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Marchés, machines, mafias

Les oligarques sont hantés par « les marchés ». Que pensent-ils ? Que vont-ils faire ? Les taux d’intérêts, les dettes, les budgets nationaux, tout dépend des « marchés » qui réduiraient à peu de choses les marges de manœuvre des Etats. L’austérité est une contrainte !

La déflation salariale une nécessité… sauf pour les grands patrons et les banquiers qui touchent des sommes mirobolantes !

Le discours biaisé sur « les marchés » invoque pour se justifier la théorie économique : les marchés sont efficients, ils sont le thermomètre de l’activité générale, ils adressent les signaux qui permettent les investissements judicieux. Sur « les marchés », les opérateurs sont beaucoup plus pertinents que les régulateurs et la dérégulation maximale est par conséquent la condition de la bienfaisante concurrence. Telle est la vérité que nous devrions accepter, avec enthousiasme ou résignation selon les cas.

En haut lieu, on est persuadé que « les gens » réagissent simplement aux stimuli des campagnes de communication. Ils ne savent pas que la théorie économique invoquée est comme la lumière d’une étoile morte ? Ils ont oublié que la crise commencée en 2007-2008 a détruit la légende de l’efficience des marchés financiers ? Admettons. Mais il suffit de regarder la télévision pour savoir ce qu’il en est des « marchés ». [...]

La suite sur le blogue de Bertrand Renouvin

http://www.actionfrancaise.net

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