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« L’Intégralisme Organique », une ligne éditoriale (Florian Rouanet)
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L’aveu : avec le confinement, « on renvoie la famille à l’autorité, ce qui est insupportable » !
Le 1er avril dernier, Boulevard Voltaire interrogeait Jean-Paul Brighelli après que le ministre Blanquer avait déclaré qu’on avait « perdu 5 à 8 % des élèves », disparus des radars scolaires pour cause de confinement. Il répondait ceci : « Certains parents traitent de “pétasses” les professeurs qui croient que c’est aux parents de faire leur boulot à leur place. C’est un témoignage direct. D’autres parents, pas si rares, s’aperçoivent avec horreur que leurs chers enfants ne sont pas du tout ce qu’ils croyaient, que ce sont de petits “branleurs” qui n’en ont rien à faire et qui sont accrochés à leur portable. Ce phénomène transcende toutes les classes sociales. »
C’est ce qui s’appelle parler franc.
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La nature comme socle
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NOTRE PATRIE !
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Quand s'élève la parole royale...
En un soir de confinement, Elisabeth II, la reine d’Angleterre, souveraine du Royaume-Uni et du Commonwealth, a prononcé un discours qui, par sa simplicité et sa brièveté, a porté au-delà des frontières mêmes du pays sur lequel elle règne sans politiquement gouverner. Evidemment, certains n’ont pu s’empêcher de comparer sa courte intervention télévisée avec celles, plus longues, plus dramatisantes et moins consensuelles de l’actuel locataire du palais de l’Elysée ; les mêmes ont pu évoquer les différences de réactions à l’égard des deux chefs d’Etat, plus crispées et souvent agressives envers le président français quand elles semblaient pour la plupart plus bienveillantes, voire admiratives, envers la monarque d’un pays dont les Malouins chantent encore le rejet à la façon du mot de Cambronne…
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Ni Lampedusa, ni Bruxelles, être Européen !
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Les idées à l'endroit : "Ernst Jünger"
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La Monarchie de Droit Divin, par P-P Blancher et Frédéric Winkler.
« Car le Baptême de Clovis en 496 rattache notre histoire à l’univers des grands mythe de l’humanité. »
Paul Barba Négra
Une question assez récurrente nous est souvent posée lorsque l’on parle de royalisme. Quel type de Monarchie voulons-nous ? Absolue ? De Droit Divin ? Ou constitutionnelle ? Si nous répondons directement « constitutionnelle » alors c’est le soulagement pour l’interlocuteur qui se réfère directement à la Monarchie anglaise ou espagnole. Mais si on répond qu’elle sera par tradition de Droit divin, alors, dans un réflexe totalement pavlovien, les sourcils de notre interlocuteur se froncent et un profond sentiment de rejet instinctif se fait ressentir. L’interlocuteur rétorquera ensuite que la Monarchie de Droit Divin, n’a plus raison d’être, c’est un retour en arrière, personne à ce jour ne voudrait d’une telle Monarchie, c’est obsolète, cela donnerait une mauvaise image, c’est une cérémonie anachronique n’ayant plus sa place au XXIe siècle…etc.
Il est vrai qu’à l’heure actuelle, dans une France totalement déchristianisée, un tel réflexe peut se comprendre. Sachant d’autant plus que l’anticléricalisme des républiques successives depuis 1792, y est pour beaucoup dans cette déchristianisation et le rejet du sacré.
Pourtant, au-delà de l’aspect purement religieux de la cérémonie du Sacre, ainsi que de l’irréligion de la grande majorité des français d’aujourd’hui, le Sacre offre une contrepartie plutôt avantageuse politiquement parlant.
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L'héritage des sorcières
La sorcière est une figure emblématique de l'imaginaire populaire. On a l'habitude de la relier au Moyen Age, mais elle vient de beaucoup plus loin. C'est donc à une enquête généalogique qu'a voulu procéder Carlo Ginzburg dans son dernier ouvrage, Le Sabbat des sorcières. Ce livre de haute érudition apporte une contribution fondamentale à l'histoire des mentalités et à l'histoire comparée des religions.
Il se donne en effet pour ambitieux objectif d'identifier une couche profonde, un substrat culturel permettant de comprendre la floraison, à travers un vaste espace géographique et sur la très longue durée, de croyances, de rites, de traditions dont la signification a été occultée par la culture officielle et intellectuelle mise en place, dès le haut Moyen Age, par l'Église, afin de tenter de christianiser des cultures populaires porteuses d'une très longue mémoire.
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Nous sommes tous des enfants de Tolkien !
L'immense patrimoine imaginaire de John Ronald Reuel Tolkien n'avait pas encore été totalement exploré. En février a paru l'édition française de The Children of Húrin sous le titre Les Enfants de Húrin. Dû au travail de Christopher Tolkien, le fils de l'auteur, aidé lui-même de son fils Adam Tolkien, cet ultime volume parvient à faire du neuf avec du vieux. Et, surprise, l'opération est parfaitement réussie.
Le nouveau livre a la particularité d'avoir été reconstitué à partir d'une multitude de textes dont la plus grande partie avait déjà été publiée de manière séparée. On les trouvait aussi bien dans le célèbre Silmarillion que dans Le Livre des Contes perdus, Les Lais du Beleriand ou les Contes et légendes inachevés. Ainsi dispersé et découpé, ce récit n'avait jamais été présenté dans son unité de narration Un manque ? Oui, comme le lecteur, d'abord méfiant, le découvre page après page. Il aura fallu trente ans à Christopher Tolkien pour accomplir cette tâche d'unification après avoir mené les recherches nécessaires dans les papiers de son père.