NEW YORK (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Dans cette adresse au « Peuple américain et à ses dirigeants », intitulée « La Russie plaide pour la prudence » et rédigée à la première personne, Vladimir Poutine met en garde avant-hier les dirigeants américains contre « L’acte d’agression » que constituerait l’usage de la force en dehors de l’ONU. Le président Poutine appelle donc les Etats‑Unis à adopter le projet russe de démantèlement de l’arsenal chimique syrien, aussi bien celui du régime de Bachar que celui des « rebelles », projet actuellement en discussion à l’ONU. Rappelons que ce projet a été immédiatement accepté par le régime syrien, alors qu’il était refusé par les « rebelles ».
M. Poutine met par ailleurs en garde contre une « nouvelle vague de terrorisme »
Vladimir Poutine a une nouvelle fois insisté sur le fait que ce sont les « rebelles » de l’ASL qui sont à l’origine du massacre du 21 août, et non l’armée régulière. Il va cette fois plus loin, ajoutant : « Les rapports selon lesquels les rebelles sont en train de préparer une nouvelle attaque — cette fois contre Israël — ne peuvent plus être ignorés ». Pour le président russe, des groupuscules terroristes constituent l’opposition syrienne, armés de l’extérieur par des réseaux proches d’Al‑Qaida. A cette vague de terrorisme s’ajouterait, selon le président, une déstabilisation non seulement du Proche Orient mais également de l’Afrique du Nord.
Vladimir Poutine conclut par une petite pique à l’encontre d’ Obama… et le New York Times se moque de François Hollande, le “laquais des Etats-Unis”
Dans un discours adressé mardi à la nation américaine, Barack Obama parle de « l’exception américaine », et affirme que la politique américaine est « Ce qui rend l’Amérique différente. C’est ce qui nous rend exceptionnels ». Des propos que le président russe brocarde gentiment : « Il est extrêmement dangereux d’encourager les gens à se considérer eux‑mêmes comme exceptionnels, quel qu’en soit le motif ».
Naturellement, dans sa lettre, Poutine ne fait pas la moindre allusion à François Hollande : Poutine s’adresse au maître, et non au larbin. Le même New York Times qui publie la lettre du dirigeant russe commente en ces termes l’action du président Hollande : « Il n’a aucune expérience en politique étrangère et a échoué dans une tâche essentielle, celle de protéger la fierté et l’image de la France, il a présenté au monde entier l’image d’un président impuissant, simple laquais des Etats‑Unis ».