où nous vivons, dans les histoires que nous écoutons, dans les paroles que nous prononçons. Voilà pourquoi il est important de connaître l'étymologie d'un terme si l'on veut mieux comprendre sa propre identité, et donc la conserver.
Notre mot “corbeau” (corvo en italien) nous vient du latin corvus (voir également l'accusatif singulier du terme désignant le corbeau en ombrien : curnaco). Ce mot a des origines indo-européennes très lointaines. Il dérive probablement d'une onomatopée (krŠ krŠ). Son existence est attestée dans diverses autres zones de l'aire indo-européenne, ce qui laisse présumer l'existence du mot dans le langage originel de ces peuples. On le trouve :
- dans l'aire celtique : avec l'irlandais crü, reconstruit d'après krowos
- dans l'aire germanique : en vieil-haut-allemand, hraban ; en vieux-norrois, hraukr
- dans l'aire baltique : en lithuanien, s^àrka et dans le verbe kraûtki
- dans l'aire grecque : corax, coróne
- dans l'aire indienne, comme en sanskrit : karavas
- dans l'aire albanaise / illyrienne : sórre, qui signifie “corneille”.
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NOTRE ARRIVÉE À PERPIGNAN !
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QUEL VA ÊTRE LE FUTUR DE TA CHAÎNE YOUTUBE ? (FAQ #2)
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Guénon, ou l’orgueil d’être “réactionnaire”
Il y a 50 ans [en 2001], René Guénon mourait au Caire. Il avait été le principal théoricien de la Tradition. Peu d’auteurs, en ce siècle qui vient de se terminer, ont fait montre d’une clarté aussi cristalline et d’une rigueur intellectuelle aussi sévère que René Guénon. Mathématicien et surtout métaphysicien français, profond connaisseur des systèmes religieux et philosophiques, né à Blois en 1886 et mort au Caire le 7 janvier 1951, il y a 50 ans, Guénon peut être considéré comme l’un des réactionnaires les plus radicaux de tous les temps ; la cohérence et la radicalité de sa pensée en ont fait le chef de file d’une école “l’école traditionaliste” qui apparaît dans ses ramifications variées, comme un grand arbre au milieu du désert, celui du monde moderne.