Dans Les 4 vérités, Guillaume de Thieulloy nous met en garde :
"Harlem Désir (vous savez, le repris de justice qui nous fait en permanence la leçon au nom de la gauche morale !) et ses camarades du PS étaient réunis, samedi 5 octobre, pour un colloque intitulé sobrement : « La République contre les extrémismes ». Bien sûr, spontanément, vous penseriez que les extrémismes qui menacent la France, ce sont ces milliers de salafistes armés prêts à passer à l’action dans nos banlieues, ou les fous furieux collectivistes qui président aux destinées économiques et fiscales du pays. Mais non, vous n’y êtes pas ! Les extrémistes menaçants, ce sont ces Français honnêtes et pacifiques qui n’en peuvent plus d’être matraqués par le fisc, insultés par les voyous, détroussés par les délinquants comme par le gouvernement, sans jamais être protégés par la police de M. Valls ou la justice de Mme Taubira. [...]
Tout ceci est tellement grotesque qu’on pourrait en rire. Mais il faut aussi se préparer au pire. Les socialistes au pouvoir ne savent faire qu’une chose : partir dans une surenchère verbale de dénonciation des Français honnêtes pour masquer la réalité et étouffer la colère qui gronde. Et, pour se maintenir au pouvoir, il y a fort à craindre qu’ils passent de la surenchère verbale à la guerre civile. En politique, les mots, même les plus absurdes, ont des conséquences. Dans un premier temps, je ne serais pas surpris si, avant les municipales, nous assistions à une grosse provocation, auprès de laquelle l’affaire Méric ou l’affaire de Carpentras feront figure d’aimables saynètes pour écoliers.
Depuis plusieurs semaines, trois fois par jour, l’ensemble des forces de l’ordre présentes dans la capitale reçoivent un message leur ordonnant de descendre de voiture devant chaque permanence socialiste et d’inspecter scrupuleusement tout ce qui pourrait être « suspect » comme on disait en 1793… Cela ne peut signifier qu’une chose : d’ici quelques semaines, quand le climat politique et social sera bien chaud, nous « apprendrons » par exemple qu’une voiture piégée contenant des tracts contre l’immigration, les impôts ou le mariage gay, s’apprêtait à exploser devant le domicile d’Anne Hidalgo. Les arrestations politiques s’ensuivront rapidement et peut-être même l’état d’urgence. Mais ce sera du vent. Il n’y a pas plus d’extrémisme ultra-réactionnaire que de beurre en broche. Et, face à l’extrémisme socialiste, il est urgent que toutes les forces anti-socialistes s’allient et préparent la résistance !"