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Irak : Trafic d’oeuvres d’art, le trésor de guerre des terroristes

L’Irak est le berceau de l’une des plus anciennes civilisations du monde : la civilisation mésopotamienne, vieille de 5.000 ans. Cette région est une véritable mine d’or pour les archéologues : le sous-sol irakien regorge de vestiges qui se négocient très chers dans les salles des ventes occidentales les plus prestigieuses. Seul problème, certains des objets précieux qui circulent sont issus de fouilles illégales.

Après la chute de Saddam Hussein, des trafiquants ont aussi profité du chaos pour piller le musée de Bagdad. Et parfois, ce trafic est directement opéré par des organisations terroristes : Al Qaïda ou l’armée du Mahdi, une milice chiite irakienne particulièrement violente. Au Liban, berceau de la prestigieuse civilisation phénicienne, le trafic d’art finance des caciques du Hezbollah, une milice chiite intégriste financée par l’Iran et responsable d’attentats aveugles il y a une vingtaine d’années.

Ironie de l’histoire, les acheteurs américains financent indirectement sans le savoir un mouvement armé violemment opposé à leur pays et classé comme terroriste par Washington !

Romain Bolzinger a enquêté plusieurs mois dans le monde très fermé des collectionneurs d’art. Un monde où l’on croise des milliardaires passionnés, des galeristes prestigieux et des antiquaires de haut vol, mais aussi des intermédiaires sans scrupules et des trafiquants notoirement proches des islamistes radicaux…

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