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En Pologne, un petit coup d’État médiatique a eu lieu. Des forces de police ont encerclé le bâtiment de la télévision nationale et une purge politique a eu lieu. Mais tout cela n’émeut pas les gardiens de l’État de droit et les défenseurs de la liberté de la presse. Et pour cause, cette purge politique est tournée contre les journalistes polonais conservateurs ! C’est donc sans trop de remarques de la part des démocraties d’Europe de l’ouest, pourtant si promptes à donner des leçons de morale, que cette dérive a pu avoir lieu. Nous partageons avec vous cette analyse fournie de la situation par l’Observatoire du Journalisme.
Polémia
Que n’avait-on entendu de critiques dans les médias français et européens, en 2016 quand la nouvelle majorité parlementaire du PiS avait pris le contrôle des médias publics polonais ! Même la Commission européenne s’en était mêlée au nom de la défense du pluralisme des médias, de l’indépendance des médias publics et de l’État de droit.
À Rochefort, en Charente-Maritime. C’est là que ceux qu’on appelle les martyrs des pontons ont péri en 1794 sur ordre de la Convention nationale et de son terrible système de gouvernement : La Terreur.
Un arrêté du Comité de salut public (25 janvier 1794) organisa le départ des prêtres réfractaires vers les ports de l’Atlantique, pour y être regroupés avant leur déportation. Ceux qui ont été emprisonnés à Nantes ont été noyés dans la Loire par Carrier, et finalement, seuls Bordeaux et Rochefort mettront en œuvre les directives du comité. Les convois de déportés traversèrent la France pendant l’hiver et jusqu’au printemps 1794, parcourant parfois jusqu’à 800 km. Les conditions de voyage (parfois à pied) furent souvent difficiles, en raison des nuits passées en prison aux étapes, et des insultes et brutalités endurées à certaines haltes. Ils seront souvent systématiquement dépouillés.
Le regard d’Emmanuel Todd, où se mêle géographie, sociologie, démographie et histoire est toujours intéressant car il se démarque ostensiblement de ces soi-disant spécialistes qui pontifient souvent leur incompétence. C’est ainsi qu’il avait prédit la chute du communisme en raison de la chute de sa natalité. Il s’en prend dans son nouvel ouvrage, La défaite de l’Occident, au chaos que connaît le monde actuellement.
La justice s’interroge actuellement sur ce dossier, mais Mediapart ne laisse plus de place au doute, dans un article publié ce jeudi : en 2017, Gérald Darmanin – alors ministre des Comptes publics – et son directeur de cabinet ont aidé le PSG, via des conseils fiscaux, à ne pas payer des dizaines de millions d’euros de taxes sur le transfert (à 222 millions d’euros) de Neymar, contre la jurisprudence de l’administration.
L’exercice est cruel et on n’aimerait pas que le gouvernement fouille dans nos articles pour savoir quels sont ceux qui ont orienté définitivement le destin du pays. Mais il est nécessaire de se demander, avant le début d’une nouvelle année sous le mandat d’Emmanuel Macron, si tous ses ministres ont bien marqué la France de leur empreinte. L’exercice réserve des surprises. Nous avons choisi, pour appuyer notre démonstration, des critères en « béton ». Combien ces ministres ont-ils suscité d’articles dans deux médias de référence, tous deux engagés mais impartiaux et complémentaires : BV et Le Monde. L’un de centre droit, l’autre d’extrême gauche.
Faire l’histoire et l’éloge de Sparte, « cité des arts, des armes et des lois », voilà un sacré coup de boutoir porté à une historiographie bien-pensante qui perdure depuis plus d’un siècle.
Résumons : à l’époque de l’opposition frontale entre l’Allemagne et la France (1870-1945) il y avait deux modèles grecs, Athènes et Sparte. Le Bien et le Mal, de ce côté-ci du Rhin.
Le Salon Beige avait commencé à faire la liste des personnes qui ont pris un coup de couteau, parfois avec une issue létale, lors de la nuit du Réveillon qui comme nous le rappelle le sinistre de l’Intérieur Darmanin a été « calme ». Mais il y en a eu beaucoup plus… et ce, sans compter les bagarres, les coups de fusils et les lynchages… comme à Marseille où un homme a été roué de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive sur le parking d’un supermarché le soir du 31.
Discriminer ou disparaître, telle est la question. Elle recoupe celle qui torturait Hamlet dans son célèbre monologue. Être ou ne pas être, être ou disparaître dans le grand tout soluble et indifférencié des sociétés ouvertes ? Voilà le dilemme que Thibault Mercier, avocat au barreau de Paris, cofondateur du Cercle Droit & Liberté, auditeur de l’Institut Iliade, s’efforce de dénouer dans son essai « Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître », aujourd’hui réédité à la Nouvelle Librairie dans une version augmentée.
ÉLÉMENTS : Il y a bientôt cinq ans, vous publiiez Athéna à la borne, aujourd’hui réédité dans une version augmentée. Quel regard portez-vous sur l’évolution des libertés publiques depuis lors, particulièrement sur la séquence coronavirus ?