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  • Cités françaises : le retour de la féodalité et du règne des seigneurs dealers ! - Par Adrien Abauzit

    Une énième fois une cité de la banlieue française s’est embrasée. Il était évident que ce type d’évènement se reproduise, de même qu’il est tout aussi évident qu’il se reproduira encore.

    Même une amélioration de la situation économique de la France n’y changerait rien.

    Pour en être convaincu, il suffit de comprendre le processus auquel nous assistons dans les cités, de banlieues et de certaines grandes villes, depuis plusieurs décennies.

    De nombreuses cités françaises sont des bastions d’économies parallèles. C’est un fait. Parler de la question de la délinquance, comme le font les tartufes qui nous gouvernent, sans évoquer l’économie parallèle, c’est volontairement passer à côté du problème.

    Les émeutes de Trappes, comme celle d’Amiens en 2012, celles de Villiers le Bel en 2007 et celles de 2005, n’avaient qu’un seul but. Un but identique à celui des caillassage de pompiers, d’ambulanciers, de médecins et de policiers.

    Ces émeutes ont pour but de faire reculer la frontière de l’autorité publique. De redélimiter les frontières à partir desquelles les dealers font la loi, à proprement parler, à la place de l’Etat français.

    Ces émeutes ne sont pas le fruit du hasard ou de la spontanéité. Le moindre prétexte est utilisé par les dealers pour embraser leur ville, car c’est à ce prix qu’ils annexent des territoires.

    Médusé, le peuple français assiste à la privatisation de l’espace public par des seigneurs de guerre. Ceci est l’exact reflet d’un processus que la France a déjà connu : l’émergence et le triomphe de la féodalité. En effet, entre le milieu du IXème siècle et le XIIème siècle, la France a vu son territoire s’atomiser au profit de seigneurs de guerres qui chassaient de leur futur fief toute autorité royale, afin d’imposer leur autorité.

    En clair, la féodalité est en train de faire son grand retour dans les cités françaises. L’analogie n’est pas trop forte. On retrouve des grandes familles régnantes. Du guetteur au dealer, qui est en relation avec le grand banditisme, on retrouve également différents statuts, différents grades.

    Si le gouvernement français le voulait, ce phénomène serait enraillé dans les vingt-quatre heures. L’Etat dispose de tous les moyens logistiques et techniques pour une telle opération. Alors pourquoi ne fait-on rien ?

    Diverses raisons l’expliquent selon l’auteur : crainte d’une explosion qui se terminerait en guerre civile, lâcheté et peut-être aussi corruption. Mais il se peut qu’il y ait un motif encore plus pervers : on laisse se développer cette néo-féodalité, car grâce à elle, naît une délinquance qui permet d’exercer une véritable stratégie de la tension sur le peuple. En effet, le peuple français baisse les yeux de nos jours devant les petites têtes blondes de nos racailles d’origines scandinaves et non devant une quelconque Tcheka.

    Un vieil adage dit que les rois ont fait la France. Il paraît incontestable que la République soit décidée à favoriser sa décomposition.

    Adrien Abauzit, 14.11.2014
    Billet initialement publié sur La Gauche m'a tuer

    http://www.scriptoblog.com/index.php/blog/societe/1588-cites-francaises-le-retour-de-la-feodalite-et-du-regne-des-seigneurs-dealers-par-adrien-abauzit

  • Pas d’amalgames… quoique

    Il y a des amalgames qui, visiblement, dérangent moins que d'autres.   

    Il est de bon ton, lorsqu’on veut montrer sa pleine dévotion à la bienséance moderne, de s’émouvoir ostensiblement devant un cas (plus ou moins flagrant) de l’odieux « amalgame ». Dans ce théâtre des émotions filmées et relayées sur Internet, on déploie mieux son énergie à s’indigner avec la meute – qu’importe si tel « amalgame » est avéré ou non – qu’à s’enquérir des éléments du récit pour décider si, finalement, notre émoi est justifié. On dit que les amalgames sont contraires aux « valeurs républicaines », insultent l’égalité, foulent aux pieds les droits de l’homme et, pour toutes ces raisons, méritent d’être âprement combattus. On ne trouve pas une seule personnalité de l’appareil politique français en place qui ne soit adepte du « padamalgamisme ».

