Une excellente tribune libre de Béatrice Bourges dans Valeurs Actuelles
Les querelles intestines de l’UMP de la semaine dernière, une fois de plus, sont désespérantes pour qui aime la France et se préoccupe de la faire sortir de l’ornière dans laquelle elle est embourbée.
Un pas en avant, trois pas en arrière, telle est la danse macabre de la droite depuis des années. François Mitterrand doit se frotter les mains. Son plan machiavélique fonctionne encore à plein. Bien joué l’artiste. Pas un seul de nos hommes politiques n’a le courage de faire sauter ce fameux front républicain qui n’a aucun sens et qui empoisonne le débat politique depuis des dizaines d’années. La peur d’être traité d’extrémiste submerge tout et empêche même les gens intelligents de réfléchir.
Mais quand comprendra-t-on enfin qu’être traité d’extrémiste par ceux qui nous gouvernent et par les médias qui sont inféodés à leur idéologie, n’est pas une injure. C’est simplement le signe visible que l’on est un esprit libre. Nous sommes à l’aube d’une « révolution » politique. En effet, le paysage politique est amené à changer radicalement. Les partis existants sont dépassés.
Aucun d’entre eux n’a pris une part active aux évènements qui se sont déroulés ces derniers mois. Aucun n’a eu le courage de se mouiller réellement. Ce qui s’est passé cet hiver était une occasion unique pour eux de "montrer ce qu’ils avaient dans le ventre". Ils n’ont pas su la saisir et c’est bien normal puisque, sur les sujets anthropologiques, ils connaissent tous des divisions internes.
L’Histoire qui se joue en ce moment précis, celle qui sera dans les livres d’histoire de notre pays, se fait sans eux. Ils n’ont pas compris que le peuple sort enfin d’une longue hibernation et qu’il a décidé de ne plus subir mais d’être acteur de son destin. Le peuple français retrouve sa fierté. Depuis des dizaines d’années, on lui impose de se culpabiliser, de s’excuser, de baisser la tête. On le dit coupable des pires maux. On lui assène qu’il a toujours tort et que ses fautes sont si grandes qu’il n’a que le droit de se taire et de payer. Et là, à l’occasion d’une loi destructrice pour la civilisation, il relève la tête et redevient fier de lui-même. Il retrouve son esprit de résistant. Et les politiques, eux, ne voient rien, aveuglés qu’ils sont par leurs minables querelles de chapelle et leur soif de pouvoir. La politique de demain dépassera les clivages actuels. [...]
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