Les singes, c’est comme ça qu’ils se nomment eux-mêmes : des dizaines d’individus venus du 93 pour s’afficher dans un clip d’une violence peu commune…
Drogues, armes, violence, argent. Un clip de rap ordinaire, mais un de plus.
Depuis le 8 mai dernier, le clip de la nouvelle chanson « Sombre dans le coin » du rappeur Maestro est en ligne sur le web. Il a été déjà vu plus de 11.000 fois. Une cinquantaine de « jeunes », comme les appelle Le Parisien, se pavanent dans un quartier de Lille, alignés, les armes à la main, prêts à tuer.
« Avant que j’te massacre, c’est pas le rap qui nous fait grailler demande à la juge d’instruction […] la mort ne fixe pas de rendez-vous […] ça chauffe à Paris et Marseille, et alors ? »… Les paroles sont peu équivoques, elles déclarent la guerre. Le rappeur lui-même se décrit comme « un soldat sans treillis inconnu du public », avant d’ajouter que « les prisons sont saturées de nos soldats », le tout entrecoupé de tirs de kalach en rase campagne…