Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ah, si le peuple voulait bien la fermer!

«L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest pourrait prendre des proportions majeures», le «terrorisme islamiste» pourrait frapper massivement notre continent, « la situation politique et financière de la Chine, de plus en plus instable pourrait y entraîner une crise économique majeure»; «la formidable fuite en avant des Etats-Unis par l’endettement et la planche à billets pourrait ne pas réussir à sauver un système financier totalement déséquilibré, avec, là aussi, des conséquences vertigineuses sur l’Europe»; «l’Europe (qui) s’enfonce dans la déflation rend probable une faillite d’un des Etats européens » et «pourrait conduire (l’Allemagne) à sortir, la première, de la zone euro »…Dans un billet récent paru dans L’Express et repris  sur son site slate.fr,  Jacques Attali affirme qu’ « il faut vraiment se voiler la face, comme le font trop de dirigeants politiques, pour ne pas voir que quelque chose de majeur va se passer en Europe, dans les mois qui viennent: l’une ou l’autre des multiples épées de Damoclès suspendues au ciel de l’Histoire tombera sur nos têtes». Certes, mais contrairement à ce grand gourou mondialiste, le FN estime que c’est par le retour au bon sens national, le recouvrement de nos libertés et de nos marges de manœuvre,  que la France pourra surmonter, avec le plus de chance d’y survivre et avec le moins de dégâts, les crises majeures qui se profilent à l’horizon.  Et même d’en  triompher pour en ressortir plus forte.

 Signe de la déchéance incroyable de notre souveraineté, d’une France livrée pieds et poings liés par l’UMPS au moloch Bruxellois, ce gouvernement humble et tremblant dans la crainte de ne pas être dans les clous, a envoyé mercredi à la Commission européenne son projet de budget 2015. Il anticipe un énième dérapage du déficit public en dehors des règles imposées par l’Europe.

Pour donner le change, le ministre du Budget, Michel Sapin, a juré la main sur le cœur dans entretien accordé aux Echos du 14 octobre que « la Commission, n’a absolument pas le pouvoir de rejeter, retoquer ou censurer un budget. (…) (En matière budgétaire) comme ailleurs, la souveraineté appartient au Parlement français». Oui en effet, le dévoiement de nos élites est encore pire que cela  puisque c’est la classe politique euromondialiste dans son ensemble qui se soumet de son plein gré aux diktats bruxellois. Quant à  l’Assemblée dite nationale, elle n’est plus depuis longtemps  que la simple chambre d’enregistrement de lois émanant très majoritairement  des instances européistes.

  La France, l’Europe, le monde  entre dans une ère que beaucoup d’observateurs prédisent comme chaotique, lourde de menaces multiformes. Est-ce le moment  de baisser la garde ? Soucieux paraît-il de réaliser des économies et encore plus de complaire là aussi  aux diktats austéritaires de Bruxelles, ce gouvernement n’a rien trouvé de mieux que de continuer à s’attaquer une nouvelle fois à notre outil de Défense.

En témoigne la nouvelle annonce d’une dissolution d’un régiment d’artillerie en Champagne-Ardenne –avec les conséquences dramatiques que l ’on sait sur l’économie locale-  et le départ des activités médicales du Val-de-Grâce à Paris. Non affirme Bruno Gollnisch,  notre armée, bouclier des Français, gardienne de nos intérêts vitaux,  ne devrait pas  être considérée comme une simple variable d’ajustement !

 Pourtant sollicitée comme jamais, mais paupérisée, affaiblie par les coupes sombres opérées sous l’ère Sarkozy -54 000 suppressions de postes issues de la Loi de Programmation Militaire (PLM) 2008-2014 votée par l’UMP-, l’armée française se verra de nouveau amputée de 23 500 postes supplémentaires d’ici 2019… si le candidat de l’UMP ou du PS est élu en 2017. Une politique criminelle menée avec un cynisme assez écœurant puisque cela n’empêche pas le président de la République et le ministre de la Défense de multiplier les mâles déclarations…et  aux  campagnes de publicité de s’étaler dans les médias  pour le recrutement de futurs soldats…De qui se moque-t-on ?

 Autre attaque directe contre les Français, ce gouvernement et sa majorité s’en prennent aux allocations familiales en les soumettant à une modulation. Les familles déjà pressurées, délaissées, méprisées par la droite précédemment au pouvoir n’ont décidemment aucun moment de répit -la branche famille n’est pourtant pas déficitaire…

 Comme l’a noté le FN, «il faut rompre avec l’austérité imposée par Bruxelles et recréer les conditions d’une relance de l’économie; seule la création de richesse permettra de pérenniser les allocations familiales et d’en garantir l’universalité ». Et de préciser que « la seule modulation urgente et juste à mettre en œuvre, serait celle qui consiste à réserver les allocations familiales aux Français ».

 Selon un sondage Odoxa pour I télé et Le Parisien que nous évoquions sur ce blogue le 15 septembre dernier, ce vœu d’une reprise en main nationale de notre destin, de nos ressources est largement partagée par nos compatriotes. 65 %  des personnes interrogées souhaitent  le rétablissement  des contrôles aux frontières intérieures de l’UE (+ 19 points depuis 2011) ; 67 % se disent favorables à ce que les aides sociales et les allocations familiales soient réservées aux seuls Français au nom du principe de priorité/préférence nationale (+ 27 points) ;68%  se prononcent pour la suppression du regroupement familial  (+24 points).

 Mais il n’est pas question d’écouter la vox populi. Invité de la matinale de Patrick Cohen sur France Inter le 9 octobre, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a avoué ce décalage grandissant entre les politiciens du Système et les Français. «Dans l’opinion, si vous voyez les positions dominantes, on rétablirait la peine de mort et on virerait tous les immigrés. Donc, soyons attentifs…» a mis en garde ce dirigeant socialiste…

 Sans aller jusque là, rappelons avec Bruno Gollnisch, les études sérieuses et convergentes pointant le coût terrible pour nos finances publiques et  la prospérité des Français d’une immigration débridée. Selon les différentes hypothèses,  les définitions retenues pour les populations étudiées et  le périmètre des dépenses et des recettes analysé, ce  surcoût  budgétaire dû à l’immigration est annuellement  de 17 milliards dans la dernière étude de Jean-Paul Gourévitch (2012), de 42 milliards pour  Pierre Milloz (1997), de 73 milliards pour Yves-Marie Laulan (2012), de 84 milliards dans l’étude toute aussi pointue et fouillée d’ André Posokhow (2014).

 Plutôt que de dépouiller les familles françaises et de réduire comme peau de chagrin les moyens de notre Défense nationale voilà une piste sérieuse d’économie. Elle recevrait l’assentiment d’au moins deux Français sur trois, mais elle est farouchement  refusée par l’UMPS… .

 Mais depuis quand  les souhaits des Français sont-ils pris en considération par ce Systéme, la caste  bruxelloise et autres autorités morales? Jules Renard disait « Oui, le peuple. Mais il ne faudrait pas voir sa gueule ».  Et même idéalement l’empêcher de s’exprimer  sur les sujets sérieux  ajouteraient  aujourd’hui  les amis de MM. Bartolone et Attali.

http://gollnisch.com/2014/10/17/ah-si-le-peuple-voulait-bien-la-fermer/

Les commentaires sont fermés.