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Les chantiers navals de Saint-Nazaire sous la menace de Bruxelles

Communiqué de Karim Ouchikh, conseiller de Marine Le Pen à la Culture, à la Francophonie et à la Liberté d’expression, président exécutif du SIEL

Au lendemain de la commande historique d’un paquebot géant par la compagnie américaine Royal Caribbean International aux chantiers navals STX, les conditions d’attribution de ce marché font à présent polémique.

La Finlande, – dont l’une des entreprises de construction navale était en compétition – a annoncé son intention de saisir la Commission européenne afin de vérifier que les règles de concurrence ont été respectées : Bruxelles devra ainsi se pencher sur la manière dont les autorités françaises, qui détiennent 33 % des ex-Chantiers de l’Atlantique, ont pu favoriser l’accord grâce à l’apport d’éventuelles aides publiques.

Une fois de plus, avec cette épée de Damoclès qui pèse désormais sur l’avenir de ce contrat providentiel, démonstration est faite que les entreprises françaises demeurent chaque jour à la merci d’un droit européen castrateur dont l’application autoritaire prive les États de notre continent de la liberté d‘apporter à leurs champions toute aide financière décisive, au nom du sacro-saint principe de concurrence libre et non faussé.

Rappelant que la commande américaine apporte un ballon d’oxygène inespéré pour les chantiers de Saint-Nazaire, Marine Le Pen et le Rassemblement Bleu Marine refusent catégoriquement l’édification d’un marché unique européen appelé à prospérer aveuglement aux dépens des intérêts bien compris des entreprises françaises et des salariés qu’elles emploient : plus que jamais la France doit prendre conscience, pour la sauvegarde légitime de ses intérêts économiques et sociaux, de l’ardente nécessité de réorienter radicalement une construction européenne devenue folle suivant un modèle protecteur qui tournerait résolument le dos au dogme mondialiste du libre-échange.

http://www.nationspresse.info

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