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Roms : Paul-Marie Coûteaux demande la suspension des accords de Schengen

 

Comme son texte à propos des Roms et de Schengen a été lu de travers, Paul-Marie Coûteaux prend soin de préciser :

C"Je suis sidéré par la façon dont on utilise les développements complets et précis que j’ai consacrés dans mon blog à l’installation de familles Roms dans les rues et les places de Paris, qui me choque comme elle choque un grand nombre de Parisiens – dans le VIe arrondissement notamment. Étant l’un des très rares députés européens à avoir refusé l’élargissement de l’Europe à la Roumanie et à la Bulgarie, parce que j’en prévoyais les conséquences dès l’application à ces deux pays des accords de Schengen, je suis décidé à dénoncer publiquement, au cours de ma campagne à Paris, les conséquences inhumaines de ces accords, et à demander leur suspension, au moins pour appliquer la loi élémentaire sur la protection du domaine public.

La première conséquence de Schengen, comme je l’écris dans mon blog, est l’impuissance générale de la prétendue « puissance publique » ; chose grave. Une autre conséquence est le choix impossible entre deux solutions également insupportables : soit laisser des familles entières vivre dans les rues et les places de Paris, exposées aux intempéries, et qu’il est impossible de secourir, soit, comme me le demandent des habitants, recourir à des camps, ce qui, hélas, pour qui connaît la réalité, est déjà le cas en maints endroits.

Quiconque me connaît sait que, catholique attaché aux principes essentiels de notre civilisation, je ne peux que redouter et bannir les solutions extrêmes, et c’est bien pourquoi, je crois sincèrement, que la seule solution à la fois légale, rationnelle et humaine est de suspendre immédiatement les accords de Schengen.

Par ailleurs, je persiste à penser que cette situation, absurde en elle-même, est de surcroît  préjudiciable à l’image de la France et à ce qu’elle se doit à elle-même – serait-ce seulement, en l’occurrence, l’image de Paris. Je conçois que la campagne électorale se prête aux polémiques, y compris les plus artificielles, mais le sujet est trop sérieux pour que j’accepte qu’une élection se transforme en champ de foire, où les commentateurs se croient autorisés à manipuler des développements graves et solennels, quand on n’en vient pas à raconter n’importe quoi."

Michel Janva

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