Dans quel pays vit-on ? Contributeur net au budget européen, la France donne plus de milliards qu’elle n’en récupère de Bruxelles Pour autant, « nos » médias entonnent sur tous les modes ces dernières semaines, avec le relais des principaux organismes caritatifs qui appuient ce discours, que la France ne sera pas en mesure de venir en aide à ses « pauvres ». Pourquoi ? Et bien parce que les parlementaires européens s’apprêteraient (en avril) a voter une réduction très conséquente du Programme d’aide européen aux plus démunis (PEAD). De 3,5 milliards d’euros, pour la période 2007-2013, le programme passerait à 2,5 milliards d’euros, jusqu’à 2020. Or, les associations demandaient une enveloppe de 4, 5 milliards d’euros pour faire face à l’afflux d’une nouvelle pauvreté dans leurs locaux…
Oui, vous avez bien lu, les plus fragilisés par la crise qui demandent une aide au Secours populaire, aux Restos du cœur, à la Croix rouge, familles françaises mais aussi, en grand nombre, familles immigrées de fraîche date, seraient soumises elles aussi au bon vouloir de nos partenaires européens. Dans notre Etat en faillite dans tous les domaines, la France n’a décidément plus la main sur rien…
Alors que ce chômeur qui s’est immolé devant le Pôle emploi à Nantes est le symbole de la révolte du désespoir, les mensonges de ce gouvernement qui pratique la méthode Coué ramèneront-ils la confiance, sans laquelle il n’y a pas de reprise économique possible?
La réalité, c’est que la plus grande probabilité est que nous connaissions deux trimestres successifs de croissance négative, ce qui est la définition même de la récession.
La réalité ce sont les 1.818 milliards de dettes accumulées par les gouvernements de droite et de gauche depuis quarante ans. La France paie l’équivalent du budget de l’Education nationale (premier budget de l‘Etat) en intérêts pour les rembourser. Chaque seconde les intérêts de la dette publique de la France coûte 2490 €, soit plus de 43 milliards payés chaque année, soit une dette de 26 000 euros par Français…
La réalité c’est une croissance en berne, et selon toute vraisemblance, très loin de l’optimisme vain de Bercy, elle sera cette année plus proche de 0,1% que de 0,8%. Et sans croissance, pas de recettes, alors que l’Unedic prévoit dans le même temps une hausse de 8,3% des indemnisations chômage en 2013 sous l’effet de la hausse du nombre des demandeurs d’emploi.
Voilà le résultat de la politique de ceux qui avancent que le FN n’est pas un mouvement politique « en capacité » de diriger une France qu’ils ont eux conduit dans le précipice !
Dans ce contexte de crise qui frappe particulièrement la zone euro mais épargne, faut-il le rappeler, une très large partie du monde, Bruno Gollnisch membre de la Délégation pour les relations avec le Japon au sein du Parlement européen, est actuellement en voyage d’étude dans ce pays.
Seul Français membre de plein droit de ladite délégation, il a assisté cette semaine à la « 34ème Conférence interparlementaire UE-Japon ». 36 parlementaires japonais, de toutes tendances politiques, ont donc travaillé, échangé et débattu avec leurs 14 homologues européens.
Bruno a gardé une très forte impression de sa rencontre avec Monsieur Shunichi Suzuki, vice-ministre des Affaires étrangères. Mais il a été aussi frappé, une nouvelle fois, par les qualités intrinsèques du peuple japonais qui sait toujours faire face à l’adversité avec une grande force d’âme.
Bruno Gollnisch nous a confiés que sa visite cette semaine de la centrale nucléaire de Fukushima, accidentée par le terrible tsunami que l’on sait il y a deux ans, a été un moment « chargé d’émotion ».
«Tout comme la visite du village de pêcheurs d’Onagawa, commune qui fut particulièrement ravagée par le raz-de-marée, qui déplora 827 morts et dont les habitations furent détruites à plus de 70%. C’est impressionnant et très émouvant. Depuis bientôt deux ans, une dizaine de pelleteuses trient en permanence les débris. Ils reconstruisent la ville sur les hauteurs… »
« Nous avons étés reçus à la mairie. Et j’ai été saisi, certainement comme mes collègues européens , par le courage et la dignité extraordinaire de ces gens. » Courage, dignité, capacité de réaction… autant de qualités dont le peuple français a souvent su faire preuve tout au long de son histoire…avant qu’il ne confie au parti de l’étranger les rênes de son destin…puisse-t-il se réveiller !
Fort de ses excellentes relations et contacts, au plus haut niveau, au sein du monde politique, économique et culturel japonais, Bruno Gollnisch prolongera cette visite qui s’achève pour les autres parlementaires européens ce vendredi. Il rencontrera notamment dans les prochains jours de nombreuses figures et personnalités de la mouvance patriotique nippone.