Pour Guillaume Ancel, la guerre au Proche-Orient est « une impasse sanglante » : l’offensive militaire terrestre qui se profile sur Gaza ne pourra venir à bout de cette « cible molle » qu’est cette organisation terroriste. Selon le spécialiste défense, l’attaque du 7 octobre « n’est pas du niveau du Hamas » : il décrypte l’intérêt que la Russie de Vladimir Poutine tirerait d’une escalade du conflit.
« Le Hamas a une stratégie et le problème du gouvernement Nétanyahou, c’est qu’il n’en a pas ». Le constat dressé par Guillaume Ancel, invité de franceinfo jeudi 19 octobre, est sévère : non seulement l’attaque du 7 octobre est « un échec total de la politique sécuritaire de Benyamin Netanyahou », mais en plus, Israël n’a d’autre alternative que de tomber « dans le piège tendu par le Hamas ». Et derrière la menace d’une escalade et d’une « impasse sanglante », se profile l’ombre de la Russie, selon l’ancien officier, spécialiste des questions de défense et auteur du blog « Ne pas subir » : « Vladimir Poutine veut recomposer un ordre mondial et, à mon avis, il n’est pas pour rien dans cette crise », relève-t-il.