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Au fil de la presse

 

Où il est régulièrement démontré que l’oligarchie, autrement appelée « les élites » (souvent autoproclamées) ont, non seulement, fait main basse sur la chose publique (« res publica »), mais encore l’ont détournée à des fins décivilisationnelles de réensauvagement de l’homme.

 

Assurément, la fumeuse théorie du genre, longuement traitée dans ces colonnes, fait partie de ces sinistres moyens mis en œuvre par nos soi-disant dirigeants. Mais ceux-ci jouent avec le feu et constateront un jour, bien trop tard, hélas, que leurs élucubrations se retourneront contre eux. Jean-François Pasche (La Nation-Journal vaudois, 7 février) note ainsi, avec clairvoyance, que « promouvoir en même temps la fraternité avec l’opprimé, aujourd’hui l’émigré, et le genre semble incompatible. En effet, la plupart du temps, les émigrés s’opposent à l’idéologie du genre et à la défense des LGBT qui en découle. En outre, ils ne s’identifient pas à l’Européen de souche bien-pensant ; ils tiennent encore à leurs traditions. Concilier la promotion de la théorie du genre avec la liberté et l’égalité des immigrés au nom de la fraternité s’avère ainsi compliqué. A ce titre il est frappant de constater qu’en France, la résistance contre l’enseignement du genre à l’école obligatoire provient en grande partie des milieux de l’immigration. Un choc de civilisation entre les émigrés majoritairement conservateurs et les occidentaux déconnectés du réel est de ce point de vue envisageable. Ce n’est là que la principale contradiction entre idéaux modernes ».

C’est sans doute pour cela que nos voisins helvètes ont clairement (même à un cheveu près) dit non à l’immigration de masse, soit à une immigration anarchique, considérant, à juste titre, que « la hausse du chômage et des charges sociales, la baisse sur les salaires, la criminalité, la perte d’identité culturelles dans la conduite des entreprises seraient quelques-unes des conséquences de ce flux mal maîtrisé. L’UDC a donc convaincu l’électorat qu’il fallait gérer ‘‘de manière autonome l’immigration des étrangers’’ avec ‘‘des plafonds et contingents annuels’’. Rien de plus » (Frédéric Pons, Valeurs actuelles, 13 février). Rien de plus mais c’est malgré tout beaucoup. Dans un contexte de mondialisation accrue, il n’y a pas d’autre urgence. Dans le dernier numéro d’Eléments (janvier-mars 2014), Alain de Benoist relève que « le trait essentiel de la mondialisation n’est donc pas le phénomène d’ouverture des économies nationales, qui n’est effectivement pas nouveau, mais la perte de réalité de ces entités nationales sous l’effet de la décomposition des espaces de régulation nationaux. L’ancien internationalisme ne congédiait pas les nations. La valeur marchande ne s’était pas encore imposée à toutes les autres valeurs. Aujourd’hui, on en est à la soumission totale de la vie à la logique du profit, tandis que l’économique s’impose toujours plus au politique ».

L’oligarchie ou pays légal, s’enferrant dans un absolu déni de réalité, cloue au pilori quiconque s’aviserait d’ébrécher le totem de leurs folles idéologies. Sur Boulevard Voltaire (16 février), Paul-Marie Andréani écrit justement que « frappant du sceau du déshonneur les fonctions qu’ils occupent, ces ministres et ces journalistes sont prêts à toutes les compromissions avec la vérité, dès lors qu’il s’agit de dénigrer leurs adversaires. Même si le mal est ancien, il est cependant incontestable que cette attitude malhonnête s’amplifie depuis quelque temps. Et pour cause : le monde que ces élites ont construit est en train de s’écrouler. Ainsi, rattrapé par le réel et confronté à l’intensification de la contestation, ce ‘‘cercle de la raison’’, selon l’expression d’Alain Minc, renâcle à se remettre en cause, et préfère se replier sur ses certitudes, au risque de s’empêtrer dans le mensonge et de rompre définitivement avec les Français ».

Et comme le crie véhémentement Taliesin dans la dernière livraison des Enquêtes du Contribuable (février-mars 2014), ces incapables, à défaut de nous faire taire par la seule vertu du débat public et de la liberté d’expression, s’efforcent d’instaurer la terreur, en bons émules de Robespierre : « regardez donc l’article 20 de la loi de programmation militaire : il est tout simplement liberticide ! Chacun de nos mails pourra être intercepté, décortiqué, ruminé par l’Etat français. Avec cette loi, nous sommes tous devenus suspects ».

Aristide Leucate - L’AF 2880

http://www.actionfrancaise.net/craf/?Au-fil-de-la-presse

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