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plus ou moins philo - Page 2

  • Pouvoir et politique d’après Hannah Arendt

    Arendt

    Hannah Arendt appartient au petit nombre de penseurs politiques les plus importants du XXe siècle. Après avoir fait des études philosophiques approfondies en Allemagne auprès de Karl Jaspers et de Martin Heidegger, elle émigre en France en 1933, puis se fixe définitivement aux États-Unis à partir de 1941 où elle enseigne la sociologie dans différentes universités.

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  • Propos d'avant-hier pour après-demain, les inédits de Gustave Thibon

    gustave_thibon_cr_louis_monier_-_rue_des_archives.jpg

    par Luc-Olivier d'Algange

    Le livre d'inédits de Gustave Thibon, qui vient de paraître aux éditions Mame, est un événement. L'ouvrage rassemble des notes, des conférences, « feuilles volantes et pages hors champs », lesquelles, pour les lecteurs non encore familiers constitueront une introduction du meilleur aloi, et pour les autres, une vision panoramique des plus instructives. Presque tous les thèmes connus de l'oeuvre sont abordés, et d'autres encore, où l'on découvre un philosophe dont la vertu première est l'attention. Il y est question de la France, des « liens libérateurs », formule qui n'est paradoxale qu'en apparence, des « corps intermédiaires », de Nietzsche et de Simone Weil, du mystère du vin, de l'âme du Midi, du Portugal, de la vie et de la mort. Ces « pensées pour soi-même », nous donnent la chance de remonter vers l'amont, vers la source d'une pensée qui ne se contente pas d'être édifiante et sauvegarde l'inquiétude, ce corollaire de la Foi, qui est au principe de toute aventure intellectuelle digne d'être vécue.

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  • Hannah Arendt : l’âge sombre, le paria et le parvenu

    Arendt

    [Ci-dessus : Hannah Arendt, vers 1930]

    Recension : Agnes HELLER, « Eine Frau in finsteren Zeiten », in : Studienreihe der Alten Synagoge, Band 5 : Hannah Arendt, “Lebensgeschichteeiner deutschen Jüdin”, Klartext Verlag, Essen, 1995-96, 127 p.

    Dans un volume publié par le centre d’études juives Alte Synagoge, Agnes Heller se penche sur la vision du monde et des hommes qu’a développée Hannah Arendt, au cours de sa longue et mouvementée quête de philosophe. Cette vision évoque tout à la fois un âge sombre (finster) et un âge de Lumière, mais les périodes sombres sont plus fréquentes et plus durables que les périodes de Lumière, qui sont, elles, éphémères, marquées par la fulgurance de l’instant et la force de l’intensité.

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  • Nietzsche en perspectives

    Friedrich Wilhelm Nietzsche
    L'oeuvre de Nietzsche est si foisonnante et exigeante que l'on peut aisément s'y perdre si on ne l'aborde pas avec un bon guide. Pierre Le Vigan en est incontestablement un. Il nous conduit avec brio sur les chemins de la pensée du « philosophe au marteau », mettant en perspectives le perspectivisme.

    « Je n’ai pas toujours été l’homme que je suis. J’ai toute ma vie appris pour devenir l’homme que je suis, mais je n’ai pour autant pas oublié l’homme que j’ai été, ou à plus exactement parler les hommes que j’ai été. Et si entre ces hommes-là et moi il y a contradiction, si je crois avoir appris, progressé, changeant, ces hommes-là quand, me retournant, je les regarde, je n’ai point honte d’eux, ils sont les étapes de ce que je suis, ils menaient à moi,

    je ne peux pas dire moi sans eux. »

    Aragon, Les Lettres Françaises, n° 771, 30 avril-6 mai 1959

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  • La philosophie nietzschéenne, rempart contre le nihilisme

    La philosophie nietzschéenne, rempart contre le nihilisme ?
     

    Pour ce nouveau numéro des « Idées à l’endroit », sur l’antenne de TV Libertés, Rémi Soulié reçoit Philippe Granarolo, philosophe, Pierre Le Vigan, essayiste et François-Régis Ribes, neuropsychologue, pour évoquer la « philosophie au marteau » de Friedrich Nietzsche, implacable contempteur des diverses tares qui ont façonné notre époque, celle du « dernier homme ».


    https://www.revue-elements.com/la-philosophie-nietzscheenne-rempart-contre-le-nihilisme/

  • Comprendre les philosophes avec Pierre Le Vigan

    Urbaniste de formation et de métier, philosophe de passion, Pierre Le Vigan poursuit sa vaste série philosophique en publiant aux éditions La Barque d’or Avez-vous compris les philosophes (5 volumes). Une introduction à l’œuvre de 42 philosophes. Petit tour du monde de la philosophie avec l’auteur.

    ÉLÉMENTS : Quel a été votre projet en écrivant ce livre ?

    PIERRE LE VIGAN. C’est un manuel d’introduction à la pensée de 42 philosophes. Certains de ceux-ci ont été traités dans Comprendre les philosophes et dans La planète des philosophes, publiés aux éditions Dualpha, mais de nombreuses analyses concernent des philosophes dont la pensée n’avait pas été abordée dans les deux livres précités. Il s’agit notamment de plusieurs penseurs anté-socratiques et de penseurs des Lumières radicales, La Mettrie et d’Holbach.

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  • Nietzsche et Habermas : une confrontation

    Si l’on procède à un tour d’horizon de la pensée européenne d’aujourd’hui, on s’apercevra que la pensée de Jürgen Habermas, représentant de la nouvelle génération de l’École de Francfort, constitue, en fait, une tentative du “marxisme fidèle à ses origines émancipatrices” de construire une théorie de la science qui échappe à la dichotomie usuelle “marxisme soviétique / sociologie positiviste occidentale”. Cette entreprise intellectuelle, qui prétend intégrer tous les éléments sur lesquels les philosophes antérieurs à Habermas ont basé leur pensée, englobe évidemment Friedrich Nietzsche, philosophe authentiquement rebelle et, par suite, difficile à cerner. Ce recours habermasien à Nietzsche est dû, bien sûr, au fait que l’on ne peut se passer de Nietzsche aujourd’hui si l’on prétend faire de la philosophie. Et cela, non seulement au niveau d’une critique de la métaphysique mais encore sur le pian de l’épistémologie ou, pour employer une terminologie appréciée des tenants de l’École de Francfort, d’une “sociologie de la connaissance”.

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  • Il est faux de dire que les mairies n’ont plus d’argent pour restaurer les églises

    Il est faux de dire que les mairies n’ont plus d’argent pour restaurer les églises

    Un maire adjoint répond à l’article d’Odon de Cacqueray sur les églises de nos campagnes :

    « J’ai trente ans, je suis père de famille et maire adjoint chargé  du patrimoine à Morannes sur Sarthe-Daumeray dans le Haut Anjou.

    Lors du dernier conseil municipal, nous avons voté la restauration des 2 églises de notre commune (3500 habitants). C’est plus de 1 500 000 euros à trouver pour financer ces travaux. 

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