Rabra Bendjebbour, qui affirme s'être occupée pendant plusieurs mois du dernier fils de Yannick Noah, accuse la mère de l'enfant de l'avoir sous-payée et licenciée abusivement. Cette femme d'une cinquantaine d'années raconte que le couple s'est comporté avec elle comme le pire des patrons voyous.
Horaires à rallonge, aucun temps libre, liste de tâches à rallonge, salaire de misère, la nounou dresse un portrait calamiteux des parents du petit Joalukas. Leur collaboration s'achève après une dispute.
«J'expliquais juste à Isabelle Camus que je n'étais plus prête à travailler jour et nuit! Elle m'a dit ‘dans ce cas là, dégage'.»
Les deux parties se rencontrent au tribunal des prud'hommes de Bobigny mardi et Rabra Bendjebbour est déterminée à porter l'affaire au pénal pour «esclavage» et «abus de confiance» si elle n'obtient pas satisfaction.