La section versaillaise de Dextra (pour plus d’information sur ce cercle de formation politique, voir l’article de nos camarades de Nouvel Arbitre) recevait mercredi dernier le géopolitologue Aymeric Chauprade.
Venu présenter la dernière édition de sa Chronique du Choc des civilisations, celui qui fut professeur de géopolitique à l’Ecole de Guerre pendant près de dix ans reçut un accueil nombreux et chaleureux au bar le « Franco-Belge ».
Les relations internationales ? Il les explique par le conflit saisissant surtout deux grilles de lecture du monde : la volonté américaine d’un monde unipolaire face aux réalités et velléités d’autres puissances d’entériner un monde multipolaire. Pendant près d’1h30, Aymeric Chauprade offre à son auditoire son analyse de l’actualité politique (conflit ukrainien, OTAN, place de la France…) et métapolitique : autonomie et identité semblent être les deux maîtres mots de la « pensée » chaupradienne pour comprendre les relations internationales. Deux notions qui s’inscrivent parfaitement dans la doctrine politique de Dextra.
Rencontre avec Pierre-Louis, responsable de la section versaillaise de Dextra
1/ Pierre-Louis, cette conférence d’Aymeric Chauprade a attiré beaucoup de monde… Pourquoi choisir de faire venir Aymeric Chauprade ?
Oui, c’est une réussite, merci surtout à Aymeric Chauprade. C’est un géopolitologue très renommé donc il a forcément des choses intéressantes à nous dire. Il a une vision assez originale, avec une grille de lecture qui s’appuie particulièrement sur l’identité des peuples et sur l’indépendance des nations donc cela rentre tout à fait dans notre ligne. Nous sommes là pour défendre la nation française donc évidemment l’identité française.
2/ Que retenez-vous de cette conférence ?
Je relèverai deux points. Tout d’abord, le constat fait sur l’état du monde entre unipolarité (prôné par les USA et dont l’UE fait partie) et la multipolarité qu’on observe dans les faits. Ensuite, un aspect plus prospectif et assez encourageant du rôle prépondérant de la nation, que la nation devra jouer. L’avenir est clairement à la souveraineté nationale. Si la nation est aujourd’hui endormie, elle est appelée à prendre une place de plus en plus importante
3/ Comment êtes-vous entré en contact avec Aymeric Chauprade ? Pourquoi ne pas avoir évoqué avec lui son engagement au sein du RBM dans le cadre des prochaines élections européennes ?
C’est lui qui nous a contactés. Notre ligne l’a intéressé et il voulait venir parler chez nous. Ceci dit, c’est le géopolitologue que nous avons invité. Nous n’avons pas dissimulé son engagement politique, mais ce n’était pas le thème de la conférence d’aujourd’hui.
4/ Parlons de Dextra, particulièrement de la section versaillaise qui est assez récente. Pourquoi une section à Versailles et pourquoi maintenant ?
La section de Versailles a été montée l’année dernière pour répondre à une demande et s’adresser à toutes les personnes qui habitent à Versailles et dans les Yvelines qui n’ont pas forcément la possibilité de se déplacer sur Paris pour les conférences hebdomadaires de la section parisienne (tous les vendredis ndlr). On a donc une conférence par mois. Le but, c’est de continuer la formation politique, faire en sorte que ceux qui assistent à nos conférences en sortent mieux avertis de la situation de la France et de celle du monde et arrivent à réfléchir, au-delà de ce que nous servent les media de masse.
5/ Quelle est votre ligne politique ? Qu’est-ce qui vous différencie d’autres mouvements de la « galaxie identitaire » comme Génération identitaire par exemple ?
Les deux grands axes de notre doctrine sont autonomie et enracinement : autonomie, d’abord de la nation et également de tous les corps intermédiaires. Ce terme exprime notre volonté de promouvoir le principe de subsidiarité et la liberté des corps intermédiaires. Pour ce qui est de l’enracinement, on ne peut aller de l’avant que si l’on sait d’où on vient et qui on est. Nous sommes français mais nous faisons aussi partie d’une province ou d’une région.
Je pense que la spécificité de Dextra vient d’abord de l’insistance sur la formation intellectuelle. On a un mode d’action atypique puisqu’on cherche d’abord à former les gens, à leur offrir des connaissances et aiguiser leur esprit critique.
Moi-même, je me suis engagé à Dextra pour avoir les armes qui permettent de penser le monde et d’agir en politique, pour faire ma part du travail dans le relèvement de la France.
6/ Dextra existe depuis quelques années maintenant. Comment expliquez-vous que ce mouvement ne dispose que d’une visibilité relativement faible aux yeux du grand public ?
Dextra c’est d’abord un cercle de formation politique, on n’a pas forcément vocation à s’afficher ou « sortir dans la rue avec des banderoles ». On a aussi une action de terrain mais on sait qu’elle sera plus efficace politiquement sans nécessairement afficher la bannière « Dextra ».
