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Le gouvernement affirme n'avoir plus d'argent pour l'armée française... mais en trouve pour armer les rebelles syriens

Le gouvernement affirme n’avoir plus d’argent pour l’armée française… mais en trouve pour armer les rebelles syriens

Alors que le ministère de la Défense a dû procéder à 54 000 suppressions de postes au cours du quinquennat de Nicolas Sarkozy, les contraintes budgétaires fixées par François Hollande dans le but de « sauver l’euro » ont de fortes probabilités d’accélérer la destruction de nos armées.

LES ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES INTENABLES DE FRANÇOIS HOLLANDE

Pour que l’on juge du caractère proprement intenable de la situation, il faut savoir trois choses :

1°) les résultats obtenus par la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) lancée par Nicolas Sarkozy ont abouti à des économies budgétaires cumulées d’environ 15 milliards d’euros sur 5 ans. Je rappelle que c’est cette RGPP qui est à l’origine du non-remplacement de 1 fonctionnaire sur 2 partant à la retraite, de la fermeture massive d’écoles, de services hospitaliers, de postes, de commissariats de police, etc. Je souligne au passage que de nombreuses administrations commencent à être complètement désorganisées, des services entiers, dans les préfectures ou les administrations déconcentrées de l’État, n’étant désormais plus qu’imparfaitement assurés.

2°) nonobstant ces coupes extraordinairement drastiques, le déficit budgétaire de l’État n’a fait qu’empirer sous Nicolas Sarkozy. Il s’agit de l’illustration de ce que j’ai maintes fois expliqué, dans mes conférences et entretiens, à savoir qu’il est puéril de croire que l’on réduit le déficit d’un État en coupant dans ses dépenses. Car un État n’a rien à voir avec un ménage de salariés, dont les recettes – les salaires – sont constants quelles que soient les dépenses du ménage. Les recettes d’un État (TVA, IR, IS et TIPP pour les principaux en France) dépendent étroitement de l’activité économique et si celle-ci dégringole, les recettes s’effondrent encore plus vite. Or si l’on coupe drastiquement dans les dépenses de l’État, notamment en période de crise, cela va contribuer à faire chuter l’activité économique, donc les recettes encore plus vite. Et l’on risque de voir se creuser encore plus le déficit que l’on prétendait combler.

3°) les orientations fixées par François Hollande – sur instruction de la BCE et de la Commission européenne – consistent à vouloir réduire les dépenses de l’État de 60 milliards d’euros au cours des 5 prochaines années. Cela signifie que le chef d’État “socialiste” prétend qu’il va falloir faire 4 fois plus d’économies au cours des 5 prochaines années qu’au cours des 5 années écoulées. Dans les allées du pouvoir, dans les administrations, personne de sérieux ne sait comment de telles coupes à la hache pourraient être encore possibles.

LE GOUVERNEMENT S’APPRÊTE À TAILLER DE FAÇON INOUÏE DANS DES PANS ENTIERS DE L’ARMÉE

Quoi qu’il en soit, c’est dans ce contexte général que le ministère de la Défense risque de voir son budget subir une nouvelle coupe sans précédent historique. [...]

La suite sur le site de l’Union populaire républicaine

http://www.actionfrancaise.net

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