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Ce grand remplacement qui s’impose

Le ras le bol : les agriculteurs manifestent aujourd’hui un peu partout en France contre les taxes, les impôts, les directives étatiques et /ou  bruxelloises qui les étranglent, mais aussi contre la concurrence déloyale des produits des pays du  sud acheminés et consommés en France. Une zone euro qui est encore  la zone économique de plus faible croissance au monde, selon les prévisions économiques d’automne,  publiées mardi par la Commission européenne. Elle ne devrait pas dépasser 0,8% cette année et 1,1% en 2015. Le chômage devrait se situer à  un  taux à 11,6% cette année, 11,3% l’année prochaine. Même l’Allemagne, pour laquelle l’euro est pourtant taillé sur mesure,  a revu à la baisse ses prévisions de croissance à 1,3% cette année, 1,1% en 2015. Le miracle italien qui nous avait été vendu par tous les médias, en la personne du très euromondialiste Premier ministre Matteo Renzi, n’a pas eu lieu. La troisième économie de l’UE devrait rester en récession cette année pour la troisième année consécutive (-0,4%). La France s’enfonce dans la crise  ave une croissance de 0,3% cette année (1% prévu au printemps), 0,7% en 2015 (contre 1,5% prévu précédemment). Les deux phénomènes ne sont certainement pas sans lien,  à cet écroulement économique de la France  correspond un effacement  de son peuple  sous l’effet de l’immigration massive, au nom d’un multiculturalisme qui prend le visage d’une véritable  tiers-mondisation.

 C’est une des (mini) polémiques du moment, le site du JDD revient sur une  phrase de Marine Le Pen dans son dernier   entretien accordé à ce journal.  S’arrêtant sur la formule de l’écrivain Renaud Camus qui est entrée « chez nous »  dans le langage courant, celle du « grand remplacement », la présidente du FN estime que  cette « théorie »  relève du «complotisme». Beaucoup se sont émus de ce jugement, craignant que le FN recule sur la question de l’arrêt de l’immigration et/ou ne prenne pas (plus) la mesure du torrent migratoire auquel sont confrontés les Français.

 Directeur de cabinet de Marine, Philippe Martel a très justement tenu à préciser que  la présidente du FN « ne dit pas qu’il n’y a pas de grand remplacement!». « Quand je dis que le grand remplacement n’est pas une théorie mais un phénomène démographique, poursuit-il, je suis complètement d’accord avec (Marine)  Je ne pense pas que les pauvres hères qui se noient en essayant de rejoindre Lampedusa aient un complot dans la tête, mais ils arrivent, c’est un fait. »

 Et réfutant les données de l’Insee et d’autres « chercheurs » qui à l’aide d’études orientées,  partielles, partiales ou bidonnées,  reprises dans les médias et qui tendent de persuader les Français que l’immigration extra européenne est faible,  stable et mesurée ,  Philippe Martel constate avec bon sens : « Moi, tous les matins je prends le métro, le RER et ensuite le bus, c’est mieux que l’Insee…»

Français qui sont aussi en phase avec Marine quand elle constatait le mois dernier sur France Inter que «la réalité c’est que notre pays vit une immigration massive. A partir du moment où on met en place le multiculturalisme, on ne permet pas à deux sociétés de vivre. On prend le risque de la confrontation des cultures».  «Les sociétés multiculturelles sont des sociétés multiconflictuelles, toute l’histoire nous le dit. La culture de la France est la culture de la France et il faut s’y fondre. Il faut éradiquer de notre territoire l’Islam politique».

 A contrario,  ce sont les  mauvais  réflexes de «repli » et d’ « égoïsme»  de nos compatriotes que les grands prêtres de l’idéologie dominante veulent éradiquer. Le Bulletin d’André Noël  constate ainsi que  l’arrivée en France du site américain  Netflix a suscité l’émoi du gouvernement et du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA).

 Ce site, qui permet  de visionner films et séries télévisées sortis il y a au moins trois ans, s’est dans un premier temps attiré les foudres du ministre de « la Culture» , Fleur Pellerin, qui « voulait que le siège de l’entreprise fût en France ou, tout au moins, qu’elle y paie ses impôts. Or, la firme américaine a choisi le Luxembourg, à la fiscalité plus douce. La France n’y peut rien puisque ses dirigeants, aujourd’hui comme hier, ont opté pour la liberté d’installation  dans l’Union européenne »…

 « Toutefois la plus importante des doléances est d’une autre nature. Ce que déplorent nos autorités, c’est qu’à travers ces nouveaux services, le citoyen puisse avoir des programmes télévisés à la carte et ainsi échapper à l’idéologie dominante, au  politiquement correct. »

 «Le président du CSA,  Olivier Schrameck, nommé à ce poste par François Hollande et ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin, déplorant l’arrivée de Netflix, a publié un communiqué dans lequel on peut lire : « « La télévision sur mesure fait peser une menace sur le modèle que nous défendons : celui d’un audiovisuel qui soit un lien social favorisant la diversité culturelle et le pluralisme politique. (…) ». Bref, il  « craint une télévision qui devienne un  bien de consommation taillé en fonction de votre personnalité supputée , aboutissant, assure-t-il, à un  enfermement  (bigre !) dans un  prolongement de l’espace privé  et non plus une télévision  fenêtre qui vous confronte à des réalités nouvelles  précisant que  les opérateurs comme Netflix ont une logique individuelle, différente de la nôtre, collective ».

