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plus ou moins philo - Page 3

  • Face aux émeutes, censurer les réseaux sociaux

    Face aux émeutes, censurer les réseaux sociaux

    Les réseaux sociaux ont été reçus vendredi 30 juin par les ministres de l’Intérieur et du Numérique, Gérald Darmanin et Jean-Noël Barrot. Ce dernier explique dans Challenges comment ils veulent censurer les réseaux sociaux, qui offrent pourtant une source d’informations alternatives à la propagande d’Etat :

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  • Konrad Lorenz a trouvé le chaînon manquant : c’est vous !

    Konrad Lorenz a trouvé le chaînon manquant : c’est vous !

    L’historien José Javier Esparza, membre fondateur de l’Institut Charles Quint pour la longue mémoire européenne, revient sur l’importance de l’œuvre du biologiste Konrad Lorenz.

    On m’a demandé mille fois quels auteurs il fallait lire pour se construire une vision du monde alternative à la décomposition contemporaine. Je manque de science et de savoir pour répondre à cette question, mais je peux citer les auteurs qui m’ont marqué et dire pourquoi. Parmi eux, aujourd’hui, il y a Konrad Lorenz.

    On disait de Konrad Lorenz qu’il avait appris à parler aux animaux. Certains ont de lui le souvenir d’une image : grand, longiligne, cheveux et barbe blancs, marchant dans la campagne suivi d’une cohorte de canards qui l’avaient adopté comme “mère”. Cet éminent biologiste, lauréat du prix Nobel de médecine en 1973, fut l’un des grands scientifiques du XXe siècle. Mais si Konrad Lorenz nous intéresse ici, ce n’est pas seulement pour ses recherches scientifiques, mais aussi parce que, dans le sillage de son travail de biologiste, il a développé une philosophie morale d’un immense intérêt, une anthropologie toujours d’actualité.

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  • Nietzsche : faire face à la destruction du sens

    Friedrich Nietzsche, l'avenir des Européens

    Ce qui menace l’homme, c’est l’idée qu’il pourrait vivre sans donner un sens à sa vie. Nietzsche nous explique comment différentes voies aboutissent à la destruction du sens. Mais d’autres voies existent. Nietzsche nous fait signe vers elles et nous invite à les emprunter. Il faut pour cela se mettre en chemin et éclaircir les notions de valeur et de vérité.

    Le terme de « valeur » a été défiguré par l’usage contemporain de la notion frelatée de « valeurs de la République ». Il est toutefois bien difficile de na pas l’utiliser quand il est question du philosophe Friedrich Nietzsche. Parlera-t-on plutôt d’idéaux ? Idéaux aristocratiques face aux idéaux « démocratiques » ou « égalitaristes » ? Mais la notion d’idéal est dualiste. Elle implique un écart entre le réel et un devoir-être. Elle implique un dualisme. Une notion pas très nietzschéenne. Si valeur veut dire « ce qui vaut » : ce qui vaut la peine que l’on prenne des risques, ce qui vaut la peine que l’on risque sa vie, ce qui vaut la peine que l’on crée une esthétique, le mot doit être réhabilité. Si quelque chose vaut la peine que l’on se sacrifie, c’est aussi qu’il n’y a pas « rien » comme valeur. C’est une critique du nihilisme des valeurs comme quoi rien ne vaut la peine que l’homme fasse effort sur lui-même.

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  • Nietzsche affirme la vie

    Nietzsche affirme la vie

    Nietzsche, c’est un perspectivisme, c’est-à-dire une pensée qui nous dit que tout est question de point de vue. Mais c’est aussi un vitalisme, c’est-à-dire une pensée qui nous dit que la vie, autrement dit le mouvement, la métamorphose, la mort et la renaissance, c’est la plus haute valeur, c’est ce qui doit guider notre façon de voir le monde. Qu’est-ce qui entrave la vie ? Voilà la question que se pose Nietzsche. Et comme tout médecin, il essaie d’abord de comprendre, il commence par observer, et non par relire son guide pratique ou ses écritures saintes.

