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Valls à Matignon, un poison d’avril pour Mélenchon

Avec le matador anti-quenelle, le pouvoir va s'enfoncer un peu plus dans cette voie sans issue de l'austérité commandée par l'Union européenne.
En ce début de semaine post-Bérézina, pour la gauche de la gauche, l’addition est plutôt salée. Si Marie-Noëlle Lienemann pique une grosse colère, ce n’est rien à côté de celle de Mélenchon ! Est-ce une surprise ? Non, car après l’humiliation des urnes, le locataire de l’Élysée vient en effet de nommer le ministre… le moins à gauche qui soit, lequel culminait à peine à 6 % lors des primaires socialistes.
Manuel Valls, dit « El Blanco », s’installe à Matignon : un véritable bras d’honneur pour les socialistes à l’ancienne qui ne comprennent toujours pas qu’ils se sont trompés de séance. Le nouveau film est en version sous-titrée bruxelloise, et à la place de la comédie attendue, c’est un film noir qui défile sur le grand écran de la mondialisation. L’âpre goût de la réalité, sans doute. Au fond de la salle, les cierges allumés lors du discours du Bourget sont éteints : ils se sont pris un seau d’eau sur la mèche… Il n’y a jamais eu de combat contre la finance, il n’y a jamais eu de « Moi Président ». Il n’y a jamais eu de président. Cette fois-ci, le figurant Hollande a dit « On ne joue plus ». Certains ont mis deux ans à comprendre !
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