Un punching-ball fatigué à la tête de la République.
Un hologramme bientôt désactivé à ses côtés.
Un ministre du Budget luttant contre la fraude fiscale pris le doigt dans le pot de confiture.
Un ministre de l’Intérieur qui fait semblant de combattre l’insécurité par des déclarations télévisuelles.
Un ministre du Redressement productif, piégé par le droit européen, qui révèle son impuissance à lutter contre la désindustrialisation.
Des racailles de plus en plus hostiles à la société, de plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes.
Une immigration de plus en plus pénible à supporter pour le peuple (cf. pickpockets islandais).
Une tension ethnico-sociale de plus en plus lourde.
L’opinion catholique bafouée, humiliée et radicalisée par le mariage gay.
Un chômage grimpant inéluctablement, désindustrialisation et persécution fiscale des PME oblige.
Des impôts toujours plus pénalisants afin de payer les intérêts de la dette à l’oligarchie financière et la paix sociale en banlieue.
Des communautarismes de part et d’autres exacerbés.
Une gauche officielle qui démontre l’absence de différence entre sa politique et celle de Nicolas Sarkozy.
Une droite officielle qui s’évapore entre magouilles et médiocrité.
Une extrême gauche émasculée par son soutien à l’élection de Flanby Ier.
Un Mélenchon qui croit se trouver une virilité politique par une surenchère verbale qui ne vise jamais le vrai pouvoir.
Un Bayrou à côté de la plaque, comme à son habitude (cf. sa critique du passage à l’heure d’été).
Une panique diffuse suite au braquage à la chypriote.
Un marché transatlantique qui s’annonce être de la nitroglycérine pour notre sécurité et nos conditions de vie.
Un Code du travail dont la gogoche, sur ordre du MEDEF, et sans faire trop de bruit, entreprend le détricotage.
Une jeunesse étranglée par le chômage, la précarité et la difficulté de se loger.
Les coupes budgétaires à venir au titre du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance.
Des retraités dont la paupérisation va aller crescendo avec la réforme des retraites complémentaires.
Une classe journaliste perdue dans la quatrième dimension.
Une troïka qui ne recule devant aucun racket et aucune souffrance pour assurer la rente des dettes souveraines à l’oligarchie financière.
Tout ça sent mauvais. Seuls les plus naïfs croiront que le cours des événements durera ainsi pendant encore quatre années. La lobotomisation par Secret Story et autres PSG-Barcelone va montrer ses limites.
Logiquement, cette situation de pourrissement devrait profiter au Front national qui, malgré son silence assourdissant et une politique encore peu claire sur l’UE, progresse dans les enquêtes d’opinion.
Mais il est difficile, très difficile de croire que le peuple français attendra quatre ans pour ébranler le statu quo bobo-mondialiste. Contre-mai 68 ? Guerre civile entre « souchiens » et « chances pour la France » ? Occupation de la place Tahrir, version française ? Un peuple qui se soulève façon 1848 (non, là nous plaisantons) ? Ou finalement rien du tout ?
L’histoire tranchera… sans demander son avis à l’UMPS, dont l’éviction définitive de la vie politique sera la base du redressement français.
Adrien Abauzit Boulevard Voltaire