Le Monde, sous la plume de Sébastien Bonnefous le rappelait hier sur son site, le système et notamment le PS et ses pseudopodes, n’ont pas ménagé leurs efforts ces derniers mois pour inciter les Français à ne pas voter FN. La publication des derniers chiffres du chômage, qui indiquent une nouvelle progression de ce fléau, conséquence directe de la politique euromondialiste suivie avec un acharnement suicidaire par les partis bruxellois, devrait contribuer à conforter dimanche prochain les électeurs qui ont fait lever de belle manière la vague bleu marine le 23 mars. M. Bonnefous relève ainsi que si « le gouvernement dit avoir entendu « le message envoyé par les Français » au premier tour », il « n’indique nullement vouloir infléchir sa politique économique, promettant seulement davantage de justice sociale. Parallèlement, la lutte anti-FN a simplement évolué durant l’entre-deux-tours en un appel au front républicain, pas toujours respecté localement par les militants, comme à Béziers. Une variante qui pourrait s’avérer, à terme, tout autant inefficace. Si on ne fait que remplacer le soutien aux réformes au premier tour par le seul front républicain au second, ça ne marchera pas mieux. Il nous faut changer de discours quand quasiment un Français sur deux ne vote plus et ne nous écoute même plus, estime un responsable socialiste. » Il faudrait surtout que le PS change de logiciel, mais nous savons qu’il en est structurellement incapable, quant aux discours et aux promesses du PS…
De l’héritage de Jaurès, de son idéal de justice sociale, ne reste plus que quelques posters accrochés dans certains bureaux rue de Solferino, quelques formules incantatoires débitées par habitude. Bruno Gollnisch n’est pas le seul à constater que la défense du peuple et de la patrie a été remplacée par celle des minorités et du nouvel ordre mondial…
La gauche n’a pas ménagé ses efforts pour endiguer la vague nationale : les appels lors du 1er mai, prolongés dernièrement par des réunions publiques de lutte contre l’extrême droite lancés par les centrales syndicales de gauche, d’extrême gauche et des organisations du PS ; l’Université d’été socialiste de la Rochelle largement consacrée par Harlem Désir au combat contre le FN ; le forum à Paris sur « la République face aux extrémismes » en octobre 2013 ; le guide anti-FN lancé à grand renfort de publicité médiatique par le député Yann Galut en début d’année, la tournée anti nationale de Manuel Valls dans les villes ou le FN a le vent en poupe ces dernières semaines; les campagnes du même tonneau initiée par SOS racisme; les déclarations des Assouline, Taubira, Rihan-Cypel, Cambadélis, Hollande , Ayrault etc., désignant nommément le FN et ses dirigeants comme les ennemis à abattre; la réception à l’Elysée le 14 mars par François Hollande de la Licra, de, SOS racisme, de la LDH et du Mrap pour définir une offensive commune contre l’opposition nationale…
Autant de tentatives pitoyables pour masquer la raison d’être de cet acharnement : la conversion de la gauche à une idéologie et à des mots d’ordre qui trahissent tout particulièrement les intérêts des Français les plus modestes…qui ne sont plus guère défendus que par la droite nationale, populaire et sociale.
« Cette stratégie de diabolisation du Front National a été rapidement critiquée en interne » explique Sébastien Bonnefous. « Si le combat sur les valeurs » (sic) « était nécessaire, celui-ci est vite apparu insuffisant à beaucoup de socialistes, leur rappelant trop les années 1980 de SOS racisme jugées obsolètes. Désigner à ce point le FN comme l’adversaire principal a été une erreur. En faisant cela, on l’a d’une certaine façon légitimé et installé au centre de la vie politique nationale , estime un dirigeant socialiste ».
