[Ci-dessous la réaction qu'un lecteur nous envoie. Les commentaires sont ouverts.]
Ce lundi 18 mars, le gouvernement a décidé d’interdire à des centaines de milliers de Français (au moins) de manifester librement et calmement, comme ils l’ont déjà fait, contre le projet de loi Taubira qui prévoit de légaliser le mariage homo.
Or, dans la République française, le droit de manifester ne peut pas être mis en cause sauf s’il y a trouble à l’ordre public.
Mais où est le trouble à l’ordre public …, si ce n’est dans une loi qui s’oppose gravement au bien commun social ?!
En 1975 avec la loi Veil, en 1992 avec Maastricht, la République française avait déjà ratifié des actes juridiques fondamentalement contraires à l’ordre public, aux valeurs sociales et à l’intérêt français.
En 2008 avec l’enterrement du ‘NON’ français à la Constitution européenne (référendum du 29 mai 2005) et sa ratification par le Congrès puis le Parlement français, la République française avait, en plus de la forfaiture et de l’atteinte grave à l’ordre public et à l’intérêt national, muselé le peuple français.
L’Etat socialiste Hollande a donc décidé de suivre la voie de l’Etat libéral Sarkozy :
- l’Etat s’arroge le droit (illégitime) de prendre des mesures gravement opposées au bien commun et à l’intérêt français.
- le peuple français, légitimement résolu à s’y opposer de façon libre et légale, en est empêché
Cette situation est le fait des tyrannies, qui non seulement imposent des lois anti-sociales et injustes mais musèlent le peuple qui défend les biens les plus vitaux pour nos sociétés.
N’importe quel agitateur de caniveau, y compris clandestin, a plus de droit dans ce pays qu’un Français attaché à la défense des biens et droits les plus élémentaires.
Le printemps, c’est maintenant, et pas seulement pour les pays arabes …
Marcouf de Segons http://www.contre-info.com