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« Choisis ton camp camarade ! »

 

[Tribune libre d'un lecteur, initialement parue dans Rivarol, à propos des « forces de l'ordre ». Les commentaires sont ouverts.]

« La manifestation de dimanche dernier fut une incontestable réussite. Réunir plus d’un million de personnes dans les rues de Paris, une deuxième fois, alors que le système médiatique avait organisé un silence quasi total sur cette manifestation relève du véritable exploit. Et cette réussite est bien moins due à l’insupportable Barjot et ses sbires UMP qu’au Peuple de France qui, ce dimanche 24 mars 2013, s’est levé contre un système voulant lui imposer par la force une nouvelle loi inique.
Quelle était belle cette journée ! Les drapeaux de nos provinces flottaient au vent et cette immense foule venue de la France entière prenait possession du pavé parisien. Il y avait quelque chose de magique : déambuler dans les rues de Paris avec autour de soi des visages souriants, amicaux, joyeux… des visages qui nous ressemblent. Des femmes, des enfants, des adolescents, des anciens, des hommes d’âge mûr… un concentré magnifique de notre Peuple. Pour nous, Français de ce début de XXIème siècle qui sommes noyés quotidiennement dans le cosmopolitisme le plus noir, il était exaltant et fascinant de marcher au milieu d’un bon million de vrais Français, blancs et catholiques en plein Paris ! Ce jour-là, on pouvait sentir, on pouvait palper l’âme de la France éternelle !
Voilà pour le côté positif de cette journée, explorons maintenant le côté sombre, la haine et la bêtise qui ont fait face au doux Peuple de France. Je sais que les lignes qui vont suivre choqueront certains mais elle doivent être dites. Il n’y a pas de mots assez forts pour condamner l’attitude violente et disproportionnée des forces de l’ordre républicain ce jour-là. Les policiers et les gendarmes, qui ont gazé des poussettes et des vieillards, matraqué à coups de tonfa des femmes et des enfants, sont des porcs ! Ces actes odieux appellent vengeance sur ceux qui les ont commis.
Mais ce qui rend leur crime encore plus insupportable au nationaliste que je suis, c’est que je sais que la plus grande majorité de ces porcs appartiennent à ce que l’on appelle la « droite nationale ».
Il fallait les voir, ces crétins au crâne rasé et au menton mussolinien, contents d’avoir tabassé de jeunes Français qui pourraient être leurs frères ou leurs cousins. Il fallait les voir, ces robocops hautains, expliquer à une vieille dame qu’ils avaient des ordres et que c’est pour cela qu’ils avaient gazé son pauvre mari. Il fallait les voir, ces jeunes gendarmes mobiles avec leurs gueules de fafounets, fiers de défendre la république maçonnique et sodomite… La Gueuse ne recrute pas ses gardes du corps chez Mélenchon ou à la LCR. Ainsi, ce sont de « bons fafs » et autres électeurs du Front National qui font le sale boulot du socialiste franc-maçon Valls !
C’est pourquoi il est scandaleux et politiquement criminel que chaque année de jeunes militants nationalistes s’engagent dans la gendarmerie ou la police. Ce n’est pas leur place. Ce n’est pas à nous, nationalistes, de servir de bras armé à un régime que l’on combat. Les arguments alimentaires du style – il faut bien avoir un job – ou sécuritaires du style – il faut bien des policiers pour nous protéger – sont complètement ineptes. On n’accepte pas n’importe quel boulot sous prétexte de gagner sa croûte. Sinon, cela s’appelle de la prostitution. Et croire ou faire croire que la police protège la population française relève de la débilité la plus profonde. La police comme la gendarmerie ont comme mission première de sauvegarder cette odieuse république, pas de protéger les citoyens français. Ne parlons pas de l’argument de certains jeunes niais qui osent affirmer qu’en s’engageant ils changeront la police de l’intérieur (sic). Il est grand temps de dénoncer ce scandale permanent dans nos milieux. Il est grand temps de prendre conscience de l’importance politique de nos choix professionnels. L’intérêt personnel n’a pas le droit de primer sur l’intérêt de notre combat politique et de la France. Pas un natio dans la flicaille républicaine !
Quand on discute avec des policiers ou des gendarmes dans nos milieux (et ils sont nombreux), ils vous jurent tous la main sur le cœur que le jour où ils auront des ordres qui iront vraiment contre leurs idées, ils démissionneront… Je sais que certains membres des forces de l’ordre présents ce dimanche liront ces quelques lignes. Alors toi que j’ai vu, avenue de la Grande Armée, que vas-tu faire ? Vas-tu démissionner et te retrouver au chômage comme des millions de nos compatriotes mais en préservant ton honneur ou vas-tu rester pour la gamelle comme une vulgaire petite tapette ?
Peut-être que gazer des enfants et des vieillards n’est pas suffisamment grave pour toi ? Attends-tu que le gouvernement t’ordonne d’ouvrir le feu sur tes frères, comme en 1962 rue d’Isly, pour ouvrir les yeux ?
Choisis ton camp camarade ! »

Paul THORE http://www.contre-info.com

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