Les relations internationales ? Il les explique par le conflit saisissant surtout deux grilles de lecture du monde : la volonté américaine d’un monde unipolaire face aux réalités et velléités d’autres puissances d’entériner un monde multipolaire. Pendant près d’1h30, Aymeric Chauprade offre à son auditoire son analyse de l’actualité politique (conflit ukrainien, OTAN, place de la France…) et métapolitique : autonomie et identité semblent être les deux maîtres mots de la « pensée » chaupradienne pour comprendre les relations internationales. Deux notions qui s’inscrivent parfaitement dans la doctrine politique de Dextra.
Rencontre avec Pierre-Louis, responsable de la section versaillaise de Dextra
1/ Pierre-Louis, cette conférence d’Aymeric Chauprade a attiré beaucoup de monde… Pourquoi choisir de faire venir Aymeric Chauprade ?
Oui, c’est une réussite, merci surtout à Aymeric Chauprade. C’est un géopolitologue très renommé donc il a forcément des choses intéressantes à nous dire. Il a une vision assez originale, avec une grille de lecture qui s’appuie particulièrement sur l’identité des peuples et sur l’indépendance des nations donc cela rentre tout à fait dans notre ligne. Nous sommes là pour défendre la nation française donc évidemment l’identité française.
2/ Que retenez-vous de cette conférence ?
Je relèverai deux points. Tout d’abord, le constat fait sur l’état du monde entre unipolarité (prôné par les USA et dont l’UE fait partie) et la multipolarité qu’on observe dans les faits. Ensuite, un aspect plus prospectif et assez encourageant du rôle prépondérant de la nation, que la nation devra jouer. L’avenir est clairement à la souveraineté nationale. Si la nation est aujourd’hui endormie, elle est appelée à prendre une place de plus en plus importante
3/ Comment êtes-vous entré en contact avec Aymeric Chauprade ? Pourquoi ne pas avoir évoqué avec lui son engagement au sein du RBM dans le cadre des prochaines élections européennes ?
C’est lui qui nous a contactés. Notre ligne l’a intéressé et il voulait venir parler chez nous. Ceci dit, c’est le géopolitologue que nous avons invité. Nous n’avons pas dissimulé son engagement politique, mais ce n’était pas le thème de la conférence d’aujourd’hui.
4/ Parlons de Dextra, particulièrement de la section versaillaise qui est assez récente. Pourquoi une section à Versailles et pourquoi maintenant ?
La section de Versailles a été montée l’année dernière pour répondre à une demande et s’adresser à toutes les personnes qui habitent à Versailles et dans les Yvelines qui n’ont pas forcément la possibilité de se déplacer sur Paris pour les conférences hebdomadaires de la section parisienne (tous les vendredis ndlr). On a donc une conférence par mois. Le but, c’est de continuer la formation politique, faire en sorte que ceux qui assistent à nos conférences en sortent mieux avertis de la situation de la France et de celle du monde et arrivent à réfléchir, au-delà de ce que nous servent les media de masse.
5/ Quelle est votre ligne politique ? Qu’est-ce qui vous différencie d’autres mouvements de la « galaxie identitaire » comme Génération identitaire par exemple ?
Les deux grands axes de notre doctrine sont autonomie et enracinement : autonomie, d’abord de la nation et également de tous les corps intermédiaires. Ce terme exprime notre volonté de promouvoir le principe de subsidiarité et la liberté des corps intermédiaires. Pour ce qui est de l’enracinement, on ne peut aller de l’avant que si l’on sait d’où on vient et qui on est. Nous sommes français mais nous faisons aussi partie d’une province ou d’une région.
Je pense que la spécificité de Dextra vient d’abord de l’insistance sur la formation intellectuelle. On a un mode d’action atypique puisqu’on cherche d’abord à former les gens, à leur offrir des connaissances et aiguiser leur esprit critique.
Moi-même, je me suis engagé à Dextra pour avoir les armes qui permettent de penser le monde et d’agir en politique, pour faire ma part du travail dans le relèvement de la France.
6/ Dextra existe depuis quelques années maintenant. Comment expliquez-vous que ce mouvement ne dispose que d’une visibilité relativement faible aux yeux du grand public ?
Dextra c’est d’abord un cercle de formation politique, on n’a pas forcément vocation à s’afficher ou « sortir dans la rue avec des banderoles ». On a aussi une action de terrain mais on sait qu’elle sera plus efficace politiquement sans nécessairement afficher la bannière « Dextra ».
Plus d’informations sur Dextra sur leur site officiel. Retrouvez également la page facebook de la section versaillaise
http://www.oragesdacier.info/2014/02/le-cercle-dextra-versailles-recoit.html