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  • JEAN-EUDE GANNAT : « LA JEUNESSE FRANÇAISE ET EUROPÉENNE A SOIF D’ENRACINEMENT ET D’ACTION. »

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    Discours de Jean-Eude Gannat, Président de l’association l’Alvarium, aux 13es Journées de Synthèse nationale, le dimanche 13 octobre 2019 à Rungis.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/23/jean-eude-gannat-la-jeunesse-francaise-et-europeenne-a-soif-6185160.html

  • Les Français ont besoin de racines : l’exemple de la Bretagne

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    Les Bretons ont envie de retrouver les frontières de la  historique. C’est ce que confirme un sondage rapporté par le quotidien 20 Minutes : 47 % des habitants de la région administrative y sont favorables, 53 % en Loire-Atlantique, dont 30 % de très favorables. Les opposants ne sont respectivement que 31 % et 25 %, 22 % restant sans opinion. Le sentiment d’être Breton est toujours aussi vivace, éprouvé par 59 % de la région Bretagne et 59 % en Loire-Atlantique.

    On s’aperçoit donc que le découpage en treize grandes régions, opéré par François Hollande à la va-vite, ne correspond pas toujours à la réalité historique ni au besoin d’ de leurs habitants. Ce sont des machines administratives qui, contrairement aux annonces, ne permettent pas de faire des économies de fonctionnement et éloignent les Français des centres de décision. En Nouvelle-Aquitaine, par exemple, on peut se demander ce qu’il y a de commun entre Bayonne, Poitiers et Limoges.

    L’enquête citée montre qu’une majorité souhaiterait que le département de Loire-Atlantique, avec la ville de Nantes, fût rattaché à la Bretagne, comme c’était le cas autrefois. Au-delà des intérêts politiques et d’une éventuelle rivalité entre Nantes et Rennes pour devenir capitale de la région, ce sondage rappelle l’existence d’une identité bretonne. Il révèle aussi que plus on passe de temps en Bretagne, plus on éprouve un désir de réunification.

    Voilà qui devrait faire réfléchir nos dirigeants sur la quête d’identité, sur le besoin de racines qui caractérisent les Français. On pourrait trouver d’autres exemples de ce découpage absurde, comme le Grand Est, qui résulte de la fusion des anciennes  Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine. L’Alsace pourrait, d’ailleurs, retrouver son identité en 2021. Bien sûr, il faut distinguer le sentiment d’appartenance à une région historique et la volonté d’instrumentaliser ce sentiment pour réclamer l’autonomie, voire l’indépendance du territoire, comme on le voit en Corse.

    Nos gouvernants, pour qui l’identité est une vague notion, toujours en devenir, ne s’en soucient guère. Cette indifférence, pour ne pas dire ce mépris, à l’égard de nos anciennes provinces traduit une conception prioritairement économique et technocratique de l’activité humaine. De même, s’ils réprouvent le rejet d’une immigration qui ne cherche pas à s’assimiler, c’est que, pour eux, les hommes sont interchangeables, quelles que soient leurs origines et leur culture. Macron aurait, sans doute, intérêt à relire Les Déracinés de Maurice Barrès.

    Oser citer Barrès et faire référence à cet ouvrage, que son auteur appelait « Le Roman de l’énergie nationale », voilà de quoi se faire cataloguer comme un réactionnaire ou un nationaliste borné ! Pourtant, le sentiment d’appartenance à un pays, à une province, loin de renfermer les Français sur eux-mêmes, permet de mieux forger l’unité nationale et de s’ouvrir aux autres sans se faire absorber. Maurice Barrès, dans son discours intitulé La Terre et les Morts (10 mars 1899), écrivait aussi : « La terre nous donne une discipline, et nous sommes le prolongement des ancêtres. Voilà sur quelle réalité nous devons nous fonder. »

    Alors, n’ayons pas peur de revendiquer notre identité et nos racines ! Soyons fiers d’être Bretons, Alsaciens ou Basques ! Soyons fiers de nos  ! Cela ne nous empêche pas d’aimer la France. Bien au contraire !

