« Nous nous sommes habitués à l’horreur du quotidien ». C’est ainsi que l’archevêque d’Alep des Arméniens catholiques, Mgr Boutros Marayati, décrivait à l’Agence Fides la situation vécue par les habitants d’Alep. « Et nous percevons qu’il existe une déformation de toutes les informations », continuait-il, devant les renvois de balle permanents entre les forces de l’ordre et les rebelles armés.
Les chiffres, signes des effets collatéraux du conflit, sont dramatiques:
- 700 000 émigrés (principalement Turquie, mais aussi Liban, Egypte, Jordanie, Irak)
- 3 millions de réfugiés à l’intérieur du pays (la plupart ont tout perdu )
- 80% de la population dans l’incapacité d’aller travailler.
- 70% de la population vivant sous le seuil de pauvreté.
- manque de pétrole, de mazout, de pain, d’eau, de couverture etc…
Le 19 février 2013, un chrétien arménien a été abattu à bout portant par des terroristes qui, l’ayant arrêté et fouillé pour son nom de famille, l’ont criblé de balle à l’endroit de la croix qu’il portait autour du cou.
Le 9 février, trois prêtres ont été séquestrés à Alep et Damas. En date du 21 février 2013, nous sommes toujours sans nouvelle. Il s’agit du prêtre arménien-catholique Michel KAYAL, du prêtre grec-orthodoxe Ishaac MAHFOUD et du prêtre grec-catholique Hassan TABARA.
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