 La  « vraie crainte » de M. Schrameck ? Vous l’avez compris,  « que nous échappions aux quotas ethniques, ce qu’il appelle la  diversité culturelle  de même qu’aux  réalités nouvelles,  c’est-à-dire, films, pièces, spectacles d’avant-garde de metteurs en scène subventionnés, généralement provocateurs. Il veut que nous soyons  confrontés à ces spectacles, qu’ils nous plaisent ou non. La logique individuelle  dans laquelle il accuse Netflix de vouloir nous enfermer, est en réalité la logique de la liberté : celle de choisir ce que l’on veut voir et ne pas voir ! La logique collective  à laquelle il veut nous soumettre, c’est celle de la culture officielle, la culture d’Etat qui promeut le politiquement correct !».

 Pour le président du CSA « il faut également que nous regardions des films français, même s’ils sont mauvais ; cela fait partie de notre politique culturelle  qui établit des quotas à respecter : 40 % d’œuvres françaises et 60 % d’européennes ».

 Ce vœu, assure Bruno Gollnisch, pourrait être totalement légitime dans une  optique de résistance culturelle à la déferlante hollywoodienne. Encore faudrait-il que  les œuvres en question ne soient  pas seulement «françaises» ou «européennes» de nom,  mais de qualité,   porteuses de sens, de  valeurs positives. A cette aune,  il est souvent préférable de regarder un film africain, chinois ou indien, lesquels  réservent parfois de jolies surprises, qu’une daube atroce financée par « notre» Commission d’avance sur recettes.

 Le site Breizh Info le résumait à sa manière : « si les Français portent moins d’intérêt au cinéma et aux productions françaises peut-être faudrait-il avant tout s’interroger sur le contenu et la qualité de ces productions ? Du fiasco du film culpabilisant Samba à l’arrêt anticipée de la pièce de théâtre surmédiatisée de Bernard Henry Levy Hôtel Europe  en passant par le livre d’Eric Zemmour Le suicide Français devenu à contrario un best-seller, c’est désormais un océan qui semble séparer une majorité des Français de ses dirigeants ».

 Or, plus la rupture entre le peuple et la caste au pouvoir grandit, plus la tentation de reprise en main totalitaire est forte. Le Bulletin d’André Noël le dit aussi : « Finalement, l’idéal du socialiste Schrameck, c’est la télé sous De Gaulle, celle que Mitterrand combattait – mais  aussi les nationaux – quand il n’y avait qu’une seule chaîne et que le ministre de l’Information en personne dictait le menu  du journal télévisé… ».

 En attendant le déluge,  le commissaire politique Schrameck, nous l’évoquions sur ce blogue l’année dernière,  touche touche un salaire de 100.500 euros par an, salaire… qui a été doublé puisque en 2012 , l’indemnité du président du CSA était de 55.300 euros. Un bonheur n’arrivant jamais seul, cette grande conscience de gauche  fit aussi partie l’année dernière d’ une « Commission de rénovation et de déontologie de la vie publique » -ça ne s’invente pas !!!-, plus connue sous le nom de Commission Jospin, l’ex Premier ministre en  étant le président.

 Une Commission Jospin (son président étant rémunéré à hauteur de  122 000 euros) , dans laquelle siègeait  quinze membres, dont M. Schrameck et Roselyne Bachelot (rémunérée à hauteur de 90 000 euros, 80 000 euros pour les autres membres), qui indemnise 34 consultants (35 000 euros pour leurs conseils),dont Sylviane Agacinski épouse de M. Jospin et Pierre Bachelot, fils de Mme Bachelot, qui a coûté  2 444 000 euros aux contribuables . Pourquoi se gêner,  ce sont les Français qui payent !

 Encore un ruineux  et scandaleux programme de la production UMPS, un type d’ astuce pour  régaler les copains,  assure Bruno Gollnisch,  auquel le FN s’engage à  mettre fin quand il  sera au pouvoir …ce grand remplacement  politique qui s’impose !

http://gollnisch.com/2014/11/05/ce-grand-remplacement-simpose/

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