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/les-francais-ont-besoin-de-racines-lexemple-de-la-bretagne/

  • Julien Langella : « Le premier écosystème d’un homme, c’est son peuple ! »

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    Entretien téléphonique avec Julien Langella, porte-parole d’Academia Christiana ♦ Le premier colloque annuel d’Academia Christiana se tiendra le 26 octobre 2019, à Paris, sur le thème : « Regards croisés sur notre identité » et sera organisé en partenariat avec la revue Éléments.
    Les orateurs de qualité se succéderont, qu’ils soient catholiques, païens, athées ou agnostiques pour évoquer la question brûlante de l’identité.
    Nous avons interrogé Julien Langella, par téléphone, sur ce colloque, sa vision de l’identité et sur les troubles au sein de l’Eglise sur ce sujet clivant.
    Polemia

    Promouvoir le Beau, le Vrai et le Bien

    Polémia : A lire le programme, on a l’impression que païens et chrétiens tenteront de régler leurs différends ! N’y parlera-t-on pas trop de religion au détriment de l’identité ?

     Julien Langella : Alors, l’objectif n’est pas du tout de verser dans le débat contradictoire. Notre objectif n’est pas non plus d’être dans l’œcuménisme narcissique où on s’auto congratulerait d’être d’accord sur presque tout.

    Notre but c’est de faire se croiser des regards qui peuvent varier sur l’identité, car nous n’avons pas la même foi et parfois pas les même convictions philosophiques. Certains héritages nous touchent par exemple plus que d’autres selon nos convictions. Pour nous, l’héritage médiéval et peut-être pour les néo-païens un héritage germanique ou grec ou encore plus ancien.

    Ces regards identitaires, bien que différents, veulent promouvoir le Beau, le Vrai, le Bien, les vertus de liberté, de force, de grandeur, de recherche du noble geste… Cela nous parle évidemment à nous catholiques, puisque ce sont toutes ses valeurs qui ont été portées au pinacle par le catholicisme médiéval…

    Je pense que l’on peut s’entendre sur ces questions-là avec des néo-païens ou des athées…

    Le but finalement n’est pas de parler de nous mais de parler de notre identité avec ce que nous sommes.

    Polémia : Etant donné la qualité des intervenants, le colloque s’annonce comme un moment de grande intelligence. Quel est son objectif affiché ?

    Julien Langella : Le premier objectif affiché, c’est de faire se rencontrer et se parler des gens qui échangent déjà de manière informelle mais, cette fois-ci, de manière publique afin d’assumer des positions qui nous sont communes sur la défense intégrale et intransigeante de notre identité et de notre longue mémoire.

    Mais la question identitaire n’est pas seulement culturelle. Elle est aussi économique. Quel système économique est le mieux à même de promouvoir notre identité, de la valoriser et de la protéger ?

    Il en est de même pour la question écologique. Quelle écologie identitaire, sachant que le premier écosystème d’un homme, c’est son peuple ?

    Polémia : L’ambition est-elle d’établir un programme commun ?

    Julien Langella : Non, l’objectif n’est pas de faire une Convention de la Droite Identitaire. Ce que l’on souhaite faire, c’est une démonstration de force d’une droite authentique qui soit identitaire et antilibérale. Ce sont nos deux chevaux de bataille.

    Nous faisons ce colloque pour montrer qu’il existe des gens suffisamment intelligents pour pouvoir parler ensemble de ces sujets-là, pour combattre ensemble sur ces sujets-là, pour défendre ensemble leur identité et faire ensemble cette synthèse à laquelle une partie de la droite échappe, engoncée dans son tropisme libéral et bourgeois. Nous voulons dynamiter tout cela et unir les intelligences et les cœurs autour de cet espoir afin d’accoucher d’initiatives concrètes.

