BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – Le terrorisme intellectuel, imposé depuis des années par la gauche, semble imploser ces derniers temps au sein de l’UMP. Un grand nombre d’électeurs de droite semblent désormais ouverts à une alliance avec le Front national. Selon un récent sondage Ifop/Atlantico, près de la moitié des sympathisants UMP souhaitent des accords avec le parti de Marine Le Pen aux élections locales de 2014.
Ce virage à l’UMP vient même de toucher François Fillon, qui appelle ses amis à voter « pour le moins sectaire », dans le cas d’un second tour Front national/ Parti socialiste.
Pour le maire de Bordeaux (photo), depuis longtemps très opposé au Front national, ce revirement est « incompréhensible ». Dans un article rédigé dimanche sur son blog, l’ancien premier ministre (condamné dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris) « ne comprend pas ce qui a pu pousser François Fillon à déclarer qu’en certaines circonstances, il pourrait apporter sa voix à un candidat du Front National ».
Si le calcul politicien de François Fillon semble évident, il n’en demeure pas moins qu’Alain Juppé semble de plus en plus isolé au sein de son propre parti. Une majorité d’électeurs de droite refusent désormais de se plier aux diktats d’une gauche qui n’hésite pas à s’allier avec son aile gauche.
Au sein même de la fédération de Gironde, le virage à droite se fait sentir. En novembre 2012, lors des élections internes, la motion arrivée en tête était celle d’un ancien du Front national, Guillaume Peltier (La Droite Forte) avec près de 25% des suffrages.