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Leonarda pulvérise le mur des « cons »

Les Dibrani : une chance pour la France !
Il fallait bien qu’un jour l’évidence leur explose au visage. A force de vouloir présenter des clandestins, par idéologie médiatico-bobo, dans les informations et feuilletons télévisés en pauvres victimes forcement sympathiques, privées de papiers par de méchants racistes, on devait finir par trouver une caricature de profiteurs à la hauteur du ridicule des humanitaro-gauchistes. Ce sera peut être le mérite de Leonarda et de sa magnifique famille d’avoir ouvert les yeux aux plus aveugles. Car on a dépassé et de loin les limites de la connerie ambiante.
Le président Hollande en grande tenue présidentielle s’occupant du cas Léonarda… cela restera dans les annales. Son amalgame entre les jeunes lycéens politisés et la jeunesse, tout comme son geste de générosité envers l’ingrate adolescente resteront des erreurs politiques majeures. Les journalistes, idiots utiles de l’immigration clandestine, ont immédiatement tendu leurs micros vers Leonarda au Kosovo où ils s’étaient empressés de s’agglutiner pour recevoir la bonne parole. Ils n’ont pas été déçus. Ils ont très vite été horrifiés du comportement du clan, de son arrogance et de son agressivité qui a donné à la France entière une image terrible de certains clandestins. Ils se sont rendu compte qu’ils  confortaient les partisans de la rigueur vis a vis de l’immigration clandestine et des abus du droit d’asile utilisé par des profiteurs bien renseignés. Ce sont les pires des clandestins qui ont été médiatisés.
Leonarda en direct affirmant du haut de son importance qu’elle retournera en France, même clandestinement, non pas pour subir la loi d’une république ayant trahi ses valeurs …. mais pour imposer la sienne…. Les journalistes qui lui servaient la soupe en sont restés comme deux ronds de flanc. Certains ont même pris une fuite discrète pour ne pas être inclus dans les images en direct de cette séquence d’anthologie. Ah le direct !
Direct aussi avec la mère incompréhensible dans son langage mais, hystérique dans son comportement et agitant sa nombreuse famille devant les cameras, et le père dans un sabir balkano-italien  exprimant sa conception des choses et sa vision de la démocratie. Ces Roms la – sont ils vraiment Roms d’ailleurs – ont fait, grâce au comportement médiatique, la leçon en direct à la France et à son  président. Cela valait son pesant d’humiliations de la patrie des droits de l’homme et du clandestin. Car finalement tous ces clandestins devenus de gentils sans papiers que la gauche et la presse veulent régulariser, ils ont de quoi se plaindre de la caricature négative renvoyée d’eux par cette famille si médiatisée.
La presse peut se mordre les doigts d’une manip  qui se termine en queue de poisson et même en désastre politique pour le président, Manuel Valls, la gauche et qui ne profite qu’à ceux qui ne veulent pas du retour de Leonarda et sa  famille. Car quelle famille tout de même !
Le père de Leonarda a en effet reconnu avoir menti aux autorités françaises pour obtenir le statut de réfugié : ses enfants ne seraient pas kosovares mais italiens. Pour appuyer ses dires, Resat Dibrani a montré des documents à Europe 1. Il s’agit de cinq certificats de naissance, envoyés par l’Italie au ministère de l’Intérieur kosovar. Ces papiers concernent Leonarda, sa sœur et trois de leurs frères. Ils attestent que les enfants sont nés à Fano, une petite ville sur la côte adriatique. La petite dernière serait, elle, née en France en 2011. Quant à la mère de Leonarda, elle n’a aucun papier prouvant son identité. Ces documents ne font néanmoins pas automatiquement de Leonarda et ses frères et sœurs des Italiens ou des Français puisque leurs parents n’ont pas ces nationalités. Les enfants ne sont néanmoins pas apatrides mais pas kosovares non plus car ils ne sont pas nés au Kosovo.
Le maire de Fano, ville italienne où avait résidé la famille durant de nombreuses années, est sorti du silence. Et il décrit un père de famille très difficile à gérer, qui a fui la ville lorsque les autorités de cette ville avaient menacé de retirer la garde des enfants. Quant à l’adolescente on sait qu’elle est une championne de l’absentéisme scolaire et des fugues nocturnes. Et voilà ceux que Leonarda ne veut pas quitter, voila son intégration et son amour de l’école.
Finalement cette manip devrait ouvrir les yeux et les « cons » de Leonarda se retrouver sur le mur des juges du syndicat, forcément émus par son cas si touchant et dans le premier rôle au milieu du très impressionnant casting des arroseurs arrosés.
Raoul Fougax, 20/10/2013
Source : Metamag.fr
http://www.polemia.com/leonarda-pulverise-le-mur-des-cons/

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