    Nous, à l’Academia Christiana, nous sommes un institut de formation et nous avons par exemple des gens de chez nous qui conseillent des personnes qui vont se présenter aux élections municipales dans quelques mois.

    Identité charnelle et culturelle

    Polémia : Aujourd’hui, de nombreux travaux de généticiens viennent confirmer définitivement que les populations humaines diffèrent génétiquement – et de manière significative – entre elles. Selon vous, l’identité d’un peuple est-elle avant tout culturelle ou génétique ?

    Julien Langella : Pour moi, l’aspect génétique, l’aspect biologique, l’aspect racial – comme on le disait à une époque où on avait encore le droite de le dire, mais tout cela signifie de toutes manières exactement la même chose – fait partie intégrante de notre identité et doit être défendu.

    Je crois que le bon Dieu a fait des humanités différentes et on ne doit pas s’excuser d’aimer une belle peau rose constellée de grains de beauté. On ne doit pas s’excuser de vouloir que les Européens restent des blancs. En effet, je crois qu’il existe des différences biologiques. Dans le monde anglo-saxon, la recherche à ce sujet est bien plus libre que chez nous. Il y a chez eux un aspect pragmatique qui nous fait défaut.

    Il suffit de regarder la répartition des prix Nobel en sciences dures… Il n’y a quasiment que dans les faux prix Nobel comme celui de la Paix que vous avez des extra-européens qui sont représentés.

    Regardez les sprints, regardez les sports à explosion comme le basket… Il est évident que les Africains sont sur-représentés.

    Pour moi, cette réalité fait partie de l’identité. Cependant, c’est une condition nécessaire mais pas suffisante pour définir notre identité. Pour moi, un Européen est évidemment un blanc. D’ailleurs, le cardinal Joseph Ratzinger, futur pape Benoit XVI, disait : « L’Europe est en voie d’extinction ethnique. » Il ne dit pas démographique. Il emploie le terme « ethnique ». Cela signifie que, pour lui, l’Europe est de moins en moins blanche.

    Donc pour nous, c’est un véritable problème. On doit affronter ça sereinement et l’analyser sans aucun tabou. Jean-Paul II disait : « Toute vérité est nôtre. »

    Je suis ravi de voir que des analyses scientifiques viennent confirmer ce que je pense d’instinct sur la question raciale.

    Quant à l’aspect culturel, je pense qu’il n’y a qu’un seul moyen de devenir Français ou Européen, c’est d’en hériter. Et, éventuellement, on peut le devenir par infusion dans un milieu gaulois, patriote et spirituellement enraciné.

    L’Eglise en pleine tourmente identitaire

    Polémia : Vous évoquerez le combat identitaire et l’Eglise. Quel regard portez-vous sur le raport actuel de l’Eglise à l’identité ? Du pape François au curé de campagne, la préoccupation identitaire ne semble pas la priorité de l’Eglise !

    Julien Langella : En Europe occidentale, oui. Dans le reste du monde, pas du tout.

    C’est-à-dire que le discours du pape François, au niveau de l’Eglise universelle, est en réalité très minoritaire. Quand on entend Mgr Turkson ou le cardinal Sarah, on entend un discours anti libéral et anti-immigration ! Pour eux, un monde sans frontières, c’est d’abord un monde sans limites, notamment économiques. En ce moment, au sein de l’Eglise, c’est en effet le chant du cygne des vieux cathos gauchistes qui sont en train de mourir, krach démographique oblige, et qui poussent leur dernière complainte.

    On sait que l’Eglise a traversé d’autres pontificats catastrophiques et elle s’en est toujours relevée. Quand tous les empires se sont écroulés, nous sommes là depuis 2 000 ans.

    Je pense qu’on a le devoir de dire au pape François : « Attention ! » Quand il parle politique, identité ou immigration, c’est Bergoglio qui parle et nous ne lui devons aucune allégeance !