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  • Incroyable fin de congrès : la CGT se tire une balle dans chaque pied...

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    Bernard Germain

    Je l’écrivais hier, la lutte entre les deux candidates à la succession de Philippe Martinez serait serrée, très serrée. Et ce fut le cas au-delà de l’imaginable.

    La réunion de l’instance chargée d’élire le futur secrétaire général, commença à 23H00. 8H00 plus tard aucun nom n’avait obtenu une majorité. Il ne restait plus qu’une heure avant la reprise du congrès en séance plénière.

    C’est alors que se produisit l’impensable, un 3e candidat sortit subitement du chapeau et ô miracle recueillit une majorité. Sophie Binet venait, à la surprise générale, d’être élue nouveau secrétaire général de la CGT. 

    Comment cela a-t-il été possible ? Comme d’habitude, par la bêtise des uns et des autres.

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  • Wagner, Nietzsche et le mythe surhumaniste

    Wagner, Nietzsche et le mythe surhumaniste (Giorgio Locchi)
     

    Les noms de Nietzsche et de Wagner sont bien connus, mais ils ne sont généralement associés que pour parler de leur querelle et, surtout, des textes violemment polémiques écrits par Nietzsche envers son ancien mentor et ami.

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  • Cicéron : La République ou I'art d'équilibrer les pouvoirs

    Cicéron La République ou l'art d'équilibrer les pouvoirs.jpeg

    Cicéron dénonce Catilina ou Cicéron au Sénat accuse Catilina de conjuration, une fresque de Cesare Maccari, composée vers 1880. De Cicéron, on retient surtout I'art oratoire. À deux millénaires d'intervalle, ses harangues restent un modèle d'éloquence. Le penseur politique ne jouit pas d'une telle réputation, peut-être parce qu'il répugnait aux cités idéales.

    Si l’Education nationale faisait son travail, elle mettrait au programme des lycées les classiques de la pensée politique, au même titre que les grands auteurs du patrimoine littéraire. L'homme deviendrait alors un animal politique. Ego Non, qui tient la chaine YouTube du même nom, nous offre plus qu'une session de rattrapage - une introduction à l'art de (se) gouverner.

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  • S’ouvrir à la métaphysique (Jean-Marie Vernier)

    Jean-Marie Vernier est professeur agrégé de philosophie en classes préparatoires et docteur de l’Université Pais IV-Sorbonne, traducteur d’œuvres médiévales de saint Thomas d’Aquin, Jean de la Rochelle et saint Albert le Grand et auteur d’essais philosophiques. Son nouvel ouvrage vise à rendre la métaphysique accessible à tous car si la métaphysique est un besoin de la raison, tout homme doit pouvoir le satisfaire au moyen d’une réflexion qui lui est accessible. Cet ouvrage se veut donc, non pas un exposé érudit et exhaustif de toutes les clefs de la métaphysique, mais un guide pour entrer en métaphysique et exposer les réponses qu’elle apporte successivement d’abord à la question : qu’est-ce qu’un être ?, ensuite à la question : quelles sont les causes premières d’un être ? et enfin, à la question de Dieu. Jean-Marie Vernier examine également la relation entre l’intelligence et le cerveau ainsi que la question de la mort. Puis il expose et évalue les principes des critiques modernes et contemporaines de la métaphysique – celles de Kant, Nietzsche, Marx, Comte et Carnap, Heidegger. Enfin, il souligne le renouveau de la métaphysique.

    S’ouvrir à la métaphysique, Jean-Marie Vernier, éditions Hora Decima, 236 pages, 25 euros

    A commander en ligne ici

    https://www.medias-presse.info/souvrir-a-la-metaphysique-jean-marie-vernier/165612/

  • Ego Non - Parcours d'un érudit, son travail sur la philosophie de droite, la littérature européenne