Quand une nation a intégré un nouveau rapport de domination en acceptant l’image dévaluée d’elle-même, alors le déclin est proche.
Une inflexion récente dans la pensée de Renaud Camus rend son concept de grand remplacement plus acceptable, même par ses détracteurs. Des ennemis qui – soit dit en passant – tournent casaque. Dernièrement, une Ségolène Royal plus nationale que jamais et un Michel Onfray connu pour son anticléricalisme qui se mettent à défendre la dimension chrétienne de la civilisation européenne et à nous alerter contre la conquête musulmane.
C’est parce que notre civilisation doute, se complait dans la repentance, qu’elle offre un terreau favorable à la rétro-colonisation. C’est parce qu’il y eut au préalable le petit remplacement de la déculturation et de la non-transmission que le grand remplacement de population est rendu possible. D’autant que le terrain à conquérir est en friche : friche de traditions incarnées et de culture enracinée, d’esprits intelligents et raffinés, d’identité nationale bien définie. Je l’écrivais, voilà quelques mois : les barbares de l’extérieur prennent pied sur des territoires déjà saccagés par les barbares de l’intérieur, des Français au carré.
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Rien ne sert de se protéger de l’immigration si on a honte de soi
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