PARIS (NOVOpress via Kiosque Courtois) – Après 20 jours de détention, le prisonnier politique a été libéré suite à son procès en appel mardi. Alors qu’il avait été condamné en première instance à quatre mois de prison dont deux ferme, la Cour d’appel de Paris l’a condamné à 3.000 euros d’amende dont 1.500 avec sursis.
Nicolas, suite à ses deux premiers procès et à son emprisonnement, était devenu un symbole pour les opposants à la loi Taubira et pour les victimes de la répression policière et judiciaire.
Avant son incarcération, il n’avait eu de cesse de dénoncer la dérive totalitaire du régime socialiste. Le moins que l’on puisse dire est que même après 20 jours de détention dans des conditions parfois inhumaines, il n’a rien lâché. Très déterminé et peu impressionné, il a répondu longuement à toutes les questions des juges, ne laissant passer aucune erreur ou inexactitude. Il a notamment évoqué son interpellation en parlant d’une « capture » et disant avoir été « attaché, ceinturé et jeté comme un animal » (photo lors de son arrestation). Il a rappelé aux magistrats qu’ils étaient rémunérés avec l’argent des contribuables. Une attitude courageuse que la presse du système, le Figaro en tête, a qualifiée d’ « insolente »
Ses avocats ont annoncé qu’ils demanderaient réparation pour les vingt jours de détention de Nicolas et pour le traitement qui lui a été infligé. Selon Maître Boutron‑Marmion « Nicolas Bernard‑Buss, pour avoir usé de sa liberté d’expression, a été un numéro d’écrou : 404.247. Voilà la réalité du dossier, un traitement inadmissible, enfermé dans une cellule de cinq personnes, dont deux transsexuels ayant un rapport anal, des plateaux‑repas renversés et jetés comme à des chiens. » De quoi en effet dégueuler. Un collectif d’une vingtaine de magistrats s’était constitué pour dénoncer l’illégalité de l’arrestation du jeune résistant.
Une manifestation de soutien à Nicolas Bernard-Buss regroupant plusieurs centaines de personnes a été organisée devant le théâtre de l’Odéon par le collectif « Prisonnier politique », le soir même de la libération du jeune résistant. Outre le collectif « Prisonnier politique », la plupart des mouvements engagés dans la lutte contre la loi Taubira et la répression policière étaient représentés : Printemps français, La Manif pour tous, Hommen, Camping pour tous, Veilleurs, Solidarité pour tous, Antigones, etc. La manifestation s’est conclue par un appel à continuer la lutte en prenant exemple sur le courage et la détermination de Nicolas.
Alors que le tour de France cycliste est lancé depuis le 29 juin, les opposants à la loi de dénaturation du mariage tiennent parole : on aperçoit de nombreux drapeaux le long des routes. Le Tour de France pour tous suit avec ferveur les vélocipédistes venus des quatre coins du monde. Et si les médias se concentrent sur les coureurs, ils ne peuvent effacer les images des drapeaux LMPT (La Manif pour tous) flottant fièrement au vent. Et c’est donc la France tout entière qui assiste à la mobilisation sans faille de son peuple contre la loi Taubira, dans le calme et en famille. La résistance s’organise à mesure que le tour avance, de plus en plus de messages sont écrits sur les routes, à même le sol ! Non, vraiment, « on ne lâche rien ! »