    On s’émeut que la dénonciation de l’islamisme puisse nuire à la réputation des musulmans ; on craint que les forfaits éventuels d’un homosexuel puisse porter préjudice à la communauté gay et lesbienne ; on rappelle inévitablement que « les casseurs sont une toute petite minorité » et « qu’il ne faut pas faire d’amalgames » entre eux et les populations des banlieues. 

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  • L’Etat Islamique, un repaire d’apostats! Le parcours révélateur de Maxime, égorgeur en Syrie

    Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a indiqué aujourd’hui qu’il y avait une «très forte probabilité» qu’un Français apparaisse sur la vidéo de l’État islamique dévoilée hier matin et sur laquelle on voit des djihadistes égorger plusieurs prisonniers.

    Depuis hier, la vidéo propagandiste de l’Etat Islamique, qui montre l’égorgement monstrueux de 18 soldats syriens a rebondi vers une autre propagande plus insidieuse: un Français d’origine, converti à l’Islam, serait probablement l’un des égorgeurs. Tous les médias ne cessent de répéter que cet assassin serait issu d’une famille catholique. D’abord si c’est le cas qu’on cesse de le présenter comme converti, mais plutôt comme apostat, c’est le terme qui convient lorsqu’on voit la chose du point-de-vue catholique. Ensuite réfléchissons à l’enchainement des trahisons qui  conduisent des jeunes influençables à devenir les idiots utiles du mondialisme à travers l’Islam.

    Cette apostasie n’aurait jamais eu lieu sans la politique du Grand remplacement menée depuis la Présidence de Valéry Giscard d’Estaing en 1975 en France par les traîtres qui ont pris le pouvoir.  

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  • Le Sénat a supprimé la modulation des allocations familiales

    Le Sénat a supprimé dans la nuit de vendredi à samedi la modulation des allocations familiales pour les revenus élevés votée par l'Assemblée, dans le cadre du projet de budget de la Sécurité sociale.

    Contre l'avis du gouvernement, les sénateurs ont adopté une série d'amendements de suppression déposés par la majorité de droite (UMP et centristes), mais aussi par des sénateurs de gauche, comme les groupes Communiste, républicain et citoyen (CRC) et écologiste, ou la socialiste Marie-Noëlle Lienemann.

    Le texte fera l'objet, le 18 novembre, d'une commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés) chargée de trouver une version commune aux deux chambres. En cas de désaccord, c'est l'Assemblée, qui devrait rétablir la modulation des allocations, qui aura le dernier mot.

    Michel Janva

     

  • L'UMP est en pleine crise existentielle

    Collaborateur du Centre d’étude de la vie politique (Cevipol) à l’Université libre de Bruxelles, le politologue Gaël Brustier vient de publier Le Mai 68 conservateur. Que restera-t-il de la Manif pour tous ? (éditions du Cerf). Il répond à Libération :

     
     

    "Prise en tenaille entre l’énorme vivier du national-populisme de Marine Le Pen et la nouvelle génération conservatrice, la droite est en pleine crise existentielleSes leaders sont paumés, ou opportunistes tel Nicolas Sarkozy, alors que des hommes comme Séguin ou Chirac n’auraient jamais cédé à des pressions de cet ordre. La contestation des élites a aussi été un terreau de LMPT : certains évêques ou prêtres, jugés trop mous, ont été mis à l’index, tandis que des UMP comme Luc Chatel, Nathalie Kosciusko-Morizet ou Bruno Le Maire étaient interdits de manif pour leurs positions jugées trop molles. Dans l’actuelle course à la présidence de l’UMP, Sarkozy comme Le Maire ont d’ailleurs durci sensiblement leurs discours.

    La droite française reste-t-elle le principal débouché électoral de LMPT ?

    Dans ces familles, qui sont pour la plupart catholiques, le poids d’une certaine tradition perdure et les interlocuteurs politiques naturels restent le plus souvent de droite. Les zones les plus mobilisées autour de la Manif pour tous ont été des terres historiques de l’UMP mais aussi de l’UDI, dont on sous-estime souvent l’engagement de certains membres dans les sphères conservatrices. Tous ont couru après le mouvement et même le FN en envoyant Marion Maréchal Le Pen, qui entretient des liens avec certains milieux catholiques, a fait le pèlerinage de Chartres en 2013 et est reconnue par cette génération conservatrice… [...]