    Le problème, c’est que, il y a un siècle et demi, personne ne connaissait le visage du pape ! Il y a une hypertrophie médiatique qui fait qu’on en a fait une star ! Et dans certains diocèses français, à la même époque, on ne connaissait même pas la tête de l’évêque… L’Eglise, c’était le curé du coin ! L’Eglise subit donc une dérive libertaire et gauchiste mais aussi une crise de taille. Le gigantisme et l’hypertrophie médiatique m’inquiètent énormément.
    Cependant, au milieu de la crise, ça me rassure beaucoup de voir le nombre de vocations dans les milieux traditonnalistes. L’Eglise de demain ne sera pas celle que nous subissons aujourd’hui. Et nous avons le devoir, avec charité et respect filial, de dire : « Là, vous vous trompez ! » J’invite tous les catholiques à dire à leur curé : « Je crois que vous vous trompez. »

    Le pape Benoit XVI disait : « La charité dépourvue de vérité n’est qu’une coquille vide. » Je crois que nous sommes en plein là-dedans.

    Entretien téléphonique avec Julien Langella

    https://www.polemia.com/julien-langella-premier-ecosysteme-homme-peuple/

  • 19 octobre – Avignon: journée d’Action Française “Pour une Restauration Nationale”

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    Journée d’Action Française samedi 19 octobre près d’Avignon:

    10h messe traditionnelle

    12h banquet

    14h conférences de Pierre Hillard, Marion Sigaut, Anne Brassié, Gérard Bedel, Elie Hatem, …

    Dédicaces, stands d’associations amies.

    Présence de Yvan Benedetti et François-Xavier Rochette.

    Renseignements et réservation obligatoires sur www.lactionfrancaise.fr ou en téléphonant au 06 46 33 56 95.

  • Royalistes : Formation et militantisme : Bordeaux, Clermont Ferrand, Compiègne, Ile de France, Lyon, Toulon...

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/18/formation-et-militantisme-bordeaux-clermont-ferrand-compiegn-6183824.html#more

  • Premier aperçu du Rendez-vous BBR de Synthèse nationale

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  • Terres de Mission : Aux origines de La Manif Pour Tous

    Eglise universelle : Le synode sur l’Amazonie a commencé

    Du 6 au 27 octobre a lieu, à Rome, le synode des évêques sur l’Amazonie. Le sujet en est : De nouveaux chemins pour l’Eglise et une écologie intégrale. Jeanne Smits revient sur les raisons de la convocation de ce synode et analyse le document préparatoire, dit Instrumentum laboris. De nombreuses nouveautés dont l’ordination sacerdotale d’hommes mariés sont à l’ordre du jour.

    Eglise en France : Une contre-révolution catholique. Aux origines de La Manif Pour Tous

    Quelques jours après le succès de la manifestation du 6 octobre organisée par le collectif Marchons enfants, Yann Raison du Cleuziou expose les origines de La Manif Pour Tous et les raisons pour lesquelles, alors que le catholicisme vit un déclin numérique alarmant, il n’a jamais été aussi présent dans le débat politique.

    Eglise en Marche : Les fake News de l’histoire de France

    Du 30 octobre au 3 novembre aura lieu, à Sées (61), la session annuelle de Renaissance catholique pour les jeunes sur le thème : Les fake news de l’histoire de France. Cécile présente les sujets qui seront abordés : croisades, inquisition, guerres de religion, Révolution, colonisation, 2nde Guerre mondiale, etc et les modalités d’inscription à cet événement.

    https://www.tvlibertes.com/terres-de-mission-aux-origines-de-la-manif-pour-tous

  • Sans combat identitaire, le catholicisme européen est voué à disparaître

    Sans combat identitaire, le catholicisme européen est voué à disparaître

    Victor Aubert, président d’Académia Christiana a bien voulu répondre au Salon beige à propos du colloque sur l’identité qui aura lieu à Paris le 26 octobre :

    Vous organisez un colloque le 26 octobre sur « Regards croisés sur l’identité ». En quoi ces regards seront « croisés »?

