On est dans la guerre des mots qui aboutira sur de violentes réalités si l'on n'y prend pas garde : la parenté est naturelle et implique un père et une mère. Si l'on veut s'opposer à cette donnée de la loi naturelle, on invente une loi des hommes qui définit - et pire même, donne - la parentalité. C'est ainsi que l'on peut faire croire que deux hommes ou deux femmes peuvent être les parents - au sens de la parentalité - d'un même enfant. C'est un des aspects de ce diabolique projet Taubira.
N'est pas l'actuelle pseudo ministre la famille qui vient de dire aujourd'hui : "Il ne suffit pas d'accoucher pour devenir mère" ?
Dès lors, il devient évident et lisible que si une loi fixe la parentalité, une loi peut aussi la défaire. Et voilà comment des parents au sens naturel du terme, pourront se voir retirer la parenté de leurs enfants au nom de la déparentalité. Et sur quels critères subjectifs de notre anti-culture de mort se fixera le droit des parents à conserver ou pas la liberté d'éduquer leurs enfants?
Ce scénario catastrophe qui se profile est induit dans le projet Taubira qui fixe les premiers critères de parentalité, ouvrant ainsi la voie à la déparentalité.
C'est aussi pour garder et protéger le droit des parents d'éduquer leurs enfants - qui est un point non négociable de Benoît XVI - qu'il faut se battre contre ce projet de loi !
Rien, de rien, non, on ne lâche rien!
En détail dans le texte, le passage au tamis de ce projet liberticide et non-admissible en l'état :
"Pendant que les uns et les autres s’affrontent dans le cadre du clivage de la famille traditionnelle contre les partisans du mariage « pour tous », une nouvelle doctrine commence rapidement à prendre de l’ampleur dans les sphères politiques et juridiques. Bien plus grave que la question de l’union entre individus, la « déparentalité » s’organise et menace les liens familiaux entre les parents biologiques et leurs enfants pour devenir un danger bien plus redoutable pour les familles.
Le concept de « Déparentalité ».
La « déparentalité » est une construction très récente qui consiste à réduire la portée de l’autorité parentale du père et de la mère biologiques au profit de parents sociaux et/ou économiques. Chacun connaît les problèmes posés par le divorce et la séparation des parents qui encombrent les tribunaux et qui souvent ne se passent pas dans les meilleures conditions pour les enfants. Les familles recomposées ne sont pas faciles à gérer quand il ne s’agit pas en plus d’une garde alternée entre le père et la mère qui sont désormais séparés. En effet la cohabitation avec d’autres conjoints est trop souvent sources de conflits. Les enfants du divorce sont baladés entre familles subissant les mésententes et les désaccords des adultes en conflit ouvert ou larvé. Il existe également des cas où les enfants sont pris en otage par les uns ou par les autres ; ce sont les refus de présentation et les attitudes très peu honnêtes pour faire de l’autre parent un monstre ou un manipulateur. Malheureusement, la famille traditionnelle doit s’attendre à ce que ces conflits ou ces tensions soient décuplés et mettent un terme à l’incontournable parentalité « biologique ». Pour être plus clair : les parents biologiques deviendront des géniteurs dont l’autorité et le droit à l’éducation et à la famille seront relégués au second plan en cas de divorce et de séparation.
La mise en œuvre politique.
En effet, la France sous l’influence du lobby homosexuel et du mouvement Inter LGBT s’apprête à entériner le statut de « parent social ». Dans le cas d’une séparation ou d’un divorce, les nouveaux conjoints vivants avec un des parents biologiques deviendraient des parents « sociaux » ou économiques. Ceux-ci obtenant non seulement un droit d’autorité comparable à celui des « vrais » parents mais également un droit de visite en cas de séparation" (suite à ne pas manquer).