    Les milieux catholiques conservateurs proposent davantage que la gauche une réponse aux angoisses du temps présent. Au pouvoir ou plus radicale, la gauche, dont une partie est tombée dans le social conservatisme, semble saisie par la trouille. Elle est idéologiquement en panne, c’est notamment flagrant sur l’urgence environnementale et les mesures écologiques. De plus, en réduisant les défilés de LMPT à une France «moisie», la gauche a omis de répondre à la question la plus importante pour une communauté humaine, a fortiori s’il s’agit d’une nation : la définition qu’elle se donne d’elle-même. Blum, Jaurès ou Mendès l’avaient fait en leur temps. Où est à gauche la vision de long terme qui transcende l’actualité et les mesquineries du clivage droite-gauche dans la vie politique française ? Au PS, le débat entre l’exécutif et les «frondeurs» ne porte que sur l’affectation de 12 milliards d’euros aux ménages plutôt qu’aux entreprises… c’est peu de chose ! La gauche au pouvoir semble privée de boussole par rapport à ce qu’est son histoire, à ce que pourrait être un projet émancipateur et à ce que sont les aspirations de la société. [...]"

    Michel Janva

  • Créances douteuses : un boulet à 900 milliards d’euros pour les banques

    Avec 136 milliards d’euros de créances douteuses supplémentaires, la rentabilité des banques est sous pression.

    C’est un boulet de 880 milliards pour les principales banques de la zone euro, soit 4 % du total de leur bilan. Cette somme correspond au total des prêts dits « non performants » (c’est-à-dire en retard de paiement depuis au moins 90 jours), détectés par la BCE au sein des 130 banques de la zone euro passées au scanner par ses soins.

    Avant ce « bilan de santé », les banques ne reconnaissaient « que » 743 milliards d’euros de ces prêts douteux. La BCE a constaté qu’elles en décelaient 18 % de plus. La Banque centrale européenne a ainsi requalifié 136 milliards d’euros de prêts en créances douteuses supplémentaires au cours de son enquête. Dans le détail, sur ces 136 milliards, environ 54 milliards proviennent de la méthode suivie par la BCE : une définition harmonisée de ces « expositions non performantes » (ou « NPE » dans le jargon de la BCE) a été appliquée aux différents pays de la zone euro, ce qui a dégradé des créances jusque-là considérée comme sans histoire.

    Le solde – 80 milliards d’euros – provient de nouveaux « cadavres » effectivement découverts dans les placards des banques. Ces nouveaux « NPE » se concentrent sur les prêts aux grandes entreprises (+ 35 milliards d’euros) et au financement immobilier (+ 37 milliards d’euros).

    « Ajustements »

    Bien moins volumineux, le financement au transport maritime (« shipping ») voit ses créances douteuses progresser de 26,6 %. Il faudra encore du temps pour approfondir les données fournies par la BCE et comprendre précisément où se situent les zones de risque. Seule certitude : ces nouveaux risquent pèsent fortement sur la rentabilité des banques. Mécaniquement, un prêt non performant amène la banque à passer des provisions et, dans le pire des cas, à enregistrer une perte. En outre, les impayés sont autant d’intérêts qui ne rentrent pas et qu’il faut refinancer autrement.

    Au total, le poids de ces crédits non performants, mais aussi d’autres exercices de valorisation des bilans bancaires, doivent ­conduire à des « ajustements » de valeur d’actifs de 48 milliards d’euros. Ces derniers « se sont traduits ou se traduiront par des ajustements prudentiels [donc un renforcement des fonds propres, NDLR] à ou des dépréciations comptables, la répartition entre ces deux éléments n’étant pas connue à ce jour », souligne Fabrice Odent, associé chez KPMG. Une interrogation de taille.

    À noter

    En proportion de la taille de leurs bilans, les banques grecques, chypriotes et slovènes sont celles qui ont le plus sous-estimé leurs créances douteuses.

    Les Echos

    http://fortune.fdesouche.com/360837-creances-douteuses-un-boulet-900-milliards-deuros-pour-les-banques#more-360837