Quelle égalité ?
Le texte, comme on s’y attendait, est passé.
L’Assemblée vient de donner droit à la revendication d’un lobby puissant, quoique très minoritaire, prouvant par là même que cette institution n’est plus représentative que des « élites » du Marais, très présentes il est vrai dans les médias, comme dans le gratin politique.
Qu’est-ce que l’égalité a à voir dans cette affaire ?
Un homosexuel qui s’assume, sait qu’il est différent d’un hétero. Il le sait tout simplement parce qu’il a choisi cette différence. Ce choix, on dit aujourd’hui cette orientation sexuelle, l’amène à sacrifier un certain nombre de propriétés liées à la nature humaine, parmi lesquelles la fécondité qui ne peut exister qu’entre deux personnes de sexe opposé.
Les faits sont têtus et aucune loi ne peut changer cela.
C’est curieux, cette volonté de certains homosexuels de vouloir à tout prix ressembler aux hétéros. Faut-il y voir là l’expression d’un refoulement qui leur fait refuser en réalité ce particularisme que, par ailleurs, ils portent comme un drapeau ?
En revanche une nouvelle inégalité, et de taille celle-là, sera celle des enfants adoptés (vendus sur catalogues ?) que l’on va priver arbitrairement de toute filiation biologique, par rapport à ceux qui auront un père et une mère.
Le commerce des antidépresseurs a encore de beaux jours devant lui.
Mais cet épisode aura le mérite de montrer le vrai visage d’une république capable d’imposer en pleine crise économique, politique et sociale une loi délirante destinée à ouvrir la voie à l’application du « gender » dans une société qui s’est construite pendant des siècles sur des valeurs de bon sens : les valeurs de la vie.
Le peuple de France, cette France polie, honnie par un régime apatride, autoritaire et asexué, est descendu dans la rue. La fracture entre le pays réel et le pays légal est consommée.
Ne nous y trompons pas, il s’agit bien d’une révolte profonde qui ne pourra pas être matée par des coups de matraque et des gaz lacrymogènes. Ce peuple enraciné à l’ombre des clochers est descendu dans la rue et il y retournera. Les familles qui sont l’avenir et l’espérance de ce pays comprennent de plus en plus qu’il n’y a rien à attendre d’un Etat qui les méprise profondément.
L’Action française sera toujours à leurs côtés jusqu’à ce que ce régime totalitaire et répressif s’effondre. On ne lâchera rien.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française