    La Nouvelle Droite a beaucoup marqué notre génération (18-30 ans). C’est grâce à elle que nous avons pris davantage conscience des dangers du libéralisme. C’est elle qui nous a sensibilisés au localisme et la décroissance. Nous lui devons aussi une réactualisation du rejet du productivisme par des alternatives enracinées. Toutes ces idées étaient déjà défendues par les catholiques sociaux du XIXème siècle. La génération de catholiques qui nous précède, focalisée par la menace du communisme soviétique, a parfois perdu de vue la nocivité du poison libéral pour nos sociétés.

    Tandis que les catholiques se demandent pourquoi notre monde a-t-il cessé d’être chrétien, la Nouvelle Droite, à travers des initiatives comme l’Institut Iliade insiste sur l’importance de puiser nos forces dans cette longue mémoire européenne que nous avons souvent perdue. N’y a-t-il pas dans cette démarche, un exemple que les chrétiens devraient reprendre à leur compte : « Toute vérité est nôtre ».

    Comme l’écrivait Julien Langella dans son dernier entretien avec la Revue Éléments, à une époque où nous avons l’impression d’assister aux dernières heures de la civilisation européenne, « il faut choisir entre l’enracinement, la justice sociale, nos patries charnelles, l’indépendance, la beauté, et d’autre part le culte de la laideur, l’individualisme destructeur, l’esprit technocratique qui phagocyte tous les milieux et le déracinement » . « Comme le généralissime romain Aetius aux champs catalauniques, n’ayons pas peur de tendre la main à toutes les bonnes volontés pour défendre ce qui reste de l’âme européenne et rebâtir les bases d’une civilisation pérenne.Nous voulons croiser toutes les formes de vitalité qui subsistent encore sur le Vieux continent. Catholiques, nous sommes convaincus que la Grâce, Dieu lui-même, ne peut agir sur une nature morte. Nous voulons réveiller cette nature, ces corps et ces esprits engourdis : cette œuvre de relèvement est indispensable à la bonne réception de l’Esprit saint : Dieu nous demande un « oui », encore faut-il qu’il y ait encore des hommes, et pas seulement des zombies métis transgenre, pour être capable de poser un « oui », de s’engager. Ce combat anthropologique, mère de toutes les batailles, d’une façon ou d’une autre, il faudra bien le mener ensemble. »

    Catholique signifie universel. Or l’identité est un particularisme. En quoi est-ce compatible ?

    L’universalisme chrétien désigne une doctrine : tous les hommes ont vocation à être sauvés. Si tous les hommes sont frères en Jésus-Christ par le baptême, cette unité n’a jamais gommé les différences culturelles, géographiques et ethniques.

    Les hommes, tels qu’ils ont été créés par Dieu, sont incarnés dans un corps, ils naissent sur un terre particulière de laquelle est issu un héritage particulier.

    Le sentiment d’appartenance, d’identification à un espace déterminé en référence à un mode de vie, à une histoire et des traditions communes que constitue l’identité est donc totalement inhérent à la nature humaine. Cette nature humaine est elle aussi un fruit du créateur.

    Il est important de ne pas confondre unité et uniformité. L’universalisme du message chrétien et la défense des identités ne s’opposent pas car ils ne relèvent pas du même ordre. Sans combat identitaire, le catholicisme européen est voué à disparaître car il n’aurait sans doute pas pu aussi bien s’épanouir sans le socle civilisationnel grec, celte, germanique et romain. 

    À qui s’adresse ce colloque ? Et que dites-vous à un jeune qui hésite à venir ?

    À  l’image de ses intervenants ce colloque s’adresse à tous : païens, chrétiens, agnostiques, athées. Nous ne cherchons ni à nous auto-satisfaire de nos opinions ni à engager une parodie de débat. Sans nier nos contradictions réelles, nous souhaitons engager un dialogue constructif et approfondi sur des thèmes de réflexion que nous avons en commun.