Bref cette «stratégie anti-Front national du Parti socialiste est un échec (…). Avec 329 listes qualifiées pour le second tour, « le parti de Marine Le Pen a enregistré, à l’occasion du premier tour, des scores historiques qui le replacent dans la situation politique qu’il a connue dans les années 1990. En progression en nombre de voix dans les villes de plus de 10 000 habitants, de 0,7 % en 2008 à 9,2 %, il est arrivé en tête dans 328 villes (dont 17 de plus de 10 000 habitants) et devrait se maintenir au second tour dans plus de 200 triangulaires. »
Mais méfions nous de ce Système prévient Bruno Gollnisch qui, s’il protège bien mal la France et les Français, s’avère redoutable quand il s’agit d’assurer sa survie et de conserver ses prébendes. Déjà, certains médias rapportent de manière particulièrement indigne, et sans le recul qu’impose la déontologie, le tweet d’une élu ecolo-gauchiste d’Hénin-Beaumont, Marine Tondelier.
Elle affirme qu’une employée de la mairie issue de la diversité, (dont elle ne donne pas le nom…et qui ne souhaite pas porter plainte) aurait été victime d’une injure raciste d’une de ses collègues sympathisante frontiste. Affirmation provocatrice à laquelle Mme Tondelier se garde bien d’apporter le moindre commencement de début de preuve. Diffamez, diffamez, il en restera toujours quelque chose…
Pour freiner l’alternative dont le FN est porteur, l’UMP elle aussi n’est pas en reste a d’ailleurs noté Steeve Briois, qui constate que le candidat de MM. Copé, Fillon et Juppé à la mairie de Billy-Montigny dans le Pas-de-Calais « vient d’annoncer son ralliement à l’autocrate Bruno Troni, maire sortant communiste de la ville, pour faire barrage au candidat Front National José Evrard ». L’alliance des héritiers du goulag et des ultra-libéraux communiant dans le même immigrationnisme…
Autres échanges de bons procédés, à Carpentras et Avignon notamment, « l’UMP, en se maintenant au deuxième tour malgré des scores bien inférieurs à ceux du FN, cherche à favoriser l’élection des socialistes et de leurs alliés d’extrême gauche, pourtant minoritaires dans les urnes ».
Florian Philippot constate également que « le député UMP de Sarreguemines, Céleste Lett, a apporté son soutien officiel à la liste conduite par Laurent Kalinowski , PS, candidat de François Hollande à Forbach. Le député UMP participera même au meeting du candidat socialiste qui se tiendra (ce) jeudi ! ». Et ce, alors même que « le candidat officiel de l’UMP (est) toujours en lice pour le second tour » dans cette ville…
Notons enfin, que des magouilles anti-démocratiques sont aussi à craindre au moment du dépouillement des votes dimanche prochain dans certaines communes. L’Agence Breizh-info rapporte d’ores et déjà le soupçon de fraudes lors du décomptage des résultats le 23 mars dans la petite commune de Mousteru (Côtes d’Armor).
La candidate FN, Catherine Blein, qui a contacté le service juridique du FN, affirme que dix de ses bulletins -sur un total de 14 invalidés dans la commune- ont été invalidés « au motif que des petites croix, des traits rouges, un numéro auraient été ajoutés dans un coin. Un procédé classique pour faire annuler un bulletin. La candidate Bleu marine déclare même avoir surpris une personne sur le bureau de vote en train de se débarrasser d’un de ses bulletins avant qu’une témoin n’intervienne… ».
« Dans une étude consacrée à la fraude électorale publiée sur le site Histoire&Mesure, rapporte cet article, l’historienne Nathalie Dompnier rappelle qu’au lendemain des élections municipales de 1983, le député Alain Griotteray imputait le développement de ces pratiques délictueuses aux appétits de pouvoir d’une gauche en recul : La fraude électorale massive est apparue comme l’arme ultime pour limiter l’échec. […] Les socialistes ont vu que la fraude légale payait à Marseille. Ils l’étendront donc à une nouvelle loi générale pour les élections législatives. Les communistes ont constaté que la fraude brutale permettait de limiter les dégâts, ils sont donc en train de perfectionner leurs méthodes ».
La vigilance s’impose plus que jamais face aux pratiques de ce Système aux abois, que l’on sait capable de bien des vilenies.
http://gollnisch.com/2014/03/27/contre-fn-les-coups-bas-permis/