La question de l’avortement paraissait largement derrière nous. 40 ans après... Mais le Régime, cultivant quelques sordides calculs politiques, a décidé d’en remettre une louche. En 1974, Simone Veil ministre de la santé avait beaucoup insisté sur le fait que l’avortement était une loi dérogatoire, qui venait soulager la détresse des femmes.
On tue des embryons, nous expliquait-on à l’époque, mais c’est pour soulager des femmes, qui ont été violées ou qui sont dans une grave situation financière. Et l’on poursuivait : "Honte à vous si vous ne reconnaissez pas la détresse des femmes". Aujourd’hui, c’est devenu une honte de parler de détresse des femmes...
Pourquoi ? Alors que l’Espagne revient en arrière et réserve les cas d’avortement légaux à des détresses physiques ou morales avérées, nous, nous refusons toute limite au droit à l’avortement qui est considéré du coup comme un droit des femmes sur leur propre corps. Du même ordre qu’un piercing. "C’est comme aller chez le dentiste" a déclaré élégamment la supportrice du nouveau projet de loi, notre ministre du droit des femmes, Najat Vallaud Belkacem, jouant la provocation délibérément. [...]
Abbé Guillaume de Tanoüarn - La suite sur Metablog