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Black-blanc-beur ?

Un des résultats des menées tortueuses du couple Hollande-Fabius contre la  Syrie, du soutien apporté aux djihadistes pour faire tomber le régime laïc en place, est de contribuer à déstabiliser le Liban. Un  pays cher au cœur de Bruno Gollnisch, des  Français, notamment au travers sa communauté chrétienne et francophile, menacée  dans son existence même par la montée en puissance du fondamentalisme et les profonds bouleversements démographiques que l’on sait. Hier, le double attentat-suicide commis contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth a fait officiellement  23 morts  et 146 blessés. L’attentat a été  revendiqué par les  Brigades Abdallah Azzam, du nom du fondateur d’Al-Qaïda, financées par notre « allié » saoudien en pointe lui aussi  dans le soutien au terrorisme sanglant  qui ravage la Syrie. L’Arabie Saoudite n’hésite pas à répandre le sang d’innocents pour empêcher tout rapprochement entre  Téhéran  et l’Occident,  en plein débat sur le nucléaire iranien. Une recherche d’une solution diplomatique qui a capoté la semaine dernière à Genève « grâce » à l’opposition de Laurent Fabius…

Le président de la République libanais,  Michel Sleiman,  a dénoncé les forces obscures qui veulent importer le terrorisme dans son pays et y régler leurs comptes.  Le Liban ne permettra pas  aux parties étrangères de régler leurs comptes sur son sol a-t-il dit.

Les joies du multiculturalisme, nos compatriotes ont pu les apprécier hier soir avec la qualification de l’équipe de football d’Algérie sur celle du Burkina Faso.

Le site du magazine Jeune Afrique a d’ailleurs  signalé à ses lecteurs que le racisme le plus détestable, le plus  bas de plafond n’a pas été absent de cette confrontation lors du match aller avec « l’aigreur  de supporteurs algériens très critiques à l’égard de l’arbitrage du Zambien Janny Sikazhue (qui)  a viré au lynchage raciste. »

« Le réseau Twitter s’est fait le réceptacle du fiel de ces hooligans du verbe »,  l’article de Jeune Afrique citant  un « florilège » de twittos algériens  : « Burkinabè, peuple de soumis, Inch’Allah, j’irai fouetter un par un vos ancêtres, bande de gros macaques, J’espère que l’Algérie va bouffer ces nègres  ou encore L’entraîneur du Burkina, il leur à promis du poulet à ces singes, c’est sûr. Le match retour s’annoncerait comme le feu  pour cette bande de primates »…

Cette victoire de l’équipe des Fennecs a été bruyamment fêtée dans de nombreuses villes de France et de Navarre,  pavoisées aux couleurs du drapeau algérien : jets de pétard, chants patriotiques,  convois sirènes hurlantes, bloquant la circulation, arrêtant  les bus et les métros   (comme  à la station Barbès).

Des policiers en ont fait les frais de cette liesse, notamment  sur le Vieux-Port à Marseille, où ils ont été  pris à partie, encerclés et caillassés  par « une centaine d’individus » a rapporté le quotidien  La Provence,  contraints de se retrancher « dans le marché de Noël » ; tout un symbole…

 Certes, tout le monde n’était pas devant son poste de télévision au moment du match.  Hier soir dans le quartier pluriel des Tarterêts à Corbeil (Essonne),  des policiers ont été également victimes d’un guet-apens tendu par plusieurs groupes de « jeunes ». Ces derniers ont aussi totalement détruit par le feu  trois engins de chantier  utilisés dans le cadre d’un coûteux chantier de rénovation qui a donc été suspendu. Pas grave, les cochons de contribuables paieront…

 La victoire du onze tricolore contre l’Ukraine hier soir au stade de France,  a donné lieu pour le coup  à une joie bien légitime de beaucoup de nos  compatriotes. Français  qui se sont sentis légitimement humiliés par l’image désastreuse donnée ces dernières années par les mercenaires et autres enfants gâtés composant notre équipe nationale,  donnant l’impression (?) de mépriser le maillot qu’ils avaient l’honneur de porter.

Mais il fallait aussi s’y attendre,  cette victoire contre l’Ukraine  est aussi le prétexte de célébrer, pour les figures du Système et  au nom  de sombres arrière-pensées, les bienfaits de l’immigration. La preuve en serait apportée  par   une équipe black-blanc-beur qui serait l’image fidèle de la France contemporaine et plus encore de la France souhaitable de demain.  « La France sauvée par Mamadou et Karim » s’est empressé de tweeter   le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis. Plus démago tu meurs…

Même son de cloche dans l’émission Bourdin & Co sur RMC ce matin, du  très antifrontiste Hervé Gattegno, ex du Monde d’Edwy Plenel , et qui vient de quitter Le Point  pour rallier  la rédaction de Vanity Fair.

Il  a pareillement  résumé  de ce qui est  l’élément de langage dominant du microcosme ces dernières heures. Chacun a-t-il  dit, reprenant l’antienne qui fut celle de la victoire au Mondial de 1998, est   « obligé de saluer la bravoure de cette équipe multicolore, multiethnique et multiconfessionnelle ». Avant d’ajouter :  « Ça  doit faire certainement grimacer les supporters étriqués de la France recroquevillée » (sic).

France recroquevillée, relents populistes  qu’Hervé Gattegno dénonçaient aussi en confessant il y a quelques mois le « malaise » qui le saisissait envers ceux qui faisaient état   des accusations  (fondées) portées contre le   ministre socialiste  Jérôme Cahuzac, vantant sa grande « habilité », sa  « grande maîtrise de ses dossiers et de ses nerfs »…

France recroquevillée que M. Gattegno combat notons-le, avec une certaine logique (celle du Système),  notamment  lorsqu’il se félicitait  en janvier 2012 que nous ayons « une Assemblée qui ne ressemble pas vraiment à la France » ;  en ce sens que toutes les familles politiques n’y sont pas représentées en fonction de leur poids véritable.

L’ex député UMP Christian Vanneste et Président du RPF,  le rappelait sur son blog,  le thème du « métissage » agité au lendemain de la victoire de 98, fut « assaisonné à toutes les sauces pour favoriser un communautarisme profondément antirépublicain ».

« Le football est une invention française qui nous est revenue d’outre-Manche avec un nom anglais. Les cultures des immigrés n’y sont pour rien. C’est plutôt un outil d’assimilation efficace si on s’abstient d’un discours idiot sur le métissage culturel qui n’a rien à y voir. Si, vade retro satanas, on fait allusion à la pigmentation de la peau des joueurs, ce qui est la base même du racisme, c’est encore plus faux. »

« Chacun sait ajoute-t-il,  que les différences physiologiques ou sociologiques vont favoriser les uns ou les autres dans telle ou telle discipline sportive. Le football est un sport populaire qui recrute des joueurs jeunes, résistants et puissants. Les qualités psychologiques personnelles y sont essentielles. L’appartenance à telle ou telle famille humaine y est secondaire. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas voir chez un sportif ou dans une équipe une quelconque représentation de la nation. Cela varie d’un sport à un autre. »

Bref, constate Bruno Gollnisch,  les Français ne sont pas dupes de la  propagande, des mensonges qui sont réactivées aujourd’hui pour célébrer une équipe de France black-blanc-beur, alors que celle-ci n’est pas plus  représentative de la réalité du   peuple français que ne l’est l’Assemblée dite  nationale.

http://www.gollnisch.com/2013/11/20/black-blanc-beur/

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