PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - L’interdiction de manifester le dimanche 24 mars sur les Champs‑Elysées annoncée cette semaine par la Préfecture ne fait que renforcer la détermination des défenseurs de la famille et du droit de l’enfant.
Comme l’a rappelé le Printemps français, « ce qui est en jeu, c’est notre identité et l’avenir de nos libertés, de nos traditions, de la culture de nos provinces et de notre pays. La France est une famille de familles. Le pays de nos parents est l’héritage de nos enfants. Nous voulons le leur transmettre, intégralement, de père en fils et de mère en fille comme toutes les générations qui nous ont précédées. Nous sommes tous nés d’un père et d’une mère ». C’est sur ce leitmotiv que des milliers de cars au départ des villes de toutes les régions de France, ainsi que des trains, se rendront à nouveau sur Paris ce dimanche 24 mars pour la manifestation d’opposition au projet de loi Taubira (voir ici la liste des transports disponibles). Le trajet de la Manif pour tous a bien été modifié, puisqu’elle partira de l’avenue de la Grande Armée et non sur les Champs‑Elysées comme prévu initialement.
Le mouvement Printemps français a d’ores et déjà annoncé qu’il comptait installer une « opposition irréductible » au projet Taubira et qu’il ne se contenterait pas « de danser et lancer des ballons. »
Ce mouvement qui se définit comme « spontané et citoyen » fait partie du collectif de la Manif pour tous. Il appelle dès dimanche à occuper le pavé tant que le projet de loi ne sera pas retiré. Sur le constat des précédentes manifestations, du mépris à l’égard des opposants à la loi dont a fait preuve le gouvernement, le Printemps Français fait appel « aux Français indignés et libres pour entrer officiellement en résistance ». Cette résistance se fera essentiellement par une occupation du lieu d’arrivée de la manifestation où un campement de fortune sera organisé. Il est donc conseillé aux manifestants de venir avec des vêtements chauds, un sac de couchage, une tente, de la nourriture, une lampe de poche… mais aussi un masque blanc signe du déni de démocratie dont les opposants à la loi Taubira sont victimes.