
Le grand mérite de Victor Loupan est d’ouvrir enfin, en langue française, une autre vision de la révolution de 1917. Il interprète, en appui de son propos, une bibliographie pour l’instant inaccessible. De nos jours, l’accès aux ouvrages russes contemporains est compromis par un très compréhensible rejet. Le russe post-soviétique est devenu denrée courante… réduite, sous nos cieux, à des termes d’économie ou de marketing. De toute manière, le russe soviétique ou post-soviétique n’a plus rien à voir avec le russe des temps anciens. Si j’insiste sur “langue française”, c’est que les thuriféraires – français – n’ont pas manqué tout au long du XXe siècle.