    Les contradictions sont parfois l’occasion d’approfondir nos positions. Toute personne mue par les mêmes intentions est donc la bienvenue.

    Academia Christiana se veut d’abord être une oeuvre de jeunesse, nous orientons notre discours vers ceux qui seront les acteurs engagés de demain.

    À toi, jeune étudiant, jeune lycéenne qui hésite à venir parce que tu ne te sens pas concerné ou que tu as peur d’être dépassé par des questions trop complexes, n’oublis pas que tu es la force vive de ce pays. Si tu ne continues pas à faire vivre cette civilisation, personne ne le fera à ta place.

    Tu ne pourras rien construire demain sans avoir d’abord formé ton intelligence.

    Face aux enjeux qui sont les nôtres nous n’avons pas le droit de nous disperser dans toutes les distractions futiles que le monde moderne nous tend. Comme le disait Gustave Thibon, « tout ce qui n’est pas de l’éternité retrouvée est du temps perdu ».

    https://www.lesalonbeige.fr/sans-combat-identitaire-le-catholicisme-europeen-est-voue-a-disparaitre/

  • À QUELQUES JOURS DU RENDEZ-VOUS BLEU BLANC ROUGE DE SAMEDI ET DIMANCHE PROCHAIN À RUNGIS, UN ENTRETIEN AVEC ROLAND HÉLIE, DIRECTEUR DE SYNTHÈSE NATIONALE, SUR PARIS VOX

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    Source cliquez ici

    APRÈS PLUSIEURS ANNÉES DE JOURNÉES À SUCCÈS, LA FÊTE DE SYNTHÈSE NATIONALE SE TRANSFORME EN WEEKEND. POURQUOI CE CHOIX  ?

    Roland Hélie : Chaque année, il faut trouver une nouveauté… Effectivement, comme vous le dites, depuis notre première journée nationale et identitaire, en 2007, nous constatons un succès grandissant de celles-ci. Alors, pour cette treizième édition, nous avons décidé de doubler la mise en organisant le rendez-vous annuel des lecteurs et amis de Synthèse nationale sur deux jours, le samedi 12 et le dimanche 13 octobre à Rungis (94). Le pari peut sembler audacieux mais il vaut la peine d’être tenté.

    Les forces nationales et identitaires n‘ont pas autant d’occasions que cela de se retrouver. Or, au moment où, sous le joug de Macron et des siens, la France sombre de plus en plus, dans le gouffre mondialiste, il est temps de montrer que pour de nombreux Français les mots « nations » et « civilisations » ont encore un sens. 

    Le but de ces journées est, au-delà des formations diverses qui seront présentes, de redonner aux patriotes confiance en eux-mêmes. Notre combat n’est pas perdu. Partout en Europe, et même ailleurs, des forces nationales et identitaires se réveillent. La France qui a montré il y a quelques décennies l’exemple, comme le rappelle Jean-Marie Le Pen dans ses Mémoires, ne doit pas être aujourd’hui à la traine. Nous devons reprendre en main notre destin… Pour cela, deux jours ne seront sans doute pas de trop.

    LE NOM, FÊTE BLEU BLANC ROUGE, RAPPELLE DES SOUVENIRS À DE NOMBREUX SYMPATHISANTS DE LA CAUSE NATIONALE. LE CONTENU DE CES DEUX JOURS SERA-T-IL LE MÊME QUE LORS DE FEU LES BBR ?

    RH : Tout d’abord, même si ces journées auront bien des côtés festifs, elles seront surtout des journées politiques. Vous faites allusion aux BBR d’antan et vous avez raison. C’est en accord avec Jean-Marie Le Pen, détenteur du titre, que nous avons donné cette appellation à nos journées. Il faut rappeler aux patriotes qu’il existe un ensemble de mouvements, d’associations, de revues, de maisons d’éditions, de groupes artistiques qui se battent pour la cause de la France française et de l’Europe européenne. Même si ce rendez-vous Bleu Blanc Rouge sera plus modeste que les BBR de la grande époque du Front, Il sera le point de départ d’un renouveau auquel chacun doit participer.  

    SAMEDI, LA SOIRÉE SE PROLONGE AVEC NOTAMMENT UN DÎNER. QUEL EST LE PROGRAMME ?

    RH : Ouverture des portes samedi 12 octobre à partir de 14 h 00. Plus de 80 stands politiques, associatifs, culturels et mêmes commerciaux seront là pour vous accueillir. Trois forums dans l’après-midi (un sur la liberté d’expression animé par Hugues Bouchu, délégué francilien des Amis de SN, avec des victimes récente de la répression d’Etat comme Yvan Benedetti, Jérôme Bourbon (Rivarol), Daniel Conversano, Caroline-Christa Bernard, les responsables du Bastion social dissout en mai dernier… Un deuxième sur l’Europe, animé par Gabriele Adinolfi de l’institut Polaris avec  Thomas Ferrier, écrivain, et des amis venus de Grèce, d’Italie, d’Espagne, de Belgique et d’ailleurs… Un troisième sur la culture autour de Philippe Randa que l’on ne présente plus, avec Anne Brassié, Thierry Bouclier, Pierre Gillieth (Réfléchir et Agir)…. De nombreuses autres personnalités participeront à ces forums. 

    Le samedi soir, à partir de 19 h 30, se déroulera un grand banquet patriotique et festif (concert de Dr Merlin et des Feux follets, groupe de folk traditionnel européen), auquel nous vous invitons à participer nombreux (30 euros par personne).

    Le dimanche, ouverture à 11 h 00 avec un forum sur l’avenir de notre nation et de notre civilisation auquel participeront entre autres Jean-François Touzé, Serge Ayoub, Vincent Vauclin (la Dissidence française) et aussi l’économiste Bernard Monot. Après le déjeuner (restauration et bar sur place), un concert des Brigandes (14 h 30) puis, à partir de 16 h, le meeting final avec Pierre Vial (Terre et peuple), Richard Roudier (Ligue du Midi), Pierre Cassen (Riposte laïque), Alain Escada (Civitas), Thomas Joly (Parti de la France), Martin Peltier (journaliste et écrivain), Roger Holeindre sur lequel nous venons d’éditer un livre-entretien, des amis européens, et, comme je vous l’indiquais, Jean-Marie Le Pen qui nous parlera du second tome de ses Mémoire qui vient de sortir. Je conclurai pour ma part ces journées vers 18 h 00.

    Ajoutez à tout cela de nombreuses animations ludiques et musicales, les dessinateurs Ignace et Pinatel, des auteurs indépendants et non-conformistes… Bref, vous ne regretterez certainement pas d’être venu.

    PEUT-ON ENCORE RÉSERVER ?

    RH : Il reste peu de temps, le mieux est donc de le faire sur place… 

    INFORMATIONS PRATIQUES

    Rendez-vous Bleu Blanc Rouge, 13e Journées de Synthèse nationale, samedi 12 (à partir de 14 h) et dimanche 13 octobre 2019 (à partir de 11 h), Espace Jean Monnet 47, rue des Solets à Rungis (94), entrée 10 euros pour les deux jours. 

    Pour accéder à l’Espace Jean Monnet, 47 rue des Solets à Rungis (94) :

    • En RER : Ligne C2 Train Mona, station Rungis La Fraternelle (située à 300 m de l’Espace Jean Monnet)
    • En Tramway : ligne T7, arrêt La Fraternelle (directe en partant de la station de métro Villejuif – Louis Aragon)
    • En voiture : Parc d’affaires ICAD à Rungis, l’Espace Jean Monnet est bien fléché. Vaste parking gratuit.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • [CMRDS 2019]Conférence de David l'Epée : la gauche (re)deviendrait